Czesław Milosz
Les vivants sont trop bien unis aux vivants
pour que j'accepte les frontières fermées
in Poèmes
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Les vivants sont trop bien unis aux vivants
pour que j'accepte les frontières fermées
in Poèmes
Frontières n. En géographie politique, ligne imaginaire entre deux nations, séparant les droits imaginaires de l'une des droits imaginaires de l'autre.
in Le dictionnaire du Diable
Cerveau n. Appareil avec lequel nous pensons que nous pensons.
in Le dictionnaire du Diable
Si tu vois une chèvre dans le repaire d'un lion, aie peur d'elle.
Et c'est si bon de se contredire de temps en temps. Cela repose.
in Caligula
Assisté n. Individu qui compte sur la générosité publique pour un soutien que vous-mêmes n'êtes pas en position de pouvoir obtenir.
in Le dictionnaire du Diable
Égotiste n. Personne de goût médiocre,
plus intéressée par elle-même que par moi.
in Le dictionnaire du Diable
Nous sommes tous des chiens de bord de route, pris au dépourvu, incapables de comprendre que c’est toujours le mauvais moment pour traverser.
in Neuf nuits
Fou adj. Atteint d'un haut degré d'indépendance intellectuelle ; qui ne se conforme pas aux standards de la pensée, de la parole et de l'action, déterminés par des magisters à partir de l'observation d'eux-mêmes ; qui diffère de la majorité ; en résumé, inhabituel. Il est à remarquer que les gens que l'on déclare fous le sont par des autorités qui n'ont pas à apporter la preuve qu'elles sont elles-mêmes parfaitement saines.
in Le dictionnaire du Diable
Absurdité n. Affirmation manifestement incompatible avec son opinion propre.
in Le dictionnaire du Diable
C'est un penchant inné chez les mortels
de piétiner celui qui est tombé.
in Agamemnon
La lenteur, c'était cela, un mouvement très long et régulier, pareil à l'eau du fleuve qui coulait vers la mer, pareil aux nuages, à la touffeur des après-midi, quand la lumière emplissait la maison et que les toits de tôle étaient comme la paroi d'un four.
in Onitsha
Un grand amour, cette chose inexprimable, empoisonnée de banalité, commençait probablement avec le désir d'en vivre un.
in Mokusei !
Il me déplaît qu'une créature croie pouvoir escompter mon désir, le prévoir, mécaniquement s'adapter à ce qu'elle suppose mon choix. Ce reflet imbécile et déformé de moi-même que m'offre à ces moments une cervelle humaine me ferait préférer à ces moments les tristes effets de l'ascétisme.
in Mémoires d'Hadrien
Mon âme éternelle,
Observe ton vœu
Malgré la nuit seule
Et le jour en feu.