Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CITATIONS - Page 209

  • Milan Kundera

     

    Chemin : bande de terre sur laquelle on marche à pied. La route se distingue du chemin non seulement parce qu'on la parcourt en voiture, mais en ce qu'elle est une simple ligne reliant un point à un autre. La route n'a par elle-même aucun sens ; seuls en ont un les deux points qu'elle relie. Le chemin est un hommage à l'espace. Chaque tronçon du chemin est en lui-même doté d'un sens et nous invite à la halte. La route est une triomphale dévalorisation de l'espace, qui aujourd'hui n'est plus rien d'autre qu'une entrave aux mouvements de l'homme, une perte de temps.

     

    in L'immortalité

     

     

  • Ambrose Bierce

     

    Occident n. Partie du monde qui se trouve à l'ouest (ou à l'est) de l'Orient. Elle est principalement habitée par les Chrétiens, puissante sous-tribu des Hypocrites, dont les principales activités sont le meurtre et l'escroquerie, qu'ils se complaisent à appeler « guerre » et « commerce ». Celles-ci étant également les principales activités de l'Orient.

     

    in Le dictionnaire du Diable

     

     

     

     

  • Ambrose Bierce

     

    Expérience n. Lucidité qui nous permet de reconnaître comme une fâcheuse vieille connaissance la folie que nous venons de commettre.

     

    in Le dictionnaire du Diable

     

     

     

  • Knud Rasmussen

     

    Au tout début du temps quand hommes et animaux partageaient la terre un homme, s’il le voulait, pouvait devenir animal. Un animal pouvait devenir homme.

    Parfois il y avait des hommes, parfois des animaux, mais pas de différence, tous parlaient la même langue. En ce temps les mots étaient magie, l’esprit humain avait des pouvoirs. Un mot prononcé au hasard, pouvait avoir des effets étranges, devenait vivant soudain, et ce que les hommes voulaient arrivait, il suffisait de le dire, personne ne savait la raison, c’était ainsi.