Théodore Rousseau
Et droit devant
Un ciel qui fonce
Et fronce
Des sourcils d’orage
cg in Petit livre des illuminations simples
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Et droit devant
Un ciel qui fonce
Et fronce
Des sourcils d’orage
cg in Petit livre des illuminations simples
Responsable, seule responsable de mon existence. Aussi fascinant que terrifiant.
Je veux garder la tête froide, ne pas laisser mes émotions me manipuler et je dois prendre garde à cette tendance à la fuite qui est mienne. Il est temps d’être grande, de tenter la vraie, la seule aventure : aller au-devant de mes rêves, fussent-ils en enfer ! Au moins, il y fera chaud !
cg in Journal 1999
Ici s’achève mes calepins voyageurs. Le voyage que j’entreprends depuis est d’un tout autre ordre, voyage intérieur, voyage immobile, où nous sommes deux dans un même vaisseau. Mettre au monde un enfant est sans doute le plus beau des actes de création, le plus terrifiant aussi. Cet appel de l’espèce à se perpétuer, nos gènes qui nous mènent parfois par le bout du nez. Moi qui ai tant vu avec toujours cette sensation, cette frustration même, de ne pas aller dans la profondeur des choses, je suis descendu dans mes abysses.
cg in Calepins voyageurs et après ?
et je te donne aussi la nuit
lune silence étoiles
Je te donne en somme
ce qui n’appartient
à personne
mais qui demeure
en chacun de nous
cg in Calepins voyageurs et après ?
Et la fameuse pomme croquée par Ève est une tradition de mariage celtique, druidique. Je ne pardonne pas à l'Église tous les préceptes qu'elle a imprimé aux fers rouges sur bien des cultures qui ne lui avaient rien demandé... et qu'elle-même se garde bien d'appliquer. Ses crimes sont innombrables et se perpétuent encore. Je dis bien l'Église... Il y a eu et il y a encore des Chrétiens admirables mais qui le seraient tout autant s'ils n'étaient pas Chrétiens. Ceci et valable pour les Musulmans et les Juifs.
cg in Univers'Elle
Entre les tranches de murs, on s’asperge, on s’enfonce.
On manque se dissoudre dans le code réciproque.
cg in Aujourd'hui est habitable
cette incapacité
à briser coquille
la vitre épaisse
du vivarium
nos geôles portables
cg in Ombromanie
(Encres Vives 2007)
j’ai initié bien des peuples
qui m’ont nommée lunaire
de la génisse à la brebis
pour m’asservir
nombre de lois
ont été dictées
mais joug après joug
je demeure l’indomptée.
cg in Universelle
J’ai rêvé d’un tigre, ancêtre mythique, l’initiant qui conduit les néophytes dans la jungle pour les tuer et les ressusciter.
Énergie puissante, parfois féroce, qui à la lune renaissante surgit des obscurités profondes.
J’entame ma lente progression dans la forêt de bambous.
cg in Chroniques du hamac
aube éternelle
langue de soie coupée
une encre rouge s’égoutte
d’une fleur
cassée
cg in Pandémonium II
Grand soleil rouge à l’horizon brûlé
cg in Mystica perdita
Je ne suis pas un reflet, je ne suis pas inexistante. J’ai mon propre soleil, il n’a besoin que de moi pour rayonner, éclairer, réchauffer. Viendront celles et ceux qui voudront, mais foin de sacrifice, il est vain, il est même nuisible à tout le monde, il fausse ce qui est. Déforme le réel. Cette forme d’amour est obsolète. Alors, que les paupières continuent à tomber.
cg in A la loupe
Depuis hier soir, je lis un bouquin sur la vie et l’œuvre de Charles Duits et l’exploration du peyotl dans la littérature. J’y retrouve le bouddhisme, Gurdjieff, Michaux et les tourments de l’écriture.
J’y retrouve certains des questionnements et torsions de mon esprit occidental.
Si j’étais une visionnaire, en quoi cela répondrait-il à mon trop plein de questions ?
La réponse est là, toute proche. Suffit de tendre le bras, d’ouvrir les yeux, oui mais lesquels ?
in Journal 1999
Marcheur-cueilleur qui marche et qui ressent, qui marche et qui contemple, qui marche et qui s’ouvre à la plénitude et au vent.
cg in Le livre des sensations
Hasard ? Château de cartes qui s’écroule ? Non ! Château de cartes qui s’envole pour aller se reconstruire un peu plus loin. Toutes les cartes sont des jokers.
Voie cabossée, chemin des déjantés ? Mais chacun de nous rêve, chacun de nous rêve sa vie ! Cela fait mal de se prendre au sérieux et la plupart du temps c’est inutile. Apprendre, et apprendre à se taire aussi. Surtout !
in Follement autre