Catrin Welz-Stein
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chaque matin
tôt
s’ouvre
une fleur
elle se tait
dans la providence
du hasard
et
pour
te trouver
je met
mon doigt
dans sa rosée
au crépuscule je redescends la montagne émeraude
la lune sur la montagne accompagne mon retour
je me retourne pour regarder le chemin que j'ai emprunté
une sombre, sombre étendue de pics bleus
avec la lune ensemble nous arrivons à ta demeure paysanne
un jeune garçon ouvre le portail en branchages
parmi les bambous verts je pénètre dans un sentier secret
les lianes effleurent mon vêtement
joyeuse est notre conversation dans cet endroit reposant
du bon vin, ensemble nous devisons et levons nos coupes
longuement nous chantons, le vent murmure dans les pins
notre chant achevé, le Fleuve céleste est déjà presque effacé
je suis ivre, tu es heureux aussi
joyeux nous oublions les intrigues du monde
in buvant seul sous la lune l'immortel banni sur terre
Mon rêve s'appelle mouvement, c'est un rêve caméléon. Je ne suis que le souffle d'un poème errant. Je suis accompagnée par des pensées d'amour qui se suffisent à elles-mêmes, faites de ces multiples fragments, morceaux d'étoiles qui dansent dans le cosmos.
cg in Calepins voyageurs et après ?
le bruit incessant des vagues
mon village natal
si loin
on voit un peu
la mer
par la petite fenêtre
in sous le ciel immense sans chapeau
SI ON M’AVAIT DIT…
Si on m’avait dit
que j’allais t’aimer comme ça !
Si on m’avait dit
que tu allais me remplir comme ça !
Si on m’avait dit
à quel point tu serais jolie…
Si on m’avait dit tout ça !
cg 2003
in Calepins voyageurs et après ?