Shirley Baker - Manchester, 1960s
Suis-je censée connaître
ce malaise qui étreint le cœur
l’exalte
cette douceur orpheline ?
cg in Salines
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Suis-je censée connaître
ce malaise qui étreint le cœur
l’exalte
cette douceur orpheline ?
cg in Salines
Chaque chose à sa raison d’être, puis de disparaître.
cg in à la loupe
Petite marquise à demi-nue
Promène son ombre sur les murailles
Et les mâles tournent fous
Comme des chiens
Se disputent
Un os à ronger
cg in Claques et boxons
l'amer
qu'on voit danser
le long des golfes clairs
a des reflets d'argent...
cg, inspiration du jour
ZOOLOGIQUE ?
Les singes font des signes mais les cygnes font-ils des singes ?
cg in Bonzaïs hallucinogènes (Gros Textes 2017)
Au sentiment d’encombrement répond le désir de se dépouiller sur tous les plans, se dépouiller de tout ce qui n’est pas essentiel. La sensation est très forte, impérative. La terre, les plantes, l’eau, l’air, le corps, le cœur. Ce n’est plus un temps de création, mais de lâcher-prise. La fructification se fera d’elle-même, ou pas. Peu importe. Lâcher les peurs, lâcher la honte et la culpabilité qui n’ont aucun motif réel. Vieux poisons bien incrustés. Il en faut des cycles et des saisons pour se nettoyer en profondeur et il faut marcher, arpenter les chemins. Faire circuler le sang dans les veines du monde.
cg in le livre des sensations
nous secouerons la pesanteur
pour fuir l’étreinte des goudrons
à l’envers des fleurs
roulerons dans les taillis
sous les horizons tranchants
comme des rasoirs
à la gorge du ciel
cg in Aujourd'hui est habitable
Il faut stopper net la plainte, renouer le fil ténu, la corde de poussière, la corde d’étoiles, la sentir vibrer. C’est cela et rien d’autre, une vibration infime mais si puissante.
cg in le baume, le pire et la quintessence
Moi, toi, éternel conflit, éternelle séparation jusqu'au plus profond de nos incendies. Moi qui brûle, toi qui brûle, mais surtout ne pas dire les mots, ne pas faire les gestes qui pourraient apaiser les flammes.
cg in Journal 1997
mais que peut-on recevoir de l'autre quand on attend trop ?
cg in Journal 1997
dans le clos des balançoires
au doux cliquetis de résine
il y a des bouffées de mensonges
le miel se défait au centre
des vergers dépouillés
cg in Aujourd'hui est habitable
Poussières d'anciennes passions...
cg in Journal 1997
Où est la case poète ? S’il n’y a plus de place pour les arbres, les plantes, les oiseaux, les animaux, il n’y en a pas non plus pour les fous, les enfants, les mystiques et les poètes, tout ça c’est la même chose, tout ça est connecté directement à la source, la source vitale, la source de toute chose. Pur ressenti, pure perception, en résonance avec le monde des formes mais totale inadéquation avec celui des normes et des apparences. Il n’y a pas de mystère, tout est mystère et la normalité est une affreuse invention, réduction, supercherie.
cg in Le livre des sensations
Souffle et serpent dans un fouillis de luminaires. Une éclaboussure de pluie dans un giron de pollen. De l’antique humus surgissent des langues, des chants et des cordes. Des sortilèges de cornes et d’équinoxes.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2010)
illusions urticantes
la jouissance
infinie
comme une drogue
une transe
un puits
cg in Histoires d'amour, histoire d'aimer