Eric Ferrari
une telle nuit à
vouloir rompre les tables
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une telle nuit à
vouloir rompre les tables
Il nous arrive si souvent d’être nos propres étrangers. D’être là sur le seuil de nos fragments à ne plus savoir où mettre les pieds.
un bruit d’eau dans le fleuve c’est le soir qui finit
et sans un seul homme tout ce qui commence
Refus n. [...] Les refus appartiennent à différents degrés sur une échelle de valeur décroissante : le formel refus, le refus conditionnel, le timide refus et le refus féminin. Par certains casuistes, ce dernier est également appelé le refus consentant.
in Le dictionnaire du Diable
Je croque
Trois grains de raisin et deviens
La vallée
Cette parole qu’un peuple d’ombres se transmet d’un rêve à l’autre du temps, il semble qu’une seule voix sans fin la profère.
Il y avait encore des mots de passe
C’étaient les derniers
Et nous le savions
Conversation n. Foire où chacun propose ses petits articles mentaux, chaque exposant étant trop préoccupé par l'arrangement de ses propres marchandises pour s'intéresser à celles de ses voisins.
in Le dictionnaire du Diable
Notre père le Dollar, Que votre cours soit respecté, Que votre règne dure. Donnez-nous aujourd'hui notre vision du jour, Effacez nos crédits comme nous le réclamons à tous nos débiteurs, Et délivrez-nous des pauvres. Amen.
in Golden Joe
Dans un monde factice où le masque prévient le visage, où le rôle résume l'homme, comme des mouches dans le miel on s'agglutine aux apparences, le masque se colle au visage, le rôle marque l'homme ; on vie comme au théâtre, oubliant le reste du monde, sur une scène exiguë ; on traîne vers la mort, après son petit personnage, comme une ombre démesurée, un inconnu gigantesque au visage effaré.
in Le Don Juan Chrétien
Parler du désert, ne serait-ce pas, d'abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?
Ne saute pas hors de ton ombre
Pose ta bouche sur la poitrine fissurée de la terre
Il y a dans mon sang une lutte ancestrale
Qui transparaît dans les sourcils arqués de mes enfants
La poésie ne peut être coupée
Ni du sacré ni du réel.
Elle n’est pas un réservoir de mots d’ordre.
Elle a du souffle et pas de frontières.
In La vie en dansant