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CATHY GARCIA-CANALES - Page 184

  • Mathieu Slama - Adieu la liberté Essai sur la société disciplinaire

    Après l'autorisation de sortie, le pass sanitaire, le pass vaccinal voici maintenant le certificat de rétablissement valable 4 mois...... je m'exprime rarement et encore moins publiquement sur ce que nous font vivre covidoux/covidur mais surtout ses marionnettistes, estomaquée la plupart du temps par l'enchainement qui ne laisse place à aucun recul et voudrait par-dessus le marché (de la finance) nous interdire toute réflexion, avec ça le nauséabond de l'approche à pas de fourbes des élections.... Étymologie : XIe siècle, eslire, « choisir ». Emprunté du latin populaire "exlegere", réfection, d’après legere, du latin classique eligere, « arracher en cueillant, choisir, trier, élire ». Choisir, trier.... On voit bien à quel point élire a été vidé de sons sens, car si personnellement je pouvais réellement choisir et trier, ils dégageraient tous.... Bon, suis tombée ce matin sur ce bouquin, je ne l'ai pas lu mais il a le mérite d'exister, souffle d'air, je mettrais un bémol sur le mot "science" et je remplacerais par "le casino de la science".... Cette disparition de la liberté ne date pas de 2020, elle est progressive, insidieuse et planifiée depuis bien plus longtemps.... Je ne suis donc pas surprise, loin de là, les années 80 commençaient déjà à sonner le glas en nous endormant sous des couches et des couches de consommation, nous avions obtenu trop de marge, nous les peuples "libérés" de l'après-guerre mais l'accélération des deux dernières années ceci dit m'a prise de court comme bon nombre d'entre nous, je n'en ai pas perdu pour autant ma capacité à observer et réfléchir...
     

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    "La crise du Covid-19 a révélé un nouveau totalitarisme « soft » fondé sur une idéologie du « safe ». Dans cet essai incisif, Mathieu Slama analyse les faits et les mots qui ont fait croître l'acceptation de la servitude chez un peuple pourtant réputé rebelle depuis la Révolution.
    Avec l'assentiment d'une majorité de Français, une société de l'ordre et de la surveillance s'est installée ; la démocratie est devenue management, le politique s'est effacé devant la science et les citoyens libres se sont transformés en population docile à discipliner.
    Une éclipse de la liberté préparée de longue date par des renoncements successifs, rendant inéluctable l'avènement, comme l'écrivait en 1977 Gilles Deleuze, de "ce néofascisme, qui est une entente mondiale pour la sécurité, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d'étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma". "
     
     
     
  • Natacha est gauchère

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    Carnabole

     

     

    pantin manipulé
    ce dégoût de soi
    à refaire sans cesse
    mêmes sutures
    sur plaies purulentes
    déchirures

     

    démêler le sordide
    du sauvage
    distinguer la beauté
    au sein des carnages
    pureté innocence pendues

    à des mamelles animales

     

    pantin suis-je
    de quelle mascarade ?

     

    à traîner un mal
    une malé-diction
    paralysant poison
    cette noirceur qui déchire
    creuse ses abîmes
    et nous voilà
    abîmés

     

    poison tu es

    poisson je dois être
    mais poisson

    ne se noie pas
    moi si

    vertige des eaux soûles

     

    in Mon collier de sel

     

     

  • Michaël Serfaty

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    "« Je ne trahis pas, je témoigne. Je ne révèle pas, je m’insurge. Je ne dévoile pas, je crie. », écrit Michaël Serfaty, gynécologue et photographe.

    Depuis trente ans, dans un volumineux carnet d’artiste – composé de dessins, de bouts de scotch, de ficelles et de tissus, d’images collées, de menus objets, de tickets divers -, il note des phrases, des fragments d’histoires, des réflexions émises par les patientes reçues dans son cabinet.

    Un livre publié par Arnaud Bizalion Editeur, avec qui il avait déjà réalisé en 2019 Les Bras du séquoia, recompose cet ensemble très riche, surtout très émouvant, et totalement personnel dans la traduction en gestes plastiques des paroles fondamentales qu’il entend."

     

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    Michaël Serfaty, Je vous écris avec la chair des mots, textes de Sylvie Hugues et Marie Darrieussecq, graphisme et maquette Marie-Anne Hauth, Arnaud Bizalion Editeur, 2020

    Voir sur le site de l'artiste auteur :

    https://www.michael-serfaty.com/je-vous-%C3%A9cris

     

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  • Guénane Cade

     

    Si ta mémoire mesure le temps
    évite la dangereuse nostalgie
    se pencher à la portière de sa vie
    c’est déjà la Patagonie

    le même vent te précède
    te suit  te délie
    t’enracine d’un revers
    le vent est libre
    les souvenirs aussi


    in Ma Patagonie

     

     

     

  • Jean Vasca - Un jour la vie sera comme une main ouverte

     

    Un jour la vie sera comme une main ouverte
    Nos royaumes réels tous les chants déchiffrés
    Je serai parmi vous comme un arbre immobile
    Et le soir tombera très doux sur une épaule

    Alors je chanterai comme on parle à l’oreille
    Un arpège de feuilles dans l’aile bleue du vent
    Quelque part le bonheur en nous fera ses nids
    Le soleil entrera partout dans les mémoires

    Et chacun vibrera de sa harpe profonde
    Chacun sa dissonance en l’accord inouï
    J’entends depuis toujours un impossible orchestre
    J’entends depuis toujours nos échos se brisant

    Et tu l’entends peut-être ami du bord du vide
    Cette musique d’homme au bout de la jetée
    Elle vient de si loin il faut tant de silence
    pour la sentir en toi monter avec le sang
    Elle vient par milliers de ces voix anonymes
    Où tu te reconnais où tu te perpétues

    Un jour la vie sera comme une main ouverte
    Et le soir tombera très doux sur une épaule

     

    in Célébrations, 1977