Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CATHY GARCIA-CANALES - Page 892

  • Antonio Mora

    Antonio Mora .jpg

     

    Mieux avoir du cœur qu’avoir raison. Qu’en est-il du mien ? Moi qui me cloître, qui me concocte une bulle de résistance dans laquelle je détruis minutieusement mon énergie vitale.

     

    cg in Journal 1999

     

     

     

     

     

     

  • Artiste inconnu - Sandman's scream

    sandman's scream.jpg

     

     

    L’endoctrinement. La drogue du pouvoir, le venin de la haine qui se répand comme virus… et nous nous croyons à l’abri. Parfois, j’ai des frissons, des mauvais frissons en songeant que nous ne sommes pas à l’abri, seulement en sursis, un sursis que nous pourrions payer très cher. Nous et surtout nos enfants et petits-enfants s’ils voient le jour, mais que faire ? Je ne sais pas faire autre chose qu’écrire, écrire, publier dans une toute petite revue de la parole, de la pensée humaine qui dit, qui crie, qui dénonce. De la poésie, ce n’est pas grand-chose et pourtant… Quelle autre alternative à l’horreur ? Dans les situations extrêmes que cherche t’on à faire d’autre que protéger, sauver les gens que l’on aime ? Quand on a tout perdu alors on devient un combattant redoutable. L’ennemi est devenu ennemi personnel. Trafic d’émotions humaines exacerbées pour l’intérêt de quelques-uns qui dirigent ça de loin, pour leur sale et unique intérêt. Il faudrait que l’équilibre des forces s’inverse. Il le faudrait vraiment.

    cg in Journal 2006

     

     

  • Zohra el-Manssouri

    Et les voici qu’ils partent en moi

     Emportant leurs ombres

     Et les murs

     Je chérirai, ainsi, ma coulée

     Dans ton noir antique.

     J’imagine mes racines

     une antichambre pour des tombeaux éteints

     et dans les mains s’est brisé une lune

     

     in Psalmodies

     

     

  • Fred Johnston

    Aidez-moi…

     Les navires de guerre arrivent –

     Mes amis

     Brandissent leurs drapeaux, leurs banderoles -

     Et sur les balcons

     les tireurs d’élites polissent leurs armes –

     Je ne comprends pas

     Les règles du jeu ;

     Je crache des gouttes de sable

      

    In Message dans une bouteille

     

     

     

  • Revue Nouveaux Délits - édito du numéro 51

    Scan small.jpg

    C’est un numéro qui sent l’anisette, non ? Et pourtant l’été est loin, le printemps encore frileux, faut dire que ce n’est pas jojo l’ambiance, on s’attendrait presque à ne voir fleurir que des rosettes tricolores … La peur est depuis toujours une arme de persuasion massive. Il y a de la confusion, beaucoup de confusion dans l’air en ce moment, de menteries et de récupérations, tellement que ça donne envie de se taire pour ne pas en rajouter, se taire et prendre suffisamment de recul pour être capable de sourire encore à l’inconnu, de lui faire confiance, de lui ouvrir sa porte et l’inviter à boire un café bien noir ou un thé bien à la menthe, ou un coup de rouge bien biodynamique, ou une anisette tiens, pourquoi pas ? Même si l’été n’est pas encore là, que le printemps retient sa sève, sachant que même le vert, ça ne plait pas, au point qu’on lui fout du lisier plein la face à ce pialut* avec ses clochettes et ses fleurettes et toutes ces couleurs éclatantes, prêtes à s’exhiber sans pudeur. Donc, se taire oui, fermer sa bouche et déployer sa plume, car il y a bien « trop de chefs et pas assez d’Indiens », alors déployer sa plume, son art, sa syntaxe, sa différence et l’afficher bien haut, paf dans la cible-ciel, qu’il en pleure de joie pour arroser tout le monde, même les cons qui eux aussi ont la plume haute, la plume au fion.

    c.g.

     

    *un pialut est un terme dérivé de l’occitan pelut « poilu » utilisé dans le Quercy (pelut dans le Tarn) depuis les années 70 pour qualifier sans grande sympathie les babos à barbe et cheveux longs et aujourd’hui les néo-ruraux à tendance écolo quel que soit leur degré de pilosité… et sans forcément plus de sympathie.

     

     

     

    L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi

    alors que c'est lui.

    Pierre Desproges

     

     

  • Vient de paraître aux Ed. Gros Textes : TRANS(e)FUSÉES

     

    garcia.jpg

      

     

    30 essais de décollage du réel

    1993-2013

     

    Il y avait au fond de ma valise, un vieux brouillon, une veste d’homme, une bouteille, quelques fantômes et leurs bleus désirs de méharées. C’est de bon cœur que je m’apprêtais à les suivre, hélas, monsieur, en guise de départ, j’entendis pleurer les bombes et je vis l’automne passer sous les rails. Oui Monsieur ! J’ai donc ôté mes souliers et j’ai même ôté mes pieds avant de me glisser, sans rien de plus à dire, sous cet atome de soupir où vous m’avez trouvée.

     

     

      

    40 pages au format 14 x 21

    orné de 12 pleines pages couleur avec des illustrations de l’auteur

    imprimé sur papier bouffant munken 90 g

    ISBN : 978-2-35082-273-0

     

    9 € (+ 2 € de port – port compris à partir de l’achat de 2 exemplaires)

     

    Commande à :

    Gros Textes

    Fontfourane

    05380 Châteauroux-les-Alpes

    (Chèques à l’ordre de Gros Textes)