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MON CINÉMA - Page 19

  • Maya Goded - Plaza de la Soledad

     

     

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    assassinée dans un hôtel en 1999, identité inconnue

     

     

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    Le projet Plaza de la Soledad (1998-2001), de Maya Goded a été récompensé par le prix de photojournalisme Eugène Smith : une plongée en images dans l’intimité des prostituées de La Merced, quartier de Mexico marqué par quatre siècles de commerce sexuel. L’occasion pour elle d’aborder tous les thèmes : corps et sexualité, transgression, inégalités, maternité, vieillesse, amour… « L’une d’entre elles avait quatre-vingt ans. Son âge m’a déstabilisée, raconte-t-elle. Au début, j’avais du mal à la prendre en photo car je devais surmonter beaucoup de tabous. Mais je voulais affronter mes propres préjugés pour mieux me comprendre ».

    En 2013, elle retourne voir Carmen et ses consœurs du quartier chaud photographiées il y a vingt-cinq ans. Aujourd’hui âgées de cinquante à quatre-vingt ans, ces femmes deviennent les personnages de son tout premier film documentaire. L’idée : raconter leur histoire avec du son, en leur donnant une voix.

     

     

    le film (2016)

     

     

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  • Requiem NN, un film-documentaire de Juan-Manuel Echavarria (2013)

     

     

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    Le village de Port Berrío est situé au bord du río Magdalena, en Colombie. Pendant plus de trente ans ses habitants ont retrouvé des corps ou des morceaux de corps des victimes de la violence, jetés dans la rivière pour les faire disparaître. Ces cadavres sans identification, connus comme NN (Ningún Nombre, sans nom) étaient destinés à une fosse commune. Cependant, durant des décennies, les habitants de Port Berrío les ont adoptés, en leur donnant des noms, en décorant leurs tombes et en leur portant de l'eau, des offrandes et des fleurs. Selon la croyance, les âmes de ceux qui sont morts ainsi, récompensent les vivants en leur donnant une protection et en leur accordant des faveurs. Certains des adoptants les baptisent même de leurs propres noms et noms de famille. À travers ce rituel collectif, je pense que les habitants de Port Berrío disent à ceux qui perpétuent la violence : "Dans notre communauté nous ne permettons pas que ses victimes disparaissent; nous ne savons pas qui ils sont, mais nous les faisons nôtres"

    Juan Manuel Echavarría, photographe, auteur, réalisateur


     

     

     

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    à propos :


     

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    le film complet :

     

     

     

  • Detroit par Kathryn Bigelow (2017)

     

    Malgré apparemment des approximations et lacunes sur le plan politico-historique, c'est un très bon film sur le plan humain qui n'a sans doute pas la prétention d'être un documentaire, comme l'a dit la réalisatrice, elle n'était peut-être pas la mieux placée pour en parler, mais cela faisait 50 ans que cette histoire attendait d'être racontée au cinéma.

     

     

     

     

  • l'oeil, l'oreille & la plume... 4 minutes

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    Son regard hésite entre la haine et la peur.

    Elle est épuisée, le souffle court, animal traqué, assise sur le clavier du piano de concert, au centre de la scène du Deutsche Oper.

    Elle vient d’interpréter sa partition de Schumann mais elle l’a emplie de rage et d’amour en des improvisations échevelées, vannes de l’âme grandes ouvertes.

    Quatre minutes d’émotion pure.

      

    Une chape de silence tombe sur les dernières résonances d’un coup de poing rageur sur les graves. Le public est sonné par le flot de musique brute que Jenny vient de lui asséner, et reste pétrifié ; hésitant sur la réaction à avoir face à ce génial ovni.

    Jenny, enfant prodige brisée par la vie depuis que son père a abusé d’elle à la fin d’un concert à New-York lorsqu’elle avait treize ans et que plus tard son compagnon a abandonné enceinte avec la responsabilité d’un crime abominable qu’elle n’a pas commis. Le système carcéral a parachevé cette descente aux enfers en refusant la césarienne qui aurait sauvé son enfant. Elle n’est que haine et indifférence au monde. « Capable de piquer les clopes d’une morte » disent entre-elles à voix basses ses co-détenues.

    Elle s’est évadée de prison il y a deux, trois heures à peine, grâce à son maître de musique, Fraü Krüger ; une artiste aux rêves brisés il y a longtemps, la guerre…aujourd’hui bénévole sévère et froide tentant d’apporter « un peu de beau » dans cet univers sombre, car seul le Beau l’émeut, la soutient.

    Une évasion juste pour participer à ce grand concours national des jeunes talents du Deutsche Oper dont Jenny occupe maintenant le centre de la scène.

     Jenny attend. Le temps est lent.

    L’ovation se déclenche, soudaine, jubilatoire, immense…

     

    …Fraü Krüger  sera au balcon.

    Leurs regards se croiseront.

    Elles se verront enfin

    le maître la main sur les lèvres esquissera un geste de tendresse,

     Jenny adoucira son masque puis,lente, plongera dans une ample révérence.

     

    Une escouade de policiers surgira alors des coulisses pour maîtriser ‘’le fauve’’…

      jlmi sur Vier Minuten, un film de Chris Kraus musique de Annette Focksavec Monica Bleibtreu : Traude Krüger Hannah Herzsprung : Jenny von Loeben

     

    oOoOo

     

     Merci à Jlmi

    http://jlmi22.hautetfort.com/

     

     La bande-annonce du film :