Joseph T. Keiley - Spring, 1909
La vie est beauté, l’amour désordre, la mort souvenir d’enfance.
cg in Journal 1988-91
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La vie est beauté, l’amour désordre, la mort souvenir d’enfance.
cg in Journal 1988-91
Confusion. Grand toboggan. Oppressant, n’est-il pas ?
Savoir que nous ne sommes pas seuls permet d’être seul, car grande est la tentation du terrier. Seul on se torture et on aime ça.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère éd. 2010)
et le soleil veut sa part de crème géologique
cg in Fugitive (Cardère éd. 2013)
La pluie installée, efface peu à peu les parfums de l'Asie. Ne restera bientôt plus que fumées de rêves. Ailleurs j'étais, ici j'écris, en attendant un nouveau dépaysement, la dégringolade des repères, afin de me rencontrer encore sous une autre lumière.
cg 1999
in Calepin voyageurs et après ?
Lumière en mouvement
Souffle et chant de l’âme
cg in A la loupe
J’aime la vie, la vraie, celle qui brûle, qui ressemble peut-être à la mort… Extrême… Je m’en fous des faux-semblants, des fausses paroles, faux serments. Tout est faux alors autant jouer.
cg in Journal 1990
Ah ! Si je pouvais à mon gré
La nuit me métamorphoser
Épouser ton doux corps de chat
Courtiser la lune avec toi
cg in Poème follets & chansons follettes pour petits grands et grands petits
(Nouveaux Délits éd. 2013)
Dans le delta de lumière, la nasse trouée de lune, retient les racines et les rêves broyés des errants. Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.
cg in Fugitive (Cardère éd. 2014)
On croirait un pot-pourri de saisons…
Quelque chose qui lentement mais sûrement se détraque…
Cg in A la loupe (2012/2014)
Braises rousses dans la bosse des ténèbres. Géographie des forges et des cryptes.
Indescriptibles jachères de dentelles écorcées. Stigmates de beauté.
cg in Le poulpe et la pulpe, Cardère 2010
A la guerre comme au bal
Valse au rythme des bombes
Vous jure qu'il n'y a pas de mal
A faire pousser des tombes
cg Guerre et autres gâchis
Je voudrais suivre la route tracée par la lune pleine sur la peau de la mer, là où les sirènes nacrées se prennent dans des filets de pure lumière. La route qui mène aux aubes rieuses des sorcières battant le ciel de leurs ailes noires. Cette route du bout du monde, où les bateaux s'en vont sombrer dans le néant. La mer est vaste et lisse. Un vide immense se glisse en moi, s'engouffre dans mes poumons, douce et tiède respiration, un chant humide, rituel d'amour auquel se mêle la lune, un envoûtement, un appel…
Il me prend comme une irrésistible envie d'enjamber la balustrade, pour aller marcher légère parmi les étoiles marines sur les eaux somnambules. Légère comme ces voiles que les vieux rêves laissent sur leur sillage. Aller rejoindre les mythiques baleines et les dauphins lunaires, le grand ballet des créatures océanes, disparues elles aussi, au cœur d'un rêve qui scintille à la surface des mers, les nuits de lune trop pleine.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Les fleurs sont les bijoux de la terre.
cg in Calepins voyageurs et après ?
quelque chose dans le sang
qui ne coule pas
chez les autres
chez certains en tout cas
que l’on nomme la plupart
des éclats d’âme
pure énergie
volcanique
sans doute
mais …
tout va bien
l’amer est calme
cg in Salines
Ma vie est ma voie et ma quête est solitaire. Je puise à toutes les corbeilles, j’apprends et me désespère mais mon seul maître c’est la vie. Longue et ardue cette voie mais tant mieux. Il ne s’agit pas d’arriver quelque part. Facile en théorie mais extrêmement difficile à intégrer au quotidien. Alors nous faisons des efforts, des efforts que nous croyons justes jusqu’à ce qu’une marée furieuse détruise nos belles constructions de justice. Alors par colère ou par sagesse, on renonce à l’effort. Ne reste que la vie. La vie point. Il n’y a rien à espérer, rien à regretter, rien à changer, simplement célébrer !
cg in Journal 1999