Egon Schiele
Sentir. Aimer. Être, oser être pour ceux qui ne le peuvent plus. Authenticité, courage, humilité. Pinson, lézard, coucou. Douleur et joie s’unissent dans le cœur, qu’il faut solide et battant.
cg in Le livre des sensations
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Sentir. Aimer. Être, oser être pour ceux qui ne le peuvent plus. Authenticité, courage, humilité. Pinson, lézard, coucou. Douleur et joie s’unissent dans le cœur, qu’il faut solide et battant.
cg in Le livre des sensations
Être libéré du fardeau de devoir séduire est absolument fabuleux, c’est sans doute difficile de l’admettre, mais aimer est tout autre chose.
cg in Le livre des sensations
Alors elle creuse un tunnel sous les tombes, qui mène au vaste ciel, à la mer tiède du ventre, à la bouche de sève qui fait pousser les arbres, au souffle d’où naissent toutes les musiques.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
Sais-tu ce que signifie le mot dieu, car dieu est un mot ? Le lumineux.
Lucifer ? Le porteur de lumière.
cg in Univers'Elle
nous avons des runes de feu
dans le noir des fibres
l’ange dans la chambre
brandit un tison vibrant
cg in Aujourd'hui est habitable
Je funambule sur le tranchant du Réel en exil perpétuel.
Naufrage en terre-ciel. L’échelle et le sceau du rapace.
L’affront et l’envol.
Ailleurs. Ailleurs.
cg in Fugitive (Cardère éd.2014)
Juste envie de danser. Je ne me résoudrai pas à être civilisée !
Je laisse mûrir en moi l’intuition, tout s’aiguise mais reste intact.
cg in Journal 1995
avant qu’il ne faille démêler
dans la chambre d’automne
le pelage et les ronces
le miroir aux corneilles
et les linges souillés
il nous faudra suivre
le sentier de cire
trouver la gâtine
où l’on a brûlé les lucioles
de nos crânes roussis
cg "Les temps de morts" (extrait)
in Aujourd'hui est habitable
Tout se résume à la souffrance. Dieu est amnésique, Dieu égaré dans ses milliards de reflets ne se souvient plus de lui-même mais une étincelle en chacun de nous se souvient de ses origines. Celle antérieure à la séparation, à la temporalité, à la mort car nous y sommes, c’est maintenant que nous vivons notre mort.
Nous mourrons depuis le premier jour de notre conception, c’est inscrit dans nos cellules.
cg in Journal 1999
Le lait de la peur bien souvent me brûle la gorge
Mais le chant d’un oiseau me fait vaste comme le ciel.
cg 2007
in Philosovie
ivresses et fulgurances
avant le baiser
du rideau
cg in Salines
Une minuscule ferme somnole aux pieds d’immenses pylônes électriques. Dans la cour, des pigeons blancs ou peut-être des colombes, sont perchés sur une petite caravane cabossée. Grande étendue d'eau où le ciel vient se confondre. Moutons dodus mais gris comme le reste. Tous petits canaux rectilignes entre les champs, fossés bourbeux rêvant aux canards sauvages qui viennent parfois rider leur surface. Au milieu d'un pré, encore droit, un arbre mort, un autre fracassé, la tête dans l'eau.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Lumière grise, le cœur semblable aux écorces des chênes, travaillé de craquelures profondes et pourtant bien battant encore. Le vent en crescendo vient cette fois, caresser la gorge, glisser entre les seins, faire danser les arbres qui lentement se dénudent, strip-tease de saison…
cg in Le livre des sensations
Pour une goutte d'eau, un grain de poussière, il y a encore de l'espoir dans l'univers des possibles ! Merveilleux rire qui résonne. Pour combien de temps ?
cg in Calepins voyageurs et après ?
l’orage nous clouera à mort
sur les portes sorcières
des bûchers de la nuit
brèche illusoire
mirage hybride
in Aujourd'hui est habitable