Violaine Kruch - Barry Plancton - 2015
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Pas de gloire à se combler d’alcool
Pour s‘inventer des cataplasmes.
Boire encore et tordre le cou aux sortilèges.
Capitaine au long cours veillant sur l’histoire du hasard.
Taillader son chemin dans l’aventure de rues lisses.
in L'éponge des mots
Des éclats de possibles,
des bribes de rien dans le silence résorbé des villes
et des hommes de papier mâché
au bar des illusionnistes.
in L'éponge des mots
NE SUCCOMBEZ JAMAIS AU DESESPOIR, IL NE TIENT PAS SES PROMESSES
Je ne possède strictement rien. Sauf mon âme.
in 1Q84, Livre 2
À mes lèvres je porte ces verdures,
Ce gluant jugement de feuilles,
Cette terre parjure, mère
Des perce-neige, des érables, des chênes.
Vois comme je deviens aveugle et fort
De me soumettre aux modestes racines,
Et n'est-ce pas trop de splendeur
Aux yeux que ce parc fulminant ?
Les crapauds, telles des billes de mercure,
Forment un globe de leurs voix nouées,
Les rameaux se changent en branches
Et la buée en chimère de lait.
30 avril 1937
(traduit par Philippe Jaccottet)
La nuit aux yeux d’onça les observe, les couve de désir phosphorescent,
de douceur oppressante.
in Sursis