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CITATIONS - Page 206

  • Eugène Guillevic

     

    j’ai des alliés

     que je ne connais pas

      

    j’ai des alliés

     qui me tiennent en vie

    qui me donnent racine.

     

     J’ai des alliés

     Qui sont à mon côté,

    Qui me prêtent main-forte

     

      

     in Sphère

     

     

  • Ambrose Bierce

     

    Compromis n. Sorte d'ajustement d'intérêts divergents qui consiste à donner à chaque adversaire la satisfaction de penser qu'il a eu ce qu'il ne devait pas obtenir, et qu'il n'est privé de rien, sinon de ce qui lui était véritablement dû.

     

    in Le dictionnaire du Diable

     

     

  • Noël Godin Georges Le Gloupier, alias l’entarteur belge

     

     l’attentat pâtissier est un mode d’action thérapeutique idyllique contre les nuisances au pouvoir et les pète-sec puisque c’est un véritable esperanto rebelle, on est tout de suite compris dans le monde entier qui a été élevé avec Laurel et Hardy et Bugs Bunny ; puisque ça blesse réellement la cible visée mais uniquement dans son ego surdimensionné, ça ne fait bobo qu’à son amour-propre nombrilesque, ça ne met à mal que l’image derrière laquelle il se cache

     

     

     

  • Ambrose Bierce

     

    Commerce n. Sorte de transaction à travers laquelle A dépouille B des biens de C et en compensation de laquelle B soulage des poches de D de l'argent de E.

     

    in Le dictionnaire du Diable

     

     

  • Ambrose Bierce

     

    Alliance n. En politique internationale, union de deux voleurs qui ont leurs mains si profondément enfoncées dans les poches l'un de l'autre qu'il leur est difficile de s'en prendre séparément à un troisième.

     

    in Le dictionnaire du Diable

     

     

  • Ingrid Tempel

     

    Si la mémoire de ses dents affilées se met à ronger la forte porte de ta cachette et qu'au fond de ta tanière tu clames et te lamentes cela veut dire qu'aucune des barrières que tu as dressées ne fut capable d'arrêter l'implacable spectre du vécu. Maintenant que tu cours à côté de la mer pour recouvrer tes silences et que dans les arômes familiers tu retrouves l'amour et la haine regarde-toi dans les chrysalides fanées de tous tes échecs reconnais que malgré tes voyages tu n'as jamais quitté le passé et purifie ton esprit de la rancœur pour que le présent soit ton unique patrie. Elle s'est tue pour toujours mais sa voix chantante ou furieuse continue de te traquer tandis que la fugacité de la matière tourmente tes petits matins insomniaques. Un arbre est tombé. Une voix s'est éteinte. Un nouveau fantôme est né qui dialoguera avec moi dans l'exil fracassant de mes nuits.


    inédit, Montevideo, 3 mars 2000, traduit de l'espagnol par Pierre de Place