Joseph Beaude

 

 

Les grives ébouriffées délaissent le chant pour le pain.

Le balcon enneigé retient leur prose fragile.

 

in Il neige

 

 

 

 

Patrick Devaux

 

 

Victoire du mauve, des bleus outremer, silence des flaques noires.

 

Absence d’oiseaux, surtout.

 

Angoisse d’étoiles.

 

 

in Les mouettes d’Ostende

 

 

 

 

 

Riz au tofu, carotte & vinaigre balsamique

Un bloc de tofu artisanal, une belle carotte, un demi-oignon, deux gousses d'ail, un reste de riz basmati demi-complet déjà cuit, une cuillère à soupe de moutarde forte, quatre cuillères à soupe de vinaigre balsamique, huile de tournesol et d'olive, romarin séché, cumin en poudre, gomasio.

 

Faire revenir le tofu et la carotte en dés dans l'huile de tournesol, remuer tout le temps pour que ça n'accroche pas, rajouter le cumin et le romarin, quand les dés de carottes commencent à s'attendrir, rajouter un filet d'huile d'olive, l'oignon en lamelles, remuer encore, puis l'ail, remuer encore jusqu'à ce que l'oignon soit translucide, puis rajouter la moutarde, bien mélanger, arroser du vinaigre balsamique, remuer, remuer encore, rajouter le riz, bien mélanger, et bien remuer jusqu'à ce que le riz soit chaud. servir, et saupoudrer de gomasio.

 

 

 

 

 

Cal Lane - dentelles d'acier

 

 

http://www.callane.com/

 

 

 

 

 

 

 

Gérard Collas

 

 

Éric Barbier

 

retrouver une distance

se tenir sur le fil

encore lâche du jour 

 

s’y dresser encore à nu

dans l’équilibre empierré de la mémoire

 

in Promesse achevée à bras nus

 

 

 

Gérard Collas

 

 

Proverbe malgache

 

Un sage qui se dispute avec un imbécile ne récolte que de la fatigue

 

 

Jamie Paul Scanlon - Bristol

 

 

 

Jean Dif

 

Les rencontres m’effraient

et pourtant je le sais

qu’on ne lave bien son âme

que dans le regard d’autrui

 

in Sous les couteaux des horloges

 

 

Christian Georg Theodor Ruete - 1854

 

Voir au-delà du voir, sentir… La moindre cellule est à la fois peau œil bouche oreille.

 

cg in Le livre des sensations

 

 

 

Osart

 

 

Saïd Mohamed

 

Il n’est de sommeil plus puissant

Que notre intelligence à ne pas vivre

 

in L’éponge des mots