Edvard Munch

 

je grésille ne suis que source épanchée

et mon cœur anémone

se déborde à tous vents

ne sent pas le danger

seulement l’ivresse de la chute

sans aucune autre limite

 

que nos faiblesses

humaines.

 

cg in Salines

 

 

 

 

 

John Rollins

 

 

Jacques Van Zyl - Sean Maasch

 

 

Lucien Suel

 

On fait ses premiers pas n’importe où.

 

 

 

 

Brahim Bouhamadi

 

 

Said Mohamed - Jours de liesse - Marrakech (morceaux choisis)

 

 

Illustrations de Coline Bruges-Renard, Les Carnets du Dessert de Lune, 2015.

 

 

 

 

 

 

Said Mohamed - Jours de liesse - Paris, Istanbul, New-York (morceaux choisis)

 

 

Illustrations de Coline Bruges-Renard, Les Carnets du Dessert de Lune, 2015.

 

 

 

 

Jogo-z

 

 

 

 

Alain Brissiaud - Au pas des gouffres

 

Trois poèmes extraits de ce premier recueil de l'auteur.

Librairie-Galerie Racine éditeur, 2015

 

 

 

Luo Dan - When to leave n°13

 

Plaie obscure de la nuit

Dans nos paumes accolées

Rêve bu au carreau du destin

 

 Est-ce en creusant que l’on ouvre un espace ?

 

cg in Mystica perdita

 

 

 

René Jacques - Zone de Clignancourt, 1936

 

 

Aymeric le Guillou

 

La pluie y coule, dans l’cagibi

Dans les orties qui poussent enfer

Le long du soir, et des poussières

On t’applaudit, tu comprends rien

 

Les mots gouttière, à mange bitume

Ration de lune, rue Paradis

Le chat est mort, la tête éteinte

Comme une bougie, aller tout simple

 

in L’enfant zouave

 

 

 

 

Denis Dumoulin

 

 

Revue Lichen, numéro 6

Le n° 6 de la revue Lichen (septembre 2016) est en ligne :

 

http://lichen-poesie.blogspot.fr.

 

Au sommaire, pas moins de 34 poètes et le plaisir encore d'en être.

Un très beau poème entre autre dans l'éditorial, poème à deux voix qui s'est tissé suite au carnage du 14 juillet à Nice

 

Cendres d’anges

Poème à deux voix dédié à Romain, 10 ans,

par Sabine Venaruzzo et Colette Daviles-Estinès

Il est beau, le ciel, maman
Avec ses fleurs qui éclatent
Dans le bleu blanc et rouge
Je vois le rose de tes joues
J’entends l’écho ivre d’un tonnerre
C’est la fête qui se propage ?

Je n’entends pas la mer, maman
Une clameur, une seule, bruit
Comme une vague d’angoisse
Ne cesse d’aller et venir

La nuit chavire, maman
Un ciel feu réveille la ville
Tandis que les roues sauvages
Propulsent les poussettes folles

La nuit chavire, maman
Les pas se désunissent
Et zigzaguent les corps
Sur un drapeau flottant

La nuit chavire, maman
Le cri s’est engorgé dans l’aiguille du temps
La baie rouge s’essouffle
Au silence multiplié de la mer
Et dans ses mains
De la cendre d’anges

16 juillet 2016