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21/10/2017

Fragmentos audiovisuales de performances por Regina José Galindo

 

 

 

 

Revue Nouveaux Délits n° 58 (spécial Guatemala) - Luis Carlos Pineda

 

 

Deux des neuf poèmes de Luis Carlos Pineda publiés dans ce numéro bilingue, en collaboration avec Fuego del Fuego - http://fuegodelfuego.blogspot.fr/ - traduction de Laurent Bouisset. Lus par Cathy Garcia Canalès.

 

Versions originales :

En Guatemala todos somos deportistas

Todas las personas sin excepción
nadamos y salimos a correr
todos los días.
Nadamos contra corriente
y salimos a correr riesgos.
Nuestro deporte oficial:
                                        la vida.


*

Un hombre sale de la peor cantina del mercado Colón,
Una mujer duerme en esa banqueta bajo el sol de marzo
a medio día,
El hombre se aproxima, se sienta y coloca la cabeza de ella
en su regazo,
El hombre saca con sus manos sucias —y las uñas más—
Un octavo de aguardiente y le da el salvador trago,
La mujer despierta,
Se sienta, lo observa,
El hombre saca de su saco hecho más de mugre que de tela,
Una flor fucsia, radiante y recién cortada,
La asquerosa ciudad cambia de color,
La mujer la recibe, sonríe, derrama una lágrima,
El hombre la besa, la abraza,
Se acuestan y se duermen.
—Yo camino,
Rascándome el amor—

 

(c) Luis Carlos Pineda

 

 

 

19/10/2017

Revue Nouveaux Délits n° 58 (spécial Guatemala) - Regina José Galindo

 

 

 

Pays pour les hommes, un des 11 poèmes de Regina José Galindo publiés dans ce numéro bilingue, en collaboration avec Fuego del Fuego - http://fuegodelfuego.blogspot.fr/ - traduction de Laurent Bouisset. Lu par moi-même.

 

Version originale :

País de hombres

Me niego a pensar que éste
sea un país para hombres

parí a una hija
hembra
y a ella
no le negaré su derecho de piso

mi abuela se lo ganó a punta de trabajos
mi madre a punta de putazos.

Yo
mi sitio me lo sigo ganando a diario
yo soy yo pienso yo decido yo hago yo gano yo reacciono yo acciono.

No saldré a la calle vestida de hombre para sortear el peligro
y no dejaré de salir.

No andaré siempre acompañada para evitar que me asalten
y no dejaré de andar.

No tomaré horchata en las fiestas para no merecer que me violen
y no dejaré de tomar.

Yo parí a mi hija en un país hecho para ella
y aquí quiero que crezca

con los ojos abiertos
la consciencia abierta
en pleno derecho de su libertad.

 

(c)Regina José Galindo

 

 

 

24/06/2017

Avis de parution : Instantanés de Myriam OH - Délit buissonnier n°2, juillet 2017

  

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44 pages agrafées

 

tirage limité et numéroté

sur papier recyclé  

offset 90 gr

couverture calcaire 250 gr

 

textes de Myriam OH (Ould-Hamouda)

  

 

Myriam OH (Ould-Hamouda) voit le jour à Belfort (Franche-Comté) en 1987. Elle travaille au sein d’une association pour personnes retraitées où elle anime, entre autres, des ateliers d’écriture.  C’est en focalisant son énergie sur le théâtre et le dessin qu’elle a acquis et développé son sens du mouvement, teinté de sonorité, et sa douceur en bataille — autant de fils conducteurs vers sa passion primordiale : l’écriture. Elle écrit comme elle vit, et vit comme elle parle. Les textes que vous trouverez au sein de ce recueil ont servi de matière première pour un spectacle joué le 16.06.17 à Belfort : une performance "lecture dansée et jouée", l’expérience originale d’une rencontre entre trois univers : le langage verbal, celui du corps et celui des cordes, une tentative de communication spontanée.

 

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« Se tenir au bord du gouffre. En attendant le pire, et surtout le meilleur. En y croyant si fort, que le vide n'existe plus vraiment. Se tenir au bord du gouffre, malgré le vertige qu'il nous colle parfois, malgré cette peur dans le ventre, et la tentation de l'abîme souvent. Comme une urgence à être soi-même à chaque instant et d'en rayonner dans les moindres recoins du monde. Au fond, si on la regarde droit dans ses yeux qui louchent, la vie n'est rien d’autre qu'une comédie dramatique. » 

 

 

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 illustrations de Silvère Oriat

 

Codeur web de l’extrême, Silvère Oriat s’est à l’origine mis au dessin afin de rendre plus attractifs les sites Internet qu’il crée. Au fil du temps, cette activité de “gribouillage“ a finalement commencé à prendre le pas sur le pianotage de clavier... Si bien, qu’aujourd’hui, il réalise des jeux de société, ainsi que du dessin en relief sur des objets réalisés de ses propres mains ; comme pour prouver qu’il parvient (presque) à s’affranchir du monde moderne pour s’exprimer. À côté de ça, il est également musicien (bassiste) au sein d’un groupe de musique, histoire que ses oreilles soient aussi usées que ses yeux.

 

  

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 Des textes qui bousculent, qui réveillent, qui claquent au vent comme le pavillon pirate de la vérité toute crue, une vérité pleine d'amour pourtant, car on ne peut aimer véritablement que ce que l'on accepte pleinement, sans décorum, sans artifice, la vie, les gens, ces autres nous-mêmes, tels qu'ils sont, tels que nous sommes.                                   cg

 

 

 

10 €

  

à commander à

Association Nouveaux délits

Létou

46330 St Cirq-Lapopie

 

 

 

07/05/2017

Revue Nouveaux Délits n°57 - Grégoire Damon

Grand Corps Tremblote, un des poèmes de Grégoire Damon publiés dans le numéro d'avril 2017.

Lu par moi-même.

 

 

 

 

03/05/2017

Revue Nouveaux Délits n°57 - Marianne Desroziers

 

"50 ans" un des poèmes de Marianne Desroziers publiés dans le numéro d'avril 2017.

Lu par moi-même.

 

 

 

 

11/02/2017

Revue Nouveaux Délits n° 56 - Mathias Richard

 

 

prenssée j, une des prenssées de Mathias Richard publiées dans le numéro de janvier 2017.

Lue par moi-même.

 

 

 

01/02/2017

Nouveaux Délits n°56 - Saïd Mohamed

 

Quelques extraits des poèmes de Saïd Mohamed publiés dans le numéro de janvier 2017.

Lus par moi-même.

 

 

 

 

27/01/2017

Nouveaux Délits n°56 - Myriam Ould-Hamouda

 

 

Deux textes et un poème, "Au comptoir du café de la gare", parmi ceux de Myriam Ould-Hamouda publiés dans le n° de janvier 2017. Lus par moi-même.

 

 

 

 

25/01/2017

Nouveaux Délits n° 56 - Samaël Steiner

 

 

Les mains de Slavoj Hermann, Harvey et Ce soir, trois poèmes parmi ceux de Samaël Steiner publiés dans le numéro de janvier 2017. Lus par moi-même.

 

 

 

21/01/2017

Nouveaux Délits n° 56 - Anna de Sandre

 

Ça ne rime à rien et Granthis, deux des poèmes d'Anna de Sandre publiés dans ce numéro de janvier 2017.

 

 

12/01/2017

Revue Nouveaux Délits n°51 - Jean-Louis Llorca

 

 

Quelques extraits des poèmes de Jean-Louis Llorca, publiés dans le numéro d'avril 2015.

Lus par moi-même.

 

 

 

 

 

 

04/01/2017

Revue Nouveaux Délits n°47 - Léon Maunoury

 

 

Extrait d'un texte de Léon Maunoury publié dans le numéro de janvier 2014.

 

 

03/01/2017

Revue Nouveaux Délits n°47 - Thierry Roquet

 

Quelques poèmes de Thierry Roquet publiés dans le numéro de janvier 2014.

 

 

 

 

 

01/01/2017

Revue Nouveaux Délits - Mon édito du numéro 56 - Janvier 2017

 

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illustration de Patrick Le Divenah

 

Voici donc le 13ème édito de bons vœux pour la nouvelle année, ce qui devrait suffire à porter bonheur parce que pour ce qui est du stock de formules, il est depuis belle lurette épuisé…. Et aussitôt une question vient clignoter dans mon cerveau arborescent : mais c’est qui cette lurette ? Il s'agirait en fait, dixit the web, d'un mot inventé, un hybride entre belle et heurette, heurette signifiant « une petite heure », ce qui est pour le moins étrange, si on considère que toute heure est censée avoir la même durée. En temps en tout cas, mais peut-être pas en sensation de temps. On sait bien qu’une heure de plaisir passe bien plus vite qu’une heure de galère, une heure à la plage passe certainement plus vite qu’une heure sous les bombes, pour peu qu’elles tombent à côté. Il en va donc sans doute de même pour les années, aussi pourrions-nous penser que si nous avons l’impression que « ça » passe de plus en plus vite, c’est que tout ne va pas si mal pour nous finalement. Aussi pourrait-on se souhaiter tout pleins de belles lurettes, non ? Pour ma part j’aurais tellement de choses à souhaiter concernant le sort de l’humanité, que je préfère me taire et laisser la parole aux poètes.                       CG