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  • Vassili Peskov -  Des nouvelles d'Agafia, ermite dans la Taïga

     

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    Née en 1945 dans la forêt sibérienne, Agafia est la dernière survivante de la famille Lykov, famille de vieux-croyants (issus d'un schisme du XVIIe siècle) retirée dans la taïga depuis 1928 pour une incroyable robinsonnade d'un demi-siècle, puis « découverte » en 1978 par un groupe de géologues. Vassili Peskov révéla cette aventure dans le livre Ermites dans la taïga, qui s'achevait sur le désir d'Agafia de continuer à vivre solitaire et en autarcie. Par la suite, de nombreux lecteurs se sont interrogés sur le destin de cette femme courageuse qui avait choisi de ne pas revenir à la civilisation.

    Dans ce récit, basé sur des voyages effectués de 1992 à 2008, on voit l'héroïne évoluer au fil des ans malgré elle, en raison notamment de l'involontaire notoriété que lui a apportée le livre de Peskov. Tandis que son amitié perdure avec Erofeï, de nouveaux candidats à la vie érémitique dans des conditions primitives et difficiles rejoignent Agafia, dont Sergeï, artiste peintre, et l'étonnante Nadia, venue elle aussi se perdre au fin fond de la Sibérie.

    A la fois récit de vie d'une femme hors du commun et documentaire, cet ouvrage évoque dans leur absolue nécessité des notions comme la puissance de la foi et la relativité de la civilisation.

     

    Vassili Mikhaïlovitch Peskov, né le 14 mars 1930 à Orlov, dans l'oblast de Voronej, et mort le 12 août 2013 à Moscou, est un écrivain, journaliste, photographe, voyageur et écologiste russe.

     

    Paru chez Actes Sud - Babel Aventure, 2013


    Et je les ai lus dans l'ordre inverse du temps, ce qui était très intéressant finalement, donc je viens de finir celui-ci qui précède celui au-dessus, paru chez Actes Sud, même collection, en 1992 :

     

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    "Une famille de vieux-croyants démunis à l'extrême, subsistant dans une cabane misérable, en pleine taïga, coupés de la civilisation depuis... 1938 : telle est l'incroyable réalité décrite par Vassili Peskov, qui raconte ici avec passion et minutie l'aventure des ermites de notre temps, puis les vains efforts de la plus jeune d'entre eux, Agafia, pour se réadapter au monde. Nouvelle version du mythe de Robinson, manuel de survie dans la taïga, histoire de femme aussi, ce livre riche et multiple a rencontré lors de sa parution chez Actes Sud en 1992 un succès qui ne s'est jamais démenti. Et Agafia, sa magnifique héroïne, vit toujours, loin du " siècle ", dans la sauvage solitude de la taïga."

     

    Je me demande ce qu'est devenue Agafia, elle a eu 80 ans l'an dernier, alors j'ai cherché et je suis tombée sur des vidéos, elle qui ne voulait même pas être photographiée au début, "péché"  chez les Lykov. Une des plus récentes doit être celle-ci :

     

     

     

     

     

  • ©Ourse (bi)polaire lu par...

    ©Ourse (bi)polaire est un livre que je devais faire, et au bon moment, ce qui est donc fait pour clôturer cette terrible année 2024. Je ne suis pas étonnée des réactions qu'il suscite.

     

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    "j'achève juste ©Ourse (bi)polaire. C'est .... tremblement de terre+éruption volcanique+tsunami !!! Une vraie course de l'ourse au milieu des obstacles de sa vie. Un slalom spécial ou plutôt un fil ténu (dé)tendu entre désespoir, colère, impatience et sapience : a 'long and winding road' s'il en est.
    Un choc violent.
    Je comprends que la rédaction/publication de ce recueil-divan te fut indispensable. Une borne déposée brute et vrac au bord de ta nouvelle route... dans l'espoir d'un pied plus léger."
    Jean-Louis M.

     


    Et une note reçue de mon amie poète et auteur Guénane :

     

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  • Revue Nouveaux Délits n°80

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    Que 2025 soit, c’est certain, puisqu’il en a été décidé ainsi et que cette date grégorienne a pris le dessus sur les autres. Tenter d’appréhender l’être humain dans son Histoire, dans son présent, dans ses projections, dans ses éclatements, sa diversité, sa beauté indissociable hélas de sa cruauté, son intelligence et sa folie, bref NOUS appréhender NOUS et toutes celles, ceux et celleux qui ont du mal à se retrouver dans le NOUS qui les englobe ou cherche à les englober, ces multiples NOUS qui s’affrontent avec de multiples VOUS, les AUTRES ; qui s’agressent, se détruisent, s’interdisent, se fuient ou s’ignorent, c’est vertigineux. Regarder, se regarder simplement soi-même, c’est vertigineux. Les voix qui semblent les plus fortes sont vieilles, usées, répétitives et pourtant elles impactent car elles rassemblent sous leurs ailes dures d’innombrables peurs, de terribles ignorances. En a-t-il toujours été ainsi ? Usées et répétitives. De même, ces éditos qui voudraient pouvoir se réjouir d’un authentique neuf, d’un ressourçant innovateur, d’un audacieusement salvateur, de ce qui peine à être essayé en grand puisque toujours étouffé, écrasé, nié, moqué, enfermé, abattu. Et qui persiste pourtant, se relève encore et encore, perce la croûte épaisse des obscurantismes redondants, du monopole d’idéologies mortifères. Et quoi d’autres encore une fois que la force incroyablement habile de la vie qui insiste, malgré cet acharnement à la détruire, et nous montre la voie ? Les vents, les vagues, la pluie, les rivières, les océans, les plantes, les montagnes, les animaux, les insectes, les champignons, les bactéries nous montrent la voie mais aussi ce qui reste des humanités qui ne l’ont jamais quittée et qui ont tant souffert et souffrent encore pour ne pas dévier. La seule voie viable : comprendre notre responsabilité et notre place dans le grand orchestre du vivant et de nous y tenir comme on tient une promesse. Alors 2025, oui, c’est l’identifiant de cette nouvelle année, et 2026, 2027, 2057, seront un enfer ou un monde plus accueillant selon la voie que nous allons emprunter. Et le goulot des choix collectifs, comme dans le cours d’une vie individuelle, se resserre, les conséquences sont de plus en plus immédiates et irréversibles. Alors quelles voix allons-nous écouter ? Celles qui assourdissent le plus, artificiellement légitimées par leurs excroissances technologiques toujours plus infiltrées ou les quasi imperceptibles qui font pousser la plante, l’arbre, digérer les vaches, tomber les pluies, chanter les océans ? Je me répète aussi et continuerai à le faire car dans cette répétition, je ne sens rien d’usé mais bien au contraire, j’entends des paroles d’eau à user le béton, à rouiller les armes, à fertiliser chaque bout d’espace atteint en l’autre malgré les barrages. J’entends des paroles de vent à secouer les inerties, abattre les murs de séparation, des paroles de feu à brûler les scories des mondes tristes et méchants dont NOUS ne voulons plus, des paroles de terre qui savent quand il faut parler et quand il vaut mieux…. se taire. Aussi…

     

    Meilleurs vœux de meilleure humanité !

     

     

    CGC

     

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    Sommaire et + ici : 

    http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/archive/2025/01/03/nouveaux-delits-n-80-6529566.html