Peter Gundry - Völva
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C’est une fille de l’automne
qui sent l’humus et la châtaigne
enroulée dans le vent, la fumée de bois
elle s’approche
dans ses yeux verts, un peu de rose
la bruyère des marais
où dorment les grands cerfs.
tu es mon cerf odorant
je serai reine de tes clairières
conte-moi la tempête des artères
la divine émotion foudroyée
ta sève au seuil de l’obscurité
la fulgurante sensation
qui te met à nu précipité
traverse-moi
galope-moi
in Des volcans sur la lune
Tu es comme le mouton, mon frère,
quand le bourreau habillé de ta peau,
quand le bourreau lève son bâton
tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
et vas-y que se lamentent les moutons en ces temps foutuistes.
in Bonzaïs hallucinogènes
Ma lucidité n'est pas toujours facile à vivre. Il y a des fois où je me barbe moi-même, je trouve que je suis trop dans la gravité, j'aimerais être oublieuse, insouciante, superficielle.