Sophie Ristelhueber - Fait #48 - 1992
Il n’y a pas pires étrangers que ceux qui viennent de se quitter.
cg in Journal 1999
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Il n’y a pas pires étrangers que ceux qui viennent de se quitter.
cg in Journal 1999
Pour qu'il y ait le moins de mécontents possibles
il faut toujours taper sur les mêmes
2006
2005
2006
Née en 1949 à Paris, Sophie Ristelhueber fait, au début des années 1970, des études de Lettres à la Sorbonne et à l’École pratique des Hautes Études. Elle travaille ensuite dans l’édition et la presse. À la recherche d’une voie nouvelle, elle répond en 1979 à la commande de l’artiste belge François Hers, d’un texte pour accompagner ses photographies en couleur sur le logement social, dont le titre sera Intérieurs (1981). Elle n’écrira finalement pas de texte mais fera des photographies en noir et blanc des habitants. En 1980, elle réalise avec Raymond Depardon le film San Clemente qui sort en 1982. Cette même année, elle part à Beyrouth d’où elle rapporte une série d’images qui, rompant avec la tradition du reportage, diffèrent radicalement de celles diffusées dans les médias. L’œuvre photographique de Sophie Ristelhueber est depuis le début des années 1980 identifiée à des images fortes et retenues qui traitent, sans les raconter, des réalités complexes du monde contemporain. Cette pratique exigeante s’est prolongée dans d’autres médiums, selon le même souci d’économie de moyens. Sophie Ristelhueber a en effet réalisé des films et des vidéos, travaillé avec le son et créé des installations ; elle agrandit souvent, à l’occasion d’une exposition, la photographie aux dimensions du "tableau", parfois sous forme d’affiches collées directement sur les murs. Elle a publié une douzaine de livres d’artiste, pour elle aussi importants que la mise en espace de ses expositions, et dont elle choisit les formats comme les textes.
Every One #8, 1994
Beyrouth - 1984
Every One #14, 1994,
Le dirais –je assez, l’ampleur de cette solitude qui fait de moi granit et torrent, âpre paysage balayé par les vents ? Le dirais–je assez que le mur auquel je me heurte n’a pas de contours, ni de consistance. C’est un mur insensé, absurde, mais c’est à l’aune de ma douleur que je sais qu'il est là.
cg in A la loupe
Wang Huaiqing ou Huai est un peintre chinois né en 1944 à Pékin.