Carolyn Carlson
Je voudrais parfois tout abandonner, être poète seulement,
affranchie du lieu et de l’espace rien que ce pas nu...
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Je voudrais parfois tout abandonner, être poète seulement,
affranchie du lieu et de l’espace rien que ce pas nu...

je veux embrasser cette humanité cachée
être libre de réinventer la flamme et l’histoire
cette brûlure nommée âme
ce jus d’incendie, cette porte
ce poids en nous de paradis
cg in Histoires d'amour, histoire d'aimer

Nous ne voyons jamais les choses telles qu'elles sont,
nous les voyons telles que nous sommes.

La terre s’offre à l’espace. Les paroles se cristallisent. L’eau dénoue le vent.
Dans l’échancrure de la lumière,
La graine de beauté.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)

J’ai rêvé de mangroves, de mots fossiles. Sève et miroir, encre et pierre chaude.
Mastiquée par les mandibules de l’alphabet, je dois faire allégeance à l’éblouissement.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)

J'ai au cœur une bête sauvage qui ne sort que la nuit et pour quelques secondes. Elle s'empare des restes abandonnés par le jour - feuille, visage ou parole - et elle regagne précipitamment son trou, ayant trouvé de quoi manger pour deux siècles. Ce n'est jamais la même chose dont elle se nourrit - ici un voyage, là une lecture, ailleurs un silence, - mais c'est toujours la même joie qui est cherchée et parfois atteinte, une joie légère et enfantine comme une tâche de soleil.
Le poète descend du songe


La terre seule me rassure, quelle que soit la part de boue qu'elle contient.
in La garde du cœur



Il n'y a pas de hasard. Il y a juste des rendez vous.
