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CATHY GARCIA-CANALES - Page 569

  • Revue Nouveaux Délits - Mon édito du numéro 59 - Janvier 2018

     

     

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    illustration d'Arnaud Martin


     

    Eh bien voilà revenue l’année nouvelle ! Nous savons que ça ne veut pas dire grand chose, mais si ça peut nous permettre de nous sentir de même un tant soit peu neufs, décidés à laisser derrière nous le pesant et l’obsolète... Une nouvelle chance, un nouveau départ, un peu de poudre de perlimpinpin qui brille, une virginité en toc, un lustre qui disparaitra en deux coups d’éponge, mais quelques secondes de rêve, ce n’est pas rien, alors on ne va pas se les gâcher en faisant du mauvais esprit, surtout quand on s’appelle « Nouveaux Délits ».

     

    Si la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil, comme l’écrivait Char, alors elle est au soleil pendant que d’autres sont au bureau, aussi spacieux soit-il. Alors, fait-elle vraiment souffrir cette lucidité ? Et si elle était justement la garante du rêve ? Entre la transparence et l’opacité, il y a la beauté de la translucidité, ce qui n’est pas sans rapport avec la poésie.

     

    Aussi, je vous invite sans plus de blabla à la découverte des poètes de ce nouveau numéro. Je les ai choisis avec mon meilleur mauvais goût, clin d’œil à de pauvres petites idées fixes et préconçues et donc pas très neuves, de ce qu’est, doit être et ne peut pas être la poésie. Ne cherchez pas, la poésie n’y est déjà plus ! Souhaitons-nous plutôt de tirer le meilleur jus de cette année inédite et de le boire en chantant à tue-tête. Soyons sérieux : rions beaucoup et aimons plus encore !

     

    Bonne année 2018 à vous toutes et tous et que la paix ferme le bec des imbéciles qui ne laissent pas passer la lumière.

     

    CG

     

     

    La poésie n’est pas un art pur, indépendant. Elle n’est que révélatrice. La poésie n’a pas besoin d’être, c’est tout le reste qui n’est pas, sans elle.

    Cathy Garcia in Qué wonderful monde

    (Nouveaux délits, coll. Les délits vrais éd. 2012)

     

     

     

  • 2018, nos cœurs qui battent

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    à toutes celles et ceux qui savent déjà à quel point elles-ils sont précieux à mon cœur, aux poètes et artistes de la toile, aux ami-e-s du présent, aux ami-e-s du passé (j'ai une mémoire très inclusive), aux ami-e-s du futur, à vous inconnu-e-s

     à vous toutes et tous, que cette année 2018 soit une année que vous n'oublierez pas, une année où vous serez plus que jamais vous-même, plus que jamais à l'écoute de ce qui vibre et résonne juste pour vous, une année à cœurs ouverts, rythmée par leur belle et irremplaçable musique...

     

     

     

     

     

     

  • Black Elk

     

    Tandis que je me tenais là, je vis plus de choses que je puis raconter, et je compris plus que je ne vis. Car je voyais les formes véritables de toutes choses, l'esprit de toutes choses et la forme de toutes les formes vivant ensemble comme un seul Être.

     

     

     

  • Délice festif de brocolis cru au saumon fumé

     

     

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    Une belle tête de brocolis, saumon fumé bio de haute qualité (sans colorants il est gris rosé, évitez les élevages norvégiens), la moitié d'un petit pot de fromage blanc de chèvre, deux beaux champignons de Paris, deux avocats, un citron vert, de la purée de raifort, huile d'olive, cumin et coriandre en poudre, gomasio.

     

    Mélanger le fromage blanc avec de l'huile d'olive, un peu de purée de raifort, coriandre et cumin. Y rajouter les les champignons bien lavés, émincés. Arroser du jus du citron vert et mettez-y aussi la pulpe, puis le brocolis taillé en tous petits morceaux. Garder les plus grosses tiges pour une soupe. Saupoudrer d'un peu de gomasio, bien mélanger, puis rajouter le saumon découpé en lamelles. Les avocats sont rajoutés peu avant de servir, taillés en cubes. A déguster avec du pain grillé.

     

     

     

     

  • Jean Bédard

     

    Nous sommes des agrégats précaires, de petits tas de limon, et tant bien que mal, nous tenons nos éléments au bon endroit dans un tout plus ou moins cohérent. Le vent, la pluie, les joies, les peines, les larmes, les désirs, les espoirs, les désespoirs érodent cet étrange château de poussière, et un jour pas très différent des autres, nous tombons en ruine, poussière sur poussière.

     

    in Marguerite de Porète