Edgar Morin
Le merveilleux et l'horrible sont entre-accroupis
dans le noyau de toutes choses...
in Le vif du sujet
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le merveilleux et l'horrible sont entre-accroupis
dans le noyau de toutes choses...
in Le vif du sujet
L’impossible nous ne l’atteignons pas,
il nous sert de lanterne.
Je peux vivre dans l'immensité transparente du vide
in Le Roi se meurt
Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde.
in Caligula
Il ne fait aucun doute qu'il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du centre-ville et jusqu'à quelle heure il est ouvert.
in Dieu, Shakespeare... et moi
On ne se retourne pas quand on marche sur la corde du rêve
in Le ventre de l’Atlantique
Nous nous asseyons ensemble
Le rivière et moi
Jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la rivière
Comme le mot courant dit quelque chose de plus profond que toute l'eau du fleuve.
in Les Ombres errantes
Camino todavía, Pero mi propria muerte me cabalga :
Soy el corcel de mi esqueleto.
Je marche encore, Mais ma propre mort me chevauche :
Je suis le cheval de mon squelette
Ton sexe est le point le plus sombre et le plus saignant de toi-même, un extrême désaccord existe entre lui et ce que tu montres de toi… C’est pourquoi il te faut écouter la voix barbare et fêlée qui vient de la profondeur de ton ventre.
Le mystique, c'est celui qui est en crue, qui est plein de lui-même et, en ce sens, souverain. Il est tellement plein de lui-même qu'il peut irradier comme un soleil. Je ne crois pas qu'il y ait des mystiques tristes, il ne peut pas y avoir de mystiques tristes. Le mystique est un être d'appétit...
in La grâce de solitude
Nulle trace dans le courant
où j'ai nagé avec une femme
Offrez-moi des glaciers à la portée de la grâce, des semences de langues précoces, la douce jubilation du fruit.
Le signe vivace tracé à la salive. Les griffures sacrées.
L’instinct d’absolu entre serments de nymphes et parades simiesques.
cg in Le poulpe et la pulpe
(Cardère, 2011)
Si tu brises le noyau de l'atome, tu y trouveras enclos un soleil.
in Ode sur l'unité divine