Rudolf Koppitz - Sicilian girl - 1930
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« - Comment avez-vous fait ? a demandé mon socio.
- Quoi donc ? s’est étonnée la vieille dame.
- La fleur, ai-je ajouté en montrant le rameau qui avait fleuri entre ses mains.
- Je ne sais pas. C’est un don, parait-il. Tout ce que je touche vit, a-t-elle répondu timidement. »
in Dernières nouvelles du Sud
C’est un temps que j’aime, un temps étrange, chaud sans être lourd, orageux pourtant. Le ciel gris et le soleil perce, irradie comme un métal pur, et le vent qui se faufile semble sur le point de révéler un secret…
cg in Le Livre des sensations
Je te cherche encore
Sachant l’inutile
J’interroge les rues de tes pas
J’essaie des portes
Dans la chambre-seconde
Où ton souffle habitait.
in Triptyque du veilleur
L’humanité sera rare, métisse, bohémienne
Et elle ira à pied. Elle aura pour butin la vie
La plus grande richesse à transmettre ses fils.
Nous nous détachons de la moitié du monde, non pas du Sud.
in Aller simple
On a la nostalgie de ce qu’on vous arrache, non de choses imaginaires.
in Dernières nouvelles du Sud
L’âme dit au corps
j’ai besoin que tu cuises
ton argile crue
aux enfers
in Quotidiens surpris
& la moelle & l’âme dans la gueule du loup ce sont toujours les mêmes personnages hirsutes qui posent l’indéchiffrable énigme saurions-nous marcher sans croix blanche dans le dos ? n’éveillez pas le chien qui dort dites-lui tout bas que la lune n’est pas une tranche de citron amer qu’elle saigne bel et bien fidèle & glacée
in Livre d'Öpame