Cathy Garcia - Algues - Côtes d'Armor - Bretagne
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Je n'oublie pas la mer qui m'a vu naître.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Culte de Shango - Nigeria
Adenor Gondim, A Irmandade da Boa Morte de Cachoeira
Recife, 1947
Bapuré - Togo - 1936
Capoeira - Salvador Bahia
Pierre Verger est né en 1902, Paris, France et mort en 1996, Salvador, Brésil. À trente ans, en 1932, Pierre Verger s’initie à la photographie et quitte sa vie bourgeoise parisienne pour parcourir le monde en voyageur solitaire. Il vit alors exclusivement de la photographie, négociant ses clichés avec des journaux, agences et centres de recherche. Jusqu’en 1946, Paris devient sa base où il revoit ses amis, la bande à Prévert et les ethnologues du musée d'Ethnographie du Trocadéro. Puis Verger s’arrête à Bahia et, séduit par la tranquillité de la vie, loin de l’Europe d’après-guerre, décide de s’y installer. Les Noirs de Bahia monopolisent son attention et il recherche les manifestations des racines africaines dans la culture brésilienne. Lorsqu’il y découvre le candomblé ou la capoeira, il engage alors des recherches sur le culte des Orixás. Son intérêt pour cette religion afro-brésilienne lui permet d’obtenir une bourse pour aller étudier les rites en Afrique, où il part en 1948. Son intimité avec la religion développée à Bahia facilite son contact avec les prêtres et les autorités locales, et lui offre un accès privilégié aux rites et traditions Yoruba. Outre l’initiation religieuse, Verger commence à la même époque des recherches pour l’Institut français d’Afrique noire, dirigé par Théodore Monod, à qui il livre 2 000 négatifs. En 1957, il publie Notes sur le culte des Orisa et Vodun, une première étude sur la religion des peuples yoruba en Afrique occidentale et leurs descendants à Bahia. Toujours nomade, il se fait alors messager entre ces deux mondes, acheminant informations, photographies, objets rituels et présents. Verger continue ses recherches, ses voyages et la photographie jusque dans les années 1970. En 1988, il décide de classer l’ensemble de ses 62 000 négatifs selon un ordre géographique (continent – pays – ville – quartier) pour les rendre disponibles au public. Pour Intense Proximité, ce sont 20 clichés, de 1936 à 1952, qui retracent son parcours en Afrique de l’Ouest, en Guadeloupe et en Amérique du Sud. Plus que des territoires, ce sont des portraits d’hommes et de femmes, – dockers ou prêtresses –, qu’il a côtoyés dans leur vie quotidienne et dont les images restituent une part de cette relation de proximité entre le photographe et les sujets photographiés. (Source : http://www.latriennale.org/fr/artistes/pierre-verger )
En savoir plus : http://humanofilm.com/es/
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Tu parles à un chien, il te regarde avec ses bons yeux. Tu t'adresses à un homme, il te mord.
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Si j’ai du goût ce n’est guère que pour la terre et les pierres.
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Le soleil s’est levé rouge poussière là-bas,
Des enfants sont couchés, des vautours les veillent.
Là-bas des soldats défoncés ricanent
Soldes des corruptions, recrues de misère.
Les vautours s’agitent. L’enfant, petite fille peut-être
Ne se relèvera pas, les os lui crèvent la peau.
Un bourdonnement irritant monte en puissance
Le son d’une armée de mouches en action,
La vibration de milliers de paroles discours polémiques
Projets décisions gesticulations économiques
Choisis ton pseudo humanitaire
Le sujet au fond a peu d’importance,
Le sujet est une carcasse que se disputent les éboueurs du désert.
Négligeable carcasse, si desséchée que l’on se demande
Si ça a déjà connu la vie ?
Sujet vite oublié,
Pourtant elle a un nom
Cette poussière que l’on piétine :
Afrique
Publié sur http://jlmi22.hautetfort.com/
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oh! une luciole
je voulais crier : "Regarde!"
mais j'étais seul
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