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FUSIONS "CALEPINS VOYAGEURS" - Page 4

  • Joan-Eardley - Sea at Catterline -1960

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    Arcachon - Jetée de Leyrac, tout au bord de l'océan. La plage, les vacanciers... Pourtant c'est agréable et malgré mon peu de sommeil, je me sens d'humeur sereine. Baignade et ramassage de coquillages après le montage, pour échapper un peu à l'électricité, voire à une franche agressivité qui règne au sein du groupe. Je flotte au-dessus de tout ça. Savoir que très bientôt je vais faire une pause vacances, me permet de me détendre, de prendre la vie comme elle se présente. Je sors à nouveau de ma coquille, le "choc" de l'Asie s'estompe, la beauté de l'aventure reste.

     

    cg in Calepins voyageurs et après ?

     

     

     

  • Ana Mendieta - Blood and Feather

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    Ma quête est avant tout d'ordre spirituel, mais de par ma chair et mon sang, j'aime aussi la vie dans ce qu'elle a de plus terrestre. J'aspire à me rapprocher du vivant, à être davantage à l'écoute de mon corps, danser, respirer, bouger, penser librement ! Je ne peux pas aller contre cette évidence, mon âme est sauvage.

     

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  • Q-TA - Tokyo

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    Je viens de finir un livre, un journal plus exactement, celui d’Etty Hillesum, jeune femme juive morte à Auschwitz en 1943, à l’âge de 29 ans. Tout ce que j’ai pu retrouver de moi, de mon propre journal, celui-là mais surtout l’autre, m’a fortement impressionnée. Une sœur d’écriture, à travers le temps. Une mystique ? Peut-être, mais alors ce qu’on appelle mysticisme, c’est simplement se sentir vivant, connecté. Ce livre-journal m’a fait beaucoup de bien, il n’est pas étranger au fait que j’ai repris mon propre journal de route. Pas simplement pour le plaisir d’écrire, mais surtout pour y retrouver ma sincérité, car si ce n’est que pour se complaire ou se mentir, le journal devient inutile.

     

    Juin 2000, au retour de Santa Maria de Feira, Portugal

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  • Alain Rivière-Lecoeur

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    J’aime cet instant où l’écriture tente d’esquisser un sourire sur mes lèvres. Plaisir de patauger dans la boue. J’en tire de la force. Face à moi la grande vitre embuée et derrière, un ciel de novembre avec un sombre rideau qui lentement se referme, funèbre, accablant de tristesse.

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  • Josef Hník (?)

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    Le petit rien de décalage, de dérapage, la rage qui se polit comme un diamant au fur et à mesure que les années passent. Je dis que je déteste mais en vérité je suis fascinée ! C’est une protection contre ma propre folie, celle que je glisse entre les mots d’une poésie inoffensive, des jeux d’esprits sans importance. Il faudrait pouvoir lire au travers, que l’écriture devienne transparente pour laisser apparaître l’inexprimable. C’est cela même, l’inexprimable, l’innommable, qui me fait trembler, qui m’exalte. C’est à la fois un meurtre et une jouissance. L’assassinat de la raison, l’autodafé de tous ces masques, ces laisser-passer face au monstre appelé « normalité ». Foutaises ! Cœur au ventre agacé par des spasmes violents, la vie qui veut sortir, qui veut naître à elle-même.

     

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  • Christopher Swann

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    Il me prend comme une irrésistible envie d'enjamber la balustrade, pour aller marcher légère parmi les étoiles marines sur les eaux somnambules. Légère comme ces voiles que les vieux rêves laissent sur leur sillage. Aller rejoindre les mythiques baleines et les dauphins lunaires, le grand ballet des créatures océanes, disparues elles aussi, au cœur d'un rêve qui scintille à la surface des mers, les nuits de lune trop pleine.

     

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  • Christian Frederiksen

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    La vraie beauté est terrifiante, elle surgit du chaos quand elle n’y conduit pas, création et destruction dansent ensemble jusqu’à la fin des temps. Vie et mort indissociables, tellement que c’en est inconcevable, terrible ! C’est pourquoi nous jurons du contraire, à corps et à cris, amour et haine.

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  • Dali

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    Quel réveil ! Grand ciel bleu faïence et au loin les montagnes découpées, arides. Lumière mauve du matin. Nous roulons vers Madrid, cœur de l'Espagne, destination la Mancha, le fief de Don Quichotte. Paysage sec et pelé. Droit devant, l'horizon se noie dans les vapeurs jaunasses et fumeux de la capitale.

     

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  • Auteur inconnu - Monument to the Great Fire of London

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    Je me protège, car c’est dangereux. Je me protège de l’autre et de moi-même. Le cercle me ramène à lui mais comme sur le tour, le cercle est en fait une spirale et l’infini c’est moi, l’infini c’est l’autre.  Nous ne faisons que monter et il est toujours possible de recommencer, à l’infini nous sommes malléables. Matière première.

     

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