Marie-Paule Blein
j’écris pour me taire s’il vous plait taisez vous
stop, écoutez, plus de paroles, plus de textes,
des yeux, des mains, un corps,
un arbre, s’il vous plait,
le son de la feuille qui tombe
in Tissages mouvants
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
j’écris pour me taire s’il vous plait taisez vous
stop, écoutez, plus de paroles, plus de textes,
des yeux, des mains, un corps,
un arbre, s’il vous plait,
le son de la feuille qui tombe
in Tissages mouvants
Marcher
Marcher sans fin
Rejoindre le départ
Le point de nulle part
Ensablé de beauté
Jour de feu, nuit de glace
Une seule et même brûlure
in Ailleurs simple, Nouveaux Délits 2012
J’habite des ciels
Pendus aux poutrelles
Des ciels vaincus
Que les pylônes sentinelles
Gardent à vue
in Angoisse
IL VIENDRA
(petit clin d'œil à Rimbaud)
Il y a une femme seule au fond d'un bar
Autrefois, elle était belle, les regards
S’attardaient sur elle, maintenant
La pluie bat les carreaux
La femme est triste
Et se noie
Dans son verre
Elle attend un inconnu vêtu de noir
Il finira bien par venir
Il la reconnaîtra c’est sûr
Il lui offrira son bras et ils iront
Se promener le long des quais
Sur les pavés scintillants
Sous le givre des réverbères
Ils iront tout deux, oui
Jusqu’au cœur de la nuit
Veufs et heureux.
cg 1999
La pratique de l’apnée en grande profondeur expose les apnéistes à un phénomène de narcose, appelé aussi « ivresse des profondeurs ». NARCOSE relate l’expérience et le voyage intérieur du champion du monde d’apnée, Guillaume Néry, lors d'une descente en grande profondeur. Le film s'inspire de son expérience physique et du récit réel de ses hallucinations.
J’étais tranquille avant qu’il ne me mette le goût de l’amour en bouche
cg in Journal 1995
je suis le matin
qui découd tes paupières
le poisson qui glisse
entre tes doigts
le jus que tu tires de moi
le sucre sur tes lèvres
ma morsure à tes rêves
adolescents
cg in Salines
J’avance dans cette poussière humide
Pour t’étreindre une fois de plus
Et ne pas sentir cette solitude aiguë
Cette rumeur des foules qui nous perdent.
in Poème à une étrangère
Pluie jouissance nue pénètre terre
Lichen lèche muret
Soleil lance ses sagaies d’abeilles
cg in Je l'aime nature
Photographe américaine
http://www.janefultonalt.com/index.cfm
Allongée sur le sol, ne faire plus qu’un. Mon sang coule entre mes cuisses. Saigne mon cœur ta blessure d’amour. Difficile de ne pas plier sous le joug des pensées.
Cg in Jardin du causse, 2004