Hungry Ghosts - Africa
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- De quoi tu parles, mon chéri ?
– De ce qui nous entoure ; referme la porte derrière toi, s’il te plaît.
in Le Cow-boy de Malakoff





Et quand j'aurai non plus ce goût de braise
sur une langue de ramier transis
mais la saveur déserte du genêt,
signe libre des normes asservies,
je serai dans le corps de la branche figée
et dans l'essaim des dahlias meurtris.
in Huit sonnets et une berceuse,
traduction par André Belamich

Je n'ai jamais abusé de l'alcool, il a toujours été consentant.

pas de cou autour duquel elle pourrait jeter ses bras pour s’accrocher, comme en a droit toute personne qui se noie.
in La Patagonie

Tes caresses sont précises et elles me lisent à tombeau ouvert. La mort, c’est ma peau que tu tends comme un voile dans la nuit.
in Chroniques du Diable consolateur

Le petit rien de décalage, de dérapage, la rage qui se polit comme un diamant au fur et à mesure que les années passent. Je dis que je déteste mais en vérité je suis fascinée ! C’est une protection contre ma propre folie, celle que je glisse entre les mots d’une poésie inoffensive, des jeux d’esprits sans importance. Il faudrait pouvoir lire au travers, que l’écriture devienne transparente pour laisser apparaître l’inexprimable. C’est cela même, l’inexprimable, l’innommable, qui me fait trembler, qui m’exalte. C’est à la fois un meurtre et une jouissance. L’assassinat de la raison, l’autodafé de tous ces masques, ces laisser-passer face au monstre appelé « normalité ». Foutaises ! Cœur au ventre agacé par des spasmes violents, la vie qui veut sortir, qui veut naître à elle-même.
in Calepins voyageurs et après ?
