Da.
Pleur_jacasser_écrire_croquer_déplacer_origine_refouler_
mystère_mémoire_abîme_scruter
*
Mystères, mémoires enfouies, abîmes, je te scrute, par-delà, les origines. Ne crois pas jacasser, écrit plutôt. Tu peux te déplacer dans tous les sens, tes peurs n’y feront rien. Mais croque croque !
M.
*
Mémoire des origines, en croquer le mystère, scruter l’abîme pour refouler les pleurs, les refouler ou les écrire, sans jacasser.
B.
*
Écris quelque chose sur l’origine sans refouler, sans jacasser.
Regarde avec tes yeux noirs.
Scrute l’abîme du passé.
Sans pleurs, sans te déplacer en croquant dans ton histoire, quels sont les mots qui te reviennent : Mystère ? Mémoire ?
S.
*
Ta mémoire refoule le mystère de tes origines.
Se faisant,
elle croque tes ailes plombées par l'abîme.
Pour scruter tes pleurs,
écris au lieu de jacasser !
Là, tu déplaceras ta nuit vers la lumière.
O.
*
Dans les abîmes de ma mémoire, je scrute les origines, le mystère…
Je vous entends jacasser, vous mes aïeux et tombe en pleurs.
C’est décidé, je vais croquer vos Vies, écrire tous vos refoulés, déplacer les souffrances de l’ici-bas vers l’au-delà.
Je vous donne rendez-vous en mon cœur.
D.
*
À l’origine la mémoire était noire. Elle était comme un mystère minéral sans yeux. Elle avait la forme d’un abîme, quelle forme alors ?
L’homme sans yeux scrutait, il se déplaçait sans rien voir dans cet abîme de mémoire noire, il refoulait son envie de se déplacer ne sachant où ses pas le mèneraient. Puis il entendit des sons étrangers, un oiseau s’était mis à jacasser, un autre à croquer des pickles. L’homme n’en pouvait plus, il ne retint pas ses pleurs et soudain
Ô merveille
La mémoire s’illumina et il découvrit, dans cet abîme de mémoire noire, des signes noirs sur fond blanc miracle. Il se mit à écrire et la mémoire devint lumière, ses yeux s’illuminèrent.
Man
*
« Arrête de jacasser » lui lança-t-elle.
Ses yeux noirs crachaient des éclairs.
Je vois le masque des pleurs s’approcher.
Je sens la vague se déplacer, grimper du plus profond de mes abîmes.
J’aimerais être loin de tout.
« Non, je ne pleure pas, non, je ne pleure pas » … et je me met à croquer mes lèvres pour refouler le ressac qui cogne dur ma poitrine.
Elle s’en va, la tempête avec elle.
J’ai beau la scruter quitter mon horizon, de mémoire, elle restera un mystère météorologique.
Jamais je ne pourrais écrire les prévisions climatiques lorsque nous nous abordons, je n’en connais pas les origines.
P.
*
Dans le fracas des origines,
Écrire, pour sauter dans l'abîme,
Et rendez-vous loin de tout !
Ne pas refouler ses pleurs,
Croquer le mystère.
Ça ne sert à rien de jacasser,
Il faut juste un peu déplacer sa mémoire.
G.
*
La mémoire scrute l'abîme
et refoule le mystère,
elle scrute l'origine et l'enfer !
Pour écrire et jacasser elle s'anime,
mais croquer la vie,
et déglacer son cœur
elle ne sait, elle a peur !
Sans rendez-vous
et loin de tout,
se déplacer elle ne pourra,
ni ses pleurs ne sèchera...
JL
*
Rendez-vous loin de tout ! Nous irons y chercher des galets déplacés par le temps et scruter les origines au fond de l’abîme, nous irons écouter jacasser les oiseaux de la mémoire et refoulerons nos pleurs à marée haute et quand nous aurons amassé assez de mystère, nous reviendrons sur la plage blanche pour y écrire une suite débarrassée des peurs qui voudraient nous croquer.
C.
*
Elle ne jacasse pas.
Elle croque le mystère des abîmes en pleurs
elle scrute l'horizon
les ténèbres des origines
Elle déplace les mots
et s'insurge dans le désordre des chemins
La mémoire est à nue
reflue et refoule
Écrire est un défi.
Da.
0.
Visage_pouvoir_voyage_soin_pulsation_caché_multitude_
ébouriffé_détournement_renverser_yeux
*
Une multitude de visages surgirent sans détournement. Les yeux se renversèrent sous la force des pulsations renouvelées par le soin. Pas moyen de cacher ce pouvoir totalement ébouriffé par ce voyage hors du commun.
M.
*
La multitude des visages, ébouriffés ou pas, c’est autant de pulsations, de détournements, qui ne se cachent pas mais nous renversent. Et ainsi par nos yeux, le voyage peut devenir soin.
B.
*
Non sans humour, il nous contait la multitude de voyages qu’il avait fait, les yeux ébouriffés nous écoutions avec soin ses histoires sous le pouvoir de son visage et la pulsation de sa voix. Parfois, accompagnant le geste à la parole, il renversait la table, se cachait derrière usant de tous les détournements pour nous impressionner.
S.
*
Multitude d’yeux
Croisés durant ce voyage.
J’aurais voulu prendre soin
De toi, qui avait caché le visage dans tes mains
Et de toi
Et de toi
Et encore de toi.
Détournement de moi
Qui se croit moins ébouriffée que toi !
Je te revois, tête renversée en arrière
Riant à gorge déployée
De constater que je crois
Avoir le pouvoir
De maîtriser mon destin !
Tu avais raison.
J’ai vu la mort
Et pour la première fois
J’ai vu ce qu’était la pulsation de la Vie !
D.
*
Des yeux. Des multitudes d’yeux ébouriffés qui me transpercent. Quel est donc ce pouvoir ?
Au milieu du visage, ces deux billes nous invitent au voyage. J’aimerais parfois me cacher, renverser toutes ces couches. Je dois prendre soin de moi, écouter ma pulsation sans détournement.
P.
*
(à lire au rythme des claves ou d’un petit tambourin… ou/et debout en marquant la pulsation
avec les pieds)
Toum Tak ton visage
Toum Tak tes yeux
Renverser les mots
Ton voyage Tak Toum
Ton pouvoir Tak Toum
C’est ça la pulsation
Pour faire une chanson
Toum Toum multitude
Tsoin Tsoin c’est le soin
Cacher coucou
Coucou cacher
On est tout ébouriffé
Au détournement tu mens,
Mens-tu au détour maman ?
Man
*
Devant la multitude des visages ébouriffés, prenons le soin de nous cacher dans le maquis du voyage. Le souffle du chamane donne la pulsation. Face au pouvoir des yeux, le détournement est impossible … renverser les rancœurs pour faire chanter les cœurs !
G.
*
Au cœur du voyage
pouvoir des visages,
multitude ébouriffée,
sans soin ou bien coiffés !
Détournements et pulsations,
sans haine ni passion,
se cachent les yeux,
renversent les cœurs
encore jeunes et déjà si vieux,
dévisagent la peur,
détournent les yeux...
JL
*
Ils chantaient.
Une ample pulsation renversait leurs yeux aux étranges pouvoirs.
Leurs visages venaient de ces pays cachés, ébouriffés de légendes, de mystères et de soins hypnotiques.
Ils chantaient.
Tout au long du voyage.
Ils chantaient.
Et cette multitude de sons et de vibrations mettait un baume ocre au détournement de nos vies.
Da.
*
La maison du chef est au centre de la vie de tous et tous les chefs sont sympas. Tous sont sympas parce qu’il n’y a plus de chefs et la maison du chef est la maison de tous. La multitude a renversé le pouvoir et le cœur, la fête et le rire sont revenus au centre, chaque visage irradie de joie ébouriffée. Nul n’a besoin de cacher sa pulsation de vie aux yeux d’autrui, chaque rencontre est un voyage dans le soin à l’autre et il n’y a plus de détournement de quoi que soit puisqu’il n’y a plus rien à détourner.
Il y aurait dit-on des chefs pas sympas qui auraient pris le maquis pour comploter la mort et le désert mais ce n’est qu’une légende urbaine pour faire peur aux enfants et c’est raté, les enfants n’y croient plus. La vie est belle !
C.
*
La multitude ébouriffée
cache ton pouvoir de soin
à tes propres yeux.
Une pulsation dans le cœur
te pousse
à renverser ce détournement.
Voilà le voyage vers ton vrai visage.
O.
D.
Ocre_vagabondage_fertilité_semence_rêve_estival_
moissons_bestiaire_envie_lignée_labeur
*
En ce temps estival, ou l’ocre avait tout gagné, le laboureur avait déjà jeté ses semences. L’envie de vagabondage était éteinte par l’ampleur du labeur. Comme les gens de sa lignée, il œuvrait pour la fertilité du champ et la moisson future. Le bestiaire de ses rêves attendrait pour la sieste dans les blés coupés.
M.
*
Fruit du labeur de lignées de paysans et grâce à la fertilité des semences, voici que s’annonce l’ocre moisson estivale. Envie de vagabondage ? non, il n’est plus possible qu’en rêvant, sous l’œil attendri d’un bestiaire protecteur.
B.
*
Prenez un rêve bien ficelé. Un de ces rêves dans l’ocre estival, propice aux vagabondages qui font envie dans la lignée des bestiaires du Moyen Âge. Et bien avec un peu de labeur, de semence et de fertilité vous en ferez une moisson d’abondance et de jubilité.
S.
*
ils rêvent
comme tous les enfants
femme et homme
sont en vagabondage
sur les moissons ocres
le labeur des semences est achevé
Dame Fertilité guette l'heure estivale
la lignée des sirènes
répond aux envies de la Terre
dans son bestiaire
l'animal rit
O.
*
Je fais souvent ce rêve inspirant...
Le labeur des semences a laissé place au vagabondage et à la fertilité, le temps des moissons a laissé place aux envies. Je vogue et glisse sur la lignée de mon bestiaire intime …
Songe ocre d'une nuit d'été.
G.
*
Je rêve en ocre, le vagabondage de la semence conduit à la fertilité et les semeurs endormis dans la chaleur estivale n’ont que faire de ce labeur de moisson. Ils sont en vie, paisibles, allongés l’un contre l’autre, heureux. Ils ne songent pas à leur lignée, ils sont juste là, allongés l’un contre l’autre. À côté des bêtes sauvages et des esprits de la forêt, ce bestiaire qui les garde des mauvais esprits.
Man
*
Moissons estivales.
Le soleil nous mate dans notre sillon, chacun son rang, au milieu de cette fumée ocre, à garder sa lignée. Ensemble pour aller plus loin. Ensemble en rêves qui nous servent de vagabondage.
Et quand le repos se fait sentir, nous sentons la fertilité de notre labeur. Chaque semence soigneusement récoltée nous rassure un peu plus. Chaque grain, l’un après l’autre.
Dans un bestiaire, nous serions des fourmis.
P.
*
L'ocre de la terre,
l'or des moissons,
estival bestiaire
du rêve après labeur.
Vagabondage du rêveur,
fertilité de l'esprit,
semence de l'envie,
il oublie sa raison
dans l'or des moissons.
La lignée du semis
mène à l'horizon...
« Courbe l'échine !!! »
À l'atelier comme à l'usine,
dans les champs ou à la mine,
lâche l'outil, fait une trêve,
et dans tes songes, dans tes rêves,
va où mène l'horizon
et délaisse ta prison !
JL
*
Gestes amples
courbures des corps
L'ocre des vagabondages s'effiloche en labeur.
Un bestiaire têtu écrase la fertilité de ton rêve estival.
Gestes amples, endormis dans l'été
Une lignée de vie :
Semences.
Da.
*
Dans ses rêves, se déploie tout un bestiaire tiré des vagabondages de l’enfance : faucons solaires et vache acidulée lui font oublier le labeur et prendre de la hauteur. Fuir pour un temps les champs lourds de la mémoire, l’envie de fertilité des aïeuls, leur semence ocre qui tache encore la lignée d’un désir de moissons à perpétuité, la terre qui retient les racines et ne laisse nul lui échapper. Naître, faire naître et mourir, tracer des sillons, la fourmi même estivale comme une cigale ne peut survivre hors de la fourmilière.
C.
*
Ma lignée s’offrirait bien une moisson estivale.
Le bestiaire de mes démons s’offre un petit vagabondage dans les ocres des mes Terres.
Quel labeur de faire toutes ces semences, germes des lueurs que vous m’avez léguées !
Athéna veille et Déméter souffle pour la fertilité de ces legs.
D.
Man.
Esprit_abstraction_envol_Frida_se recueillir_ouvrage_ravi_
portail_spirale_ascension_croisée
*
Frida, l’incandescente.
Tous les portails laissent passer ta lumière, pour une ascension à la croisée de tous les cieux.
Ton esprit grimpe en spirales. Je suis ravie de t’écrire. Ton ouvrage est un envol. Je me recueille vers l’abstraction.
M.
*
Envol, ascension de l’esprit en une spirale croisée, portail ravi à l’abstraction, les femmes sont à l’ouvrage et Frida se recueille, à sa façon.
B.
*
Le visage ravi, Frida se recueille. Le portail, s’est ouvert sur une spirale endiablée, une ascension croisée. Son esprit, s’abandonne à l’abstraction. C’est l’envol. C’est de la belle ouvrage.
S.
*
Les spirales croisées de la Roue de Fortune poussent à une ascension de l'esprit.
D'abord, se recueillir dans l'abstraction de l'ouvrage.
Puis, comme Dame Frida, passer le portail de l'envol !
O.
*
Je suis ravi de ce portail en spirale ! Mon esprit peut enfin prendre son envol et la distraction de Frida m'a mit du cœur à l'ouvrage. Nous sommes allés nous recueillir à la croisée des chemins, juste avant d'entamer l’ascension des cimes.
G.
*
À la croisée des chemins, j’ai rencontré Frida.
Je me suis recueillie, ravie, devant son ouvrage.
Par la suite, j’ai gravi les marches et je suis entrée dans le Temple. Au cœur du transept, un portail s’est ouvert. J’ai fait taire mon mental, fait abstraction de mes pensées.
J’ai goûté à l’Envol, l’ascension en spirale, lente et délicieuse, l’ivresse de la Grâce ! Avec des ailes toutes douces en plumes blanches de cygne qui m’ont poussé dans le dos...
Les aiguilles du temps ont tourné. Vanité.
Mais moi, je m’en fous, car j’ai ramené un bout d’écorce du paradis !
D.
*
Frida … que regardes tu, Frida ? « Le ciel, me répondras-tu, laisse moi prendre mon envol ». Je sens mon esprit s’emballer, une spirale m’enivre et me porte haut. Ton regard suit mon ascension et dessine un sourire ravi sur ton visage. Mais elle est là, à l’orée du portail, encapuchonnée de sa lumière. Elle, qui se recueille en faisant abstraction de nos regards croisés. Elle, qui en toute sérénité, continue son ouvrage.
P.
*
Envol de l'esprit de Frida,
spirale de l'ascension,
ravie de l'abstraction
elle se recueille sur l'ouvrage,
le portail de son âme
à la croisée de nos cœurs...
JL
*
Tu rêvais, Frida, ton esprit se recueillait, ravi. Tu fixais la croisée.
Une spirale de bleu prenait son envol vers ton âme.
Ton ouvrage, à tes pieds, disait ta passion de l'histoire, des fils et des laines.
Aucune abstraction. C'était l'ascension permanente de ton acte créateur.
Un portail ouvert sur la liberté.
Da.
*
L’esprit de Frida prend son envol et se laisse emporter, ravi, dans une spirale d’abstractions. Dans son ascension, il traverse les riches croisées de son imagination et atteint le portail de l’illumination. La vie et la mort y dansent ensemble, chacune éclot de l’autre dans une fulgurante palette de sensations, les fruits de la douleur sont tout aussi délicieux que le bleu des anges. Agenouillée, l’âme de Frida se recueille et reprend son ouvrage : peindre, peindre et peindre encore.
C.
*
Frida me fascine, son esprit voyage dans les profondeurs de son être. Comme l’enfant sauvage elle poursuit son ascension sans lâcher son ouvrage malgré les clins d’œil de la mort.
Pas d’abstraction sous son calame, la terre la ravit, l’envol de l’aigle aussi, enchantée par le goût de la papaye mûre, emportée par la fulgurance de la spirale de l’amour. Elle se présente au portail de l’ange gardien et se recueille nonchalamment à la croisée de ses chemins créatifs.
Man
P.
Dispute_roue_langueur_ascension_correspondance_éclat_volume_
charnel_sauter_morale_puzzle
*
La roue des doux sentiments était en panne. Les correspondances s’étaient espacées. Le charnel et ses éclats viraient à la morale. Peu de place en ces temps à la langueur. Bientôt, ils allaient sauter dans une dispute en ascension avec toujours plus de volume qui provoquerait un puzzle de déflagrations.
M.
*
Il va sauter ! Et aucune correspondance ne pourra être établie entre ce geste et la raison de son ascension. Est-ce le volume des éclats de voix de la dispute ? La langueur charnelle qui se dégage du mur, échappant à toute morale ? Ou la roue du destin qui a tourné dans le mauvais sens sans qu’il ait pu reconstituer le puzzle de son existence ?
B.
*
– Rends-moi ça
– Non, je garde le puzzle
– Tu as déjà la correspondance.
La dispute avait pris du volume. Ils étaient loin leurs rendez-vous charnels, leur longueur avait volé en éclats. Tout était source de conflit, la morale ou la couleur du ciel, tout était chaotique comme une roue qui saute sur un chemin cabossé. Les mots alimentaient leurs maux et les lettres s’envolaient dans une ascension meurtrière. Dommage, les choses avaient bien commencé.
S.
*
Baissez le volume,
avec vos disputes !
Sautez plutôt sur les puzzles de la morale,
et préférez les langueurs charnelles !
Elles promettent l'ascension vers d'autres éclats...
… sur les roues de jubilatoires correspondances.
O.
*
Psychanalyse du grimpeur
Ou l'art de la chute
Je veux sauter dans le vide
Les pièces du puzzle ont perdu leur éclat
Il n'y a plus de correspondance
Et dans la langueur de l’ascension
La morale a laissé place à l'absurde
Je me souviens vaguement d'une dispute
D'une descente aux enfers
Et le souvenir charnel
D'une montée de volume
G.
*
Je saute à pieds joints dans la Roue de ma Vie.
Le petit singe logé dans ma tête la fait tourner tellement vite qu’autour de moi il n’y a que disputes et éclats.
La morale me coince dans le moyeu et la roue ralentit. Mais ça ne va pas non plus car je suis coincé et ça ne circule pas.
Je mets un pied dehors et j’embrase la voltige ; le Vent me porte et je goûte la langueur charnelle des indicibles.
Je continue à tourner avec ma Roue, les mains cette fois bien accrochées et là, la tête en bas, je vois dans les rayons de ma Vie tous les guides à mes côtés.
Quoi ? Mais vous étiez où ?
Bon, je rassemble les pièces du puzzle, mon écartèlement de Jean Petit, j’augmente le volume de ma clairvoyance et c’est parti pour l’ascension.
J’entame une correspondance avec moi-même, mon moyeu et mes jeux, eux et moi et puis voilà !
D.
*
Le volume était assourdissant, une dispute avait éclaté dans la cour et nous n’entendions plus rien.
J’étais allongé sur mon lit, la roue du ventilateur tournait, tournait, tournait, l’éclat des carreaux était féérique, étalé dans la langueur de l’été, voilà comment j’étais.
Rien à faire, plus rien à faire, j’avais raté ma correspondance pour Barcelone et l’idée de sauter dans un bus de remplacement ne m’avait même pas effleuré.
Après cette fulgurante ascension dans ma nouvelle entreprise où j’avais écrasé, sans aucun soupçon de morale, tous les concurrents à ce nouveau poste, j’étais enfin arrivé à mes fins.
Je profitais de ces instants suspendus, prendre le temps de terminer mon puzzle que j’avais abandonné depuis des mois… peut-être ou alors juste être là étalé sur mon lit, dans la chaleur de cet été torride, et déguster mon café frappé comme un instant charnel.
Man
*
Dans un éclat charnel
comme un éclat de shrapnell,
éclate la dispute, saute la mine.
Ascension de l'obus,
dispersion du puzzle,
ni règles ni morale...
Expansion du volume,
cris et pleurs,
sans repos ni langueur...
La roue du temps passe,
la correspondance s'efface,
la rancœur prend sa place...
JL
*
La dispute leur avait sauté à la gorge. Mais la morale était sauve : pas de correspondance douteuse cachée dans les puzzles ou les placards. Seulement l'éclat de leurs cris, volume au maximum. Finies les langueurs charnelles, l'ascension du plaisir. La roue avait tourné.
Da.
*
« Je te dis que c’est A B C D E F G, un point c’est tout, c’est le b.a.-ba, la correspondance de l’éclat et du volume de la roue de vie est la seule façon de sortir du puzzle de la langueur.
- Et moi je te répète que pour faire sauter la morale, il faut être capable d’abord de schtroumpfer l’intelligence et que c’est l’éclat de mon volume charnel qui permettra l’ascension hors de ces ridicules disputes sans quoi jamais nous ne pourrons transformer le puzzle en œuvre !
- Et moi, je répète que c’est A B C D E F G pour sortir du cercle et reboucher les cases !
- Tu m’exaspères ! Alors bon, moi je te dis agsugle pitipoūūū arheu et je repars dans ma grotte ! Je te laisse avec ta roue de musée mort et ton alphabet d’imbécile ! »
C.
*
Une dispute. Des mots volent en éclat et morcellent le puzzle contre toute morale.
« Faisons la roue, comme les paons », propose-t-il.
« Ah oui, et nous pourrions sauter à cheval aussi », propose-t-elle.
Une langueur s’installe et met un tiède dans leur correspondance.
« Et pourquoi pas une ascension en dirigeable ? », propose une autre elle.
Le volume est à son apogée, les derniers « ils » s’invitent dans une union charnelle.
P.
G.
Renaître_terre_sang_ventre_attente_civilisation_
passé_moule_filiation_peau_mourir
*
Il faut attendre, que la terre tourne et encore pour que les moules de la filiation opèrent. Le sang-chaud, le ventre rond qui tend la peau vont faire renaître. La terre avec les civilisations et leurs passés seront ainsi nourris.
M.
*
Les civilisations ne meurent pas. La terre est leur moule, elles renaissent du passé, dans les ventres en attente, sang et peau témoignent des filiations.
B.
*
Mourir pour nourrir la terre. Ils sont en rang sortis du ventre de la terre, sortis du moule de la filiation, sortis de cette civilisation passée, dans l’attente que le sang colore leur peau et aujourd’hui renaitre.
S.
*
Au fil des civilisations qui peuplent la Terre,
les armées de clones,
issus du carcan d'un moule unique,
tournent autour du ventre dans l'attente d'une filiation.
La peau y abrite l'enfant qui doit renaître.
Dans son sang, le passé va mourir.
O.
*
Naître aujourd’hui pour renaître demain.
À quoi bon ?
Peut-on sortir du moule tout en restant coincé dans sa filiation ?
Voilà une vraie question de civilisation.
Mon sang offert à la Terre et mon ventre qui a faim
Ne sont contre toute attente qu’une peau qui mourra demain.
D.
*
Je meurs de soif
Tu as la peau douce
Cette filiation est coincée sur les bords du fleuve indien
Le moule se trouve dans le palais jaune près de la tour au toit bleu vert
Le passé était couleur de fraise mais la civilisation mongole avait tout délavé
Mon grand-père et moi sommes dans la file d’attente
Le ventre de la terre est chaud, son sang danse et tournoie comme une danse
sacrée
Je sais maintenant qu’il va renaître…le temps de la couleur de fraise.
Man
*
« Re-naître » … ce mot tape entre ses oreilles et fait pulser son sang. Comment changer sans repasser par la terre ? Car c’est de son ventre que jaillit chaque civilisation. Des entrailles de la mère en attente que nous arrivons pour... mourir.
Un frisson parcours sa peau. Il vient du même moule, il appartient donc déjà au passé. « Re-naître » … en fait, comment changer sa filiation !?
P.
*
Renaissent du passé
une armée de guerriers,
du ventre de la terre
surgissent les mystères.
Sans peau, ni sang, ni viscères,
tous du même moule,
la multitude, une foule,
sans crainte de mourir
ni même de pourrir,
sans attente, sans espoir,
ni sens, ni filiation...
Au néant de l'histoire,
a disparu de nos mémoires
l'antique civilisation...
JL
*
Dans le ventre de la civilisation
j'ai vu renaître le sang des hommes et celui du passé.
La terre était le moule du courage et de la filiation
Mourir n'était qu'un songe
Toute peau portait l'attente d'une ivresse.
Da.
*
Dans le moule du monde, d’innombrables civilisations ont vu le jour et ont vu naître et mourir et puis renaître encore quantité d’êtres humains. Chaque génération, dans l’attente d’un futur qui éclairerait ou absoudrait le passé, suit le cours du sang de la terre au ventre et du ventre à la terre sans jamais tirer la leçon qui sortirait l’humanité de son cercle de destruction. Un cœur cherche à percer chaque peau, de filiation en filiation, douleur et ignorance sont transmises et dans le moule du monde, la Terre agonise.
C.
*
Mourir à soi et renaître à la terre
C'est ainsi que je veux fêter mon anniversaire
Le passé, pas si loin, coule dans mon sang
Mais l'armée des ancêtres reste dans le rang
Alors pour sortir du ventre et s'échapper du moule
Je fuis tant qu'il est temps les clameurs de la foule
Et loin de toute attente, de toute filiation,
J'entends mugir sous ma peau le choc des civilisations
G.
JL.
Harmonie_esprit_trésor_inspiration_sérénité_totem_deviner_
byzantin_pudeur_équilibre_prière
*
Elle était inspirée la paysanne byzantine, appuyée sur son totem, véritable trésor de ses ancêtres. Chacun percevait, l’harmonie, l’équilibre de sa prière. Elle, par pudeur, ne pouvait deviner la sérénité qu’elle dégageait et la force des esprits en ce moment sacré.
M.
*
Tel un trésor byzantin, l’équilibre entre l’esprit et le totem provoque l’inspiration et la sérénité. Et derrière cette harmonie, on devine la pudeur, comme une prière.
B.
*
Un dicton byzantin prétend que
« L’harmonie est un trésor pour l’esprit ».
À voir son visage nappé de dorures, je ne peux penser le contraire. Ses yeux qui regardent avec pudeur des icônes en équilibre, laissent deviner que son totem profane alimente ses prières.
« La sérénité est une source d’inspiration ». C’est un autre dicton byzantin qu’une femme tenant un bâton m’a confié avec amour.
S.
*
derrière la pudeur
se devinent
une prière byzantine
un totem de sérénité
des trésors d'harmonie
un esprit d'équilibre
tous
mènent à l'inspiration
O.
*
Inspiration
Harmonie et équilibre
Sérénité de l'esprit voué à la prière
La sensibilité du poète
Clouée au totem de la pudeur
Laisse deviner un trésor byzantin
G.
*
Où trouver l’inspiration ?
Dans la prière au lever du jour qui se mêle à la rosée du matin ?
Dans le totem ancestral qui fait tenir droite ma colonne ?
Dans la feuille d’or byzantine déposée sur la mandorle divine ?
Ma foi s’aiguise par le jeu
Sous la coupole ma voix va chatouiller les cieux
Et ses angelots rieurs.
Et vous savez quoi ?
Ils n’attendent que ça !
Je sors de ma pudeur. Terre et Ciel ne font qu’un.
Je prends mon bâton de pèlerin, je vogue sur les chemins, boussole à la main.
J’ai cherché l’équilibre et j’ai trouvé l’harmonie.
J’ai cherché le trésor au pied de tous les arcs-en-ciel.
Sérénité, tu m’as trouvé.
D.
*
La beauté est harmonie, elle se devine dans chaque geste.
Chaque esprit vivant la recèle comme un trésor intérieur.
À chaque inspiration, elle est une prière, sans pudeur, en équilibre sur deux pieds
comme le totem du dieu Habé et la déesse au bois grisé.
La beauté est assise dans la sérénité du potier, au fond de la forêt d’Abéné près
du monastère byzantin.
Man
*
Loin de là, les hommes et les femmes vivent en harmonie. Non content d’être des faiseurs d’esprit, elles et ils naviguent en sérénité dans un équilibre subtil. Un mélange épicé dénué de pudeur, qui nous laisse deviner une inspiration divine. Ceci est leur trésor, le sacré comme fourreau et l’amour en guise de glaive.
Leurs totems sont fait d’argile qu’elles et ils remodèlent joyeusement en prières.
Ces paroles vous font vibrer ? Alors n’hésitez plus, appelez dès maintenant et réservez votre séjour Byzantin !
P.
*
Tu ne verras jamais ces navires byzantins
ramenant des trésors
Tu regardes ailleurs
dans la pudeur de ta prière
Les cloches t'appellent
dans l'harmonie des anges
Tu n'es plus que sérénité
Tu devines, derrière le Totem,
l'inspiration, le Souffle de vie
Ton esprit en équilibre accueille l'Instant.
Da.
*
La Byzantine, elle se tient au centre, en équilibre et puise son inspiration dans le trésor que se transmettent les femmes de sa famille de génération en génération. La mère droite comme un totem, pilier autour duquel se créé l’harmonie. L’esprit du vivant et la sage sérénité se devinent à travers les gestes, l’amour bat la mesure, force et pudeur rassemblées dans le secret d’une prière qui remonte le cours des siècles. Orient et Occident frottés l’un à l’autre jusqu’à se polir comme pièces d’or glissées sous la langue des morts. Ancêtres voyageuses qui ont ramené jusqu’au centre où elle se tient en équilibre, la Byzantine, tout une malle de tissus d’histoires et de mémoires et chaque fille reprend le fil là où sa mère l’a laissé.
C.
*
De l'antique vérité
est venue l'harmonie,
byzantine divinité,
prière et sérénité...
Dans la pudeur du totem,
équilibre de l'esprit,
on devine le trésor,
la sage inspiration...
JL
B.
Siroco_oisiveté_grenadine_création_s’amuser_rouge_
pulsion_désir_cycle_épure_désert
*
Le désir emplit le désert. L’oisiveté prit une couleur rouge grenadine. Le Siroco, s’amusait de pulsions répétées. Le cycle de la création était advenu. Un vélo très épuré traversa la piste.
M.
*
Assise sur le banc, tu t’amuses dans ce désert et purée le Siroco souffle sur ton désir grenadine. Ton oisiveté alimente ta création. La pulsion t’entraîne dans ce tourment rouge et le cycle recommence au rythme du soufflé de l’accordéon, assise sur le banc…
S.
*
grâce au sirocco
l'épure du désert
le désir suit des cycles
tantôt s'amuser avec la pulsion rouge de la création
tantôt
l'oisiveté grenadine
O.
*
J'aime l'oisiveté ! J'aime m'amuser !
J'ai trouvé dans le désert la pulsion du désir. Le cycle des vents façonne et épure mon besoin de création. Sirocco inspirant pour mes passions rouge grenadine !
G.
*
Si le Sirocco vient du désert
Mon désir naît des rouges pulsions de la Création
Accordéon, poil au menton !
Mais si la grenadine ne vient pas de la grenade,
Je veux bien épurer ma recette de piperade.
Et m’amuser avec les cycles changeants de l’oisiveté et du “ben cette fois c’est promis, j’arrête de procrastiner !”
Poil au nez !
D.
*
Petite Louise boit sa grenadine dans le pré plein d’herbes vertes ; sa jolie petite robe rouge épouse ses épaules arrondies, elle est super contente d’avoir un papa spécialisé dans la vente de cycles mais un peu triste car il est parti en voyage au pays du vent Sirocco. Ça ne l’empêche pas de s’amuser toute la journée face à l’épure réalisée par sa maman qui, elle, est architecte. Sa maman est la championne de la création de maison en bonbons et son papa champion de la
marche de nuit dans le désert.
Louise, elle, elle a plein de désir de vivre et de sourire, la pulsion du jeu est permanente et ne lui laisse aucun moment d’oisiveté.
Man
*
Le désert s’élance devant elle. Elle pose son cycle en béquille et s’arrête pour souffler.
Tout est rouge, brûlant. Son corps aussi. Cette chaleur fait monter ses désirs et ses lèvres sont couleurs grenadine. Elle a envie de s’amuser, de se laisser aller à ses pulsions.
Dans ces moments, elle a un pouvoir de création qui la dépasse et la fait chavirer.
Elle ferme les yeux, laisse ses mains aller vers l’oisiveté et son imagination se débride.
Le voyage commence ici, une épure érotique, chaise longue et verre de sirocco.
P.
*
Du cycle de la création,
du désir de la pulsion,
du désert de la passion,
le Sirocco épure la raison.
Oisiveté ? S'amuser ?
Le bandonéon bouge,
le banc aux néons rouge,
Iles Grenadines,
ou piles de bobines ?
JL
*
De quelle épure étrange viens-tu, beau Sirocco ?
De quel rouge désir rapportes-tu le désert des pulsions,
l'oisiveté du givre ?
Es-tu cycle cruel, création grenadine ?
Ou bien t'amuses-tu, dans ton âme enfantine
à faire guerroyer pour toujours nos passions ?
Da.
*
Dieu installé sur son coussin de sirocco, sirote dans sa grande oisiveté, une délicieuse et divine grenadine. S’étant beaucoup amusé déjà avec sa création, il n’a plus beaucoup de désir ni de pulsions, le rouge du sang de son fils, de la passion et de la fête commence à l’ennuyer. Il songe à entamer un cycle entièrement nouveau et commence à tracer l’épure d’un vaste désert de néant reposant.
C.
*
Dans le désert, le sirocco s’amuse de notre oisiveté. Mais dans cette épure de nature, pulsions et désirs alimentent le cycle de la création et révèlent la nécessité de colorer la vie en rouge intense, comme une grenadine.
B.
Ma.
Regard_fenêtre_souris_dévorer_voir_saugrenu_invraisemblable_
cauchemar_hors_tempête_espace
*
Hors de tout espace rationnel, des souris saugrenues ont vu par la fenêtre, dans les regards dévorés de frayeur, se dérouler le cauchemar d’une invraisemblable tempête.
B.
*
Ce jour-là, la tempête déchira l’espace à moins que ce fut le contraire. Tout dépend du regard que tu portes sur cet invraisemblable cauchemar. Par la fenêtre tu vois des souris en T presque hors champs et alignées, prêtes à être dévorées par ton appétit saugrenu.
S.
*
La souris fuit,
hors espace,
les cauchemars des tempêtes invraisemblables
qui la dévorent.
Ouvrir la fenêtre,
et s'offre à voir
le saugrenu du moindre regard.
O.
*
C'est quand même invraisemblable et saugrenu de se faire dévorer par une souris ! Et tout ce que tu as pu voir en ouvrant la fenêtre, cet espace infini, ces regards oppressants... une tempête hors norme !
Putain de cauchemar !
G.
*
Dans ton regard, une fenêtre s’ouvre sur moi-même; miroir invraisemblable qui m’emporte hors du temps et de l’espace.
Où suis-je ? En quelle partie saugrenue de mon être ?
Je me vois morcelée, abusée, désossée, flottante avec la tempête qui s’abat sur ma tête, et sur celle de la petite souris en train de dévorer cette chaussette qui flotte elle aussi à mon pied…
Mais bon sang ! Baissez le rideau de la fenêtre du monde !
J’ai détourné les yeux. Le cauchemar s’est tu.
D.
*
D’un regard je la trouve sexy.
La souris aime les sushis.
N’est-ce pas un cauchemar l’idée de ne pas y voir ?
Dans l’espace de mon cœur
Il y a une fenêtre, et je vois.
Invraisemblables les oreilles de ce monstre !
Quelle idée saugrenue m’est venue à la vue de ce chevelu, hors de moi tout commentaire…
La tempête fait rage, je suis dévorée par Mickey !!!!
Man
*
Le temps se suspend. Une fenêtre s’ouvre hors de l’espace. Au début, un peu flou, le regard se précise, invraisemblable.
Toujours ce même cauchemar qui continue à me dévorer. L’impression d’être une petite souris au milieu d’une tempête. Une petite souris nue qui se cache sans se voir .. une petite souris saugrenue.
« Bouhouhou… » Minnie m’a quitté !
P.
*
Dans la fenêtre du regard
tempête et cauchemar,
l'espace d'un instant
une fraction hors du temps
saugrenu espoir
invraisemblable à voir,
la souris dévore le rat des champs !
JL
*
Invraisemblable cauchemar !
Hors les regards le fenêtre est muette,
saugrenue comme cette souris qui dévore l'espace,
cette tempête qui s'allume
dans les yeux énucléés de tes songes.
Da.
*
Elle se penche à la fenêtre et ce qu’elle voit est vraiment invraisemblable. Ce n’est pas possible, se pince-t-elle le regard, je dois faire un cauchemar ! Qu’est-ce que c’est que ces Mickey qui dévorent les couleurs et les régurgitent hors des cases. Ces souris saugrenues qui se multiplient dans l’espace à vue d’œil exorbité, déchiquètent tout ce qui leur passe entre les dents. Oh tempête du grand n’importe quoi ! Marie a mal à la tête, tout se confuse et fusionne et elle voit passer sa chambre haut dans le ciel, jamais elle ne parviendra à regagner son lit !
C.
*
Andy tu l’as dit. Tes souris sont en baudruche. Les cauchemars sont saugrenus à ta fenêtre. Pas de regard comme ça, je voudrais te voir dans cet espace sans l’invraisemblable. Tu peux me dévorer dans cette tempête hors du réel.
M.
S.
Mosaïque_recyclage_tulipe_souriant_ouvrage_éclaté_multiple_
main_fractale_foisonnement_service
*
Le service fut un foisonnement souriant, de mains ouvertes, tendues, porteuses de tissus ouvragés, de tulipes cueillies et proposées en mosaïque fractale.
Le recyclage est à l’œuvre, en sourires éclatés et multiples.
M.
*
De multiples mains tendues offrent en souriant une mosaïque de tulipes. Serveurs et servis s’ordonnent dans un foisonnement ouvragé au service d’un recyclage éclaté, tel une fractale.
B.
*
sur un foisonnement de tulipes
et leur jaune souriant
la mosaïque des mains
dans leurs multiples services
le recyclage des dentelles
éclatées en fractal
le tout vibre sur un tableau ouvragé
O.
*
Foisonnement fractal au service du recyclage. Mosaïque de visages souriants et de mains multiples.
C'est la panique ! Envahi par l'angoisse, je ne sais plus quoi dire !
Mémoire éclatée, la cervelle en dentelle, labyrinthe oppressant, le dédale ouvragé m'inspire la fuite.
Ou alors m'allonger dans un champs de tulipes.
G.
*
Es-tu homme ou girafe ?
Tulipe ou perle de pierre ?
Dentelle ou parchemin ?
Dans ce fractal, multiple et éclaté,
Il est un foisonnement de mains ouvertes
Prêtes à rendre service.
Souriante mosaïque, recyclage joliment ouvragé,
Je vous le confirme : on peut y arriver !
D.
*
La main caresse les tulipes jaunes, l’homme frémit à son contact et son cœur est souriant.
La main dessine un motif ouvragé : courbes, lignes, nœuds, les possibilités sont multiples.
La main peut aussi faire du mal et éclater le cœur de la girafe en gardant le sourire.
Elle sait aussi rendre service et apporter sur un plateau, une boisson qui pétille. Les gestes
sont mosaïques, du plus doux au plus cruel, le foisonnement est immense et le recyclage
indispensable. Une fractale se dessine sur le papier mais que vient-elle faire ici ?
Man
*
Visages souriants éclatés qui donnent naissance à la tulipe en mosaïque. Le foisonnement des pétales aux reflet fractal, s’enorgueillissent de services multiples aux mains ouvragées.
P.
*
Mains et regards,
foisonnante fractale d'une mosaïque éclatée,
souriant recyclage au service ouvragé,
dans les pages multiples fleurs de tulipes,
mains et regards, bouches et lippes.
JL
*
Tant de visages éclatés dans ce foisonnement fractal !
D'où sortent-ils, solitaires, multiples et souriants ?
De quelle mosaïque de dentelles, de quel recyclage de sons et de couleurs ?
De quelles servitudes de services ?
Leurs mains se tendent et s'appellent dans une Babel ouvragée de tulipes.
Da.
*
Mosaïque de visages offerte comme bouquet de tulipes multicolores, visages souriant et foisonnement de mains tendues, ouvrage éclaté de l’humain dans ses multiples activités de service, recyclage de la joie inconditionnelle : de chacun naît une fractale de bienfaits, tout est simple et beau comme pelage de girafe.
C.
*
Les champs de tulipes obéissent à de multiples équation, tout comme les mosaïques, les fractales, les lignes de la main, les napperons ouvragés en papier éclaté, le foisonnement des drapés, les projets de recyclage. C’est trois francs pour le service, dit-il en souriant.
S.
C.
Fuite_renversant_gémellité_âme_drame_fauve_volume_drapé_
volcanique_astral_recommencement
*
Elles s’enveloppèrent dans un drapé, renversant et astral. La gémellité de leur âme ne faisait pas de doute. Celle-ci prenait du volume. Elles couraient vers un drame volcanique et fauve. Pas de possibilité de fuite, mais un recommencement par le feu.
M.
*
Le drame se joue à plein volume, volcanique. Tandis que les âmes, dans un éternel recommencement, s’échappent du drapé astral, devant la gémellité renversante, s’opère la fuite du fauve.
B.
*
L’âme et le drame ont des liens de gémellité renversants. Leurs origines sont volcaniques ou astrales suivant les théories de la fuite en avant, comme un fauve drapé dans l’ultime recommencement. Que diable !
S.
*
Une fuite astrale malencontreuse...
… et c'est le drame du fauve
renversant la gémellité de ton âme.
La clé du recommencement
est de draper ta nature volcanique
dans tous les volumes nés de tes écrits.
O.
*
Le volume drapé de ton âme fauve n'a d'égal que la gémellité volcanique du drame de ta fuite. Renversant recommencement astral !
G.
*
Que diable vas-tu chercher dans les méandres de l’âme ?
Le fauve tapi derrière toi te guette, au moindre faux-pas, c’est le drame !
La fuite en avant est vaine.
Le pont lunaire qui se dresse devant toi t’emporte vers l’astral, mais demain, c’est l’éternel recommencement…
Le silure drapé d’écailles aux reflets volcaniques prend du volume et son Envol.
Il a dérouté le félin, renversant, non ?
Ton double acrobate fait un pied de nez au vertébré.
Gémellité.
Dans le brasier intérieur, tu l’as enfin retrouvé !
D.
*
La gémellité est un drame qui empêche toute fuite. L’âme des deux êtres est irrémédiablement drapée l’une dans l’autre. Chaque départ de l’un ou de l’autre est un moment volcanique, leur corps astral reste lié, ils ne peuvent pas se séparer. Chaque pas est renversant comme un fauve prêt à bondir. Même un casque intégral ne suffit pas à s’isoler de leurs cris déchirants si on vient à les séparer, rien ni personne ne peut les séparer, pas même le Cheval Renversant, ni le poisson Recommencement
Man
*
« Au feu ! »
L’alarme est déclenchée, renversant son lot de drame au passage. Certains fauves prennent la fuite. D’autres, drapés de silence, y voit un recommencement.
Une âme volcanique se sentirait à son aise. Et dans son volume astral, le diable qui s’est fait tirer la queue, se découvre une part de gémellité avec la lune.
P.
*
Lapis-lazuli et jade,
gémellités cosmiques,
âmes sœurs volcaniques,
gemmes délitées,
météorites astrales
dans un éternel recommencement...
Fuite du fauve
qui hume le drame
et vite se sauve,
volutes et volume du feu,
d'un renversant dieu
drapé de flammes...
JL
*
Ton âme volcanique
a l'éclat renversant
de ce soleil en fuite
Un volume de feu et de diableries
Pour toi, oublieuse de ta gémellité,
c'est un éternel voyage,
un recommencement,
un drame fauve,
un souffle astral.
Da.
*
Le drame astral, vous dis-je, oui c’est arrivé cette nuit ! D’abord la caravane qui a pris feu et elle, elle a pris la fuite à cheval avec son chat. Un problème de gémellité de l’âme et un tempérament trop volcanique lui a fait foncer tout droit dans le drapé renversant d’une poubelle, où elle aurait dit chercher un peu de sérénité. C’était sans compter sur le diable qui passait par là à trottinette comme par hasard et le chat — véritable fauve en vérité — l’a pris pour une souris brune mais avant même qu’il ne puisse lui bondir dessus, une pluie d’énormes météorites provoqua bien avant l’heure le réveil du Bouddha. Le Poisson de la Fin des Temps a donc enclenché le grand recommencement alors que ce n’était pas du tout l’heure. Un drame astral, vous dis-je et de grand volume, on ne sait pas ce qu’il va se passer mais si j’étais vous, je mettrais mon casque.
C.
Et un grand remerciement à Jean-Luc et L'Oustal pour le chaleureux accueil,
on remet ça fin janvier ;-) :