Arthur Rimbaud
L'éternité
C'est la mer mêlée Au soleil.
in Une saison en enfer
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L'éternité
C'est la mer mêlée Au soleil.
in Une saison en enfer
Istanbul et ses minarets au couchant, l’appel des muezzins dont l’écho se répercute d’un quartier à un autre. Celui de l’aube me surprend la première fois, je ne sais plus où je suis et impossible de me rendormir. Les rives du Bosphore, Ste Sophie, la Mosquée Bleue, la Corne d’Or, les broussailles électriques sur les façades sales, les vieilles maisons tout en bois et plusieurs couches de vestiges chargés d’Histoire.
cg, novembre 2000
in Calepins voyageurs et après ?
Selçuk Yilmaz est un artiste turc vivant à Istanbul. « Aslan », signifie «lion» en turc. La construction a mis près d’un an. La bête pèse plus de 250kg et mesure 330 cm de long par 185 cm de hauteur. Chaque morceau de métal utilisé a été coupé à la main et martelé par l’artiste.
Bangkok
Thimphu, Bhoutan
Tango Monastery, Bhoutan
Mongolie-Intérieure vers Kalgan (Chine)
Pékin
Pékin
Stéphane Passet 1875, lieu de naissance non identifié - date et lieu de décès non identifiés - s'engage à vingt ans dans l'armée et y reste quinze ans. Il s'installe ensuite dans la région parisienne. Il est engagé en 1912 aux « Archives de la Planète », sans qu'on sache encore comment, où et quand il s'est formé à la photographie et à la cinématographie. L'année même de son embauche, il est envoyé en Chine, en Mongolie, au Japon, puis en Turquie. Au tournant de 1912-1913, il est au Maroc. En 1913, il part de nouveau en Chine et en Mongolie, puis il s'embarque pour la Grèce et à la fin de cette même année, aux Indes. Lors de la Grande Guerre, il sert dans l'artillerie tout en collaborant aux « Archives de la Planète ». Il photographie ainsi Paris en 1914 et plusieurs départements entre 1915 et 1917. Après la guerre, il quitte les « Archives de la Planète » pendant dix ans. Durant cette période, il réalise -au moins- deux films de fiction en relief : La Belle au bois dormant (procédé Parolini) et La Damnation de Faust (procédé de son invention). Il reste en contact avec Jean Brunhes et revient au service d'Albert Kahn et des « Archives de la Planète » en 1929 et 1930. Il prend des autochromes en France et ne quitte l'hexagone que pour suivre la Conférence internationale de La Haye aux Pays-Bas en août 1929.
il y a peu de rues au monde qui soient aussi riches en tentations que l'imaginaire d'un ermite.
in La grâce de la solitude de Marie de Solemne
J'ai faim et la route défile vers demain. Parfois je l’appréhende, parfois je m'en moque et souvent je me sens simplement pleine d'amour.
cg, février 1997, sur la route pour Udine, Italie
in Calepins voyageurs et après ?
C'est drôle : on peut très bien marcher, sourire, traverser les rues et être mort.
in Colombe
Quand les galaxies frissonnent
Agitent leurs grands bras
Dans le creux de l’argile
L’empreinte de nos doigts
Quand les cloches font vibrer
Le fond lourd des vallées
Que les gens se jettent à terre
Que rougissent les rivières
Qui sont ces enfants nus qui courent au-devant
Des fleurs plein la bouche et des ailes
Des ailes de mouche ?
Quand le feu brûle au-dedans
Que les cieux se lacèrent
S’ouvrent s’immolent
Dans un opéra de sang
Quand les corbeaux marchent en ligne
Que l’aigle marche au pas
Qui sont ces vieillards qui portent dans leurs serres
Ces infinis chapelets de petits crânes blancs ?
Qui sont ces crapauds
Qui sont ces crapules
Que jamais un baiser
Ne pourra racheter ?
extrait de Pandémonium II
en ligne sur : http://jlmi22.hautetfort.com/
Moi je ressemble à tout le monde. Je crois que jamais personne ne s'est retourné sur moi dans la rue. Je suis la banalité.
in Écrire