Philippe Leuckx
je sais le ciel sombre
et l’enfance maigre
au-delà de ces murs
où un écran ricane
ses rêves frêles
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je sais le ciel sombre
et l’enfance maigre
au-delà de ces murs
où un écran ricane
ses rêves frêles
nous ne sommes pas devenus fou subitement,
cela a demandé du temps.
D’abord, on a vu l’étrange plaie
Qu’est la joie dans les yeux des autres.
in L'éponge des mots
Et c’est toujours demain
Demain demain demain
Toujours demain
Comme si aujourd’hui
N’était qu’un spectre
Un vieux rat malade
Demain et pourquoi pas
si celui-là m’offre
Le jour et l’horizon
Assez bleu pour vaincre ma nuit
in Commissures », les éditions du contentieux, 1995
Partout être à contretemps,
à contre-emploi, à contresens du flux
dans le décalage permanent,
fuir quand tout converge.
in L'éponge des mots
Le soleil n'ignore pas un village parce qu'il est petit.
Il était une fois une femme
Née dans la fournaise
Sur la peau des écailles
Dans les veines la mer
Il était une fois une femme
Accouchée insulaire
Sur les fentes du sel
Des entraves aux pieds
in Penser maillée
Dans tes cheveux charbon
Une odeur de mélisse
in Penser maillée
L'amour ne connaît pas de mort naturelle.
Il meurt d'aveuglement, d'errements et de trahison,
Il meurt de lassitude, de flétrissure et de ternissement.