Helga Winter
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Digne dans mon humble hutte, à mon aise
je bois du vin et compose des poèmes,
accordé au cours des choses, conscient de mon sort,
n'ayant plus ainsi aucune arrière-pensée.
in l'homme, la terre, le ciel enfin je m'en retourne
J’ai égaré
Ma vie
A travers
L’aveugle succession
Des jours
La sourde fascination
Des saisons
Mot après mot
Dans le vertige
De l’écriture
in L’hostilité mortelle de l’inconnu
cueillant des chrysanthèmes à la haie de l'est
le cœur libre j'aperçois la montagne du sud
dans les lueurs du crépuscule la montagne a belle allure
les oiseaux qui volent ensemble y retournent
dans tout cela réside une signification profonde
sur le point de l'exprimer, j'ai déjà oublié les mots
in l'homme, la terre, le ciel
enfin je m'en retourne
Donner ce que l'on a à ce qui arrive.
et ceux qui sont personne rêvent de quitter la pauvreté,
qu'un jour magique
pleuve sur eux la providence
pleuvent des cruches entières de providence ;
mais la providence ne pleut pas hier,
ne pleut pas aujourd'hui, ni demain, ni jamais,
ni même en bruine, elle ne tombera, la providence,
aussi fort qu'il puissent bien l'appeler,
et que la main gauche les démange ou pas,
ou qu'ils se soient levés un matin du pied droit,
ou qu'il aient commencé l'année en achetant un balai neuf.
Ceux-là qui sont personne : fils de personne
et proprios de rien.
Ceux-là qui sont personne : nuls et
rendus plus nuls encore,
que l'on voit courir vers du vent
et jour à jour mourir leur vie,
enculés doublement.
Qui ne parlent pas une langue, mais un dialecte.
Qui ne professent pas une religion,
mais des superstitions.
Qui ne créent pas de l'art, mais de l'artisanat.
Qui n'ont pas de culture, mais un folklore.
Qui ne sont pas des êtres humains
mais des ressources humaines.
Qui n'ont pas de visage, mais des bras.
Qui n'ont pas de nom, mais un numéro.
Qui ne figurent pas dans l'histoire universelle,
mais dans la chronique rouge des presses locales.
Ceux-là qui sont personne
et coûtent moins cher
que la balle qui les tue.
Quels bruits y a-t-il dans le vide intersidéral ? C’est précisément à cette question que ces enregistrements fournis par la NASA répondent en musique. Cela dit, les bruits de l’espace ne ressemblent en rien à ceux que nous pouvons entendre dans notre quotidien sur Terre. Ainsi, en raison du vide qui entoure la galaxie, les enregistrements sonores de la NASA résultent d’ondes électromagnétiques qui émettent des vibrations à la façon des ondes sonores que nous avons sur notre planète.
C’est donc grâce à plusieurs sondes envoyées dans l’espace par la NASA que ces ondes ont pu être traduites de façon sonore. Ces enregistrements spatiaux diffèrent selon l’environnement dans lequel les ondes électromagnétiques ont été captées : de Venus à Jupiter en passant par la Terre, la « musique » de l’espace est aussi variée que terrifiante…
un monde de rosée,
que ce monde de rosée
et pourtant, et pourtant