Linda Vachon - l'amour comme un oiseau noir
« il y a longtemps que je n’avais pas fait l’amour comme ça ».
Ils me disent tous ça ou c’est juste une impression ?
cg in journal 2005
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« il y a longtemps que je n’avais pas fait l’amour comme ça ».
Ils me disent tous ça ou c’est juste une impression ?
cg in journal 2005
Ruisseaux de poudre, craquant de la soie.
Dans les ruelles, la folie esseulée rôde, dérive oppressante.
Des frissons déshabillent un escalier, l’ombre rose à genoux, conspire.
cg inCelle qui manque (Asphodèle 2011)
Les mots peuvent être des pièges, des limites, des verres opaques entre nous et l'ultime réalité, entre nous et les autres, entre nous et notre propre conscience. L'amour également, peut finir par être un piège, où les identités de chacun se déforment... Jeu de miroirs !
cg in Journal 1997
Trouver une île dans la tempête, une lueur dans les ténèbres, un espace, un silence dans le vacarme. Trouver une respiration dans le lent étouffement des jours, trouver l’amour sur le champ de bataille.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule
(Ed. Nouveaux Délits 2012)
Je ne sais pas voler le bonheur.
Même pas le prendre quand on me l’offre.
cg in journal 2007
Y a-t-il des anges égarés sur cette terre ?
cg in journal 2007
Marcher
Marcher sans fin
Rejoindre le départ
Le point de nulle part
Ensablé de beauté
Jour de feu, nuit de glace
Une seule et même brûlure
in Ailleurs simple, Nouveaux Délits 2012
IL VIENDRA
(petit clin d'œil à Rimbaud)
Il y a une femme seule au fond d'un bar
Autrefois, elle était belle, les regards
S’attardaient sur elle, maintenant
La pluie bat les carreaux
La femme est triste
Et se noie
Dans son verre
Elle attend un inconnu vêtu de noir
Il finira bien par venir
Il la reconnaîtra c’est sûr
Il lui offrira son bras et ils iront
Se promener le long des quais
Sur les pavés scintillants
Sous le givre des réverbères
Ils iront tout deux, oui
Jusqu’au cœur de la nuit
Veufs et heureux.
cg 1999
J’étais tranquille avant qu’il ne me mette le goût de l’amour en bouche
cg in Journal 1995
je suis le matin
qui découd tes paupières
le poisson qui glisse
entre tes doigts
le jus que tu tires de moi
le sucre sur tes lèvres
ma morsure à tes rêves
adolescents
cg in Salines
Pluie jouissance nue pénètre terre
Lichen lèche muret
Soleil lance ses sagaies d’abeilles
cg in Je l'aime nature
Allongée sur le sol, ne faire plus qu’un. Mon sang coule entre mes cuisses. Saigne mon cœur ta blessure d’amour. Difficile de ne pas plier sous le joug des pensées.
Cg in Jardin du causse, 2004
L’instant présent, sa lumière, le vent, ma fille, le linge qui vole
et cette femme tzigane qui chante et me dépèce le cœur.
cg in Journal 2005
Ils parlent de poésie mais sont incapables de reconnaître le poète...
Baudelaire avait raison, les poètes sont maudits ! Condamnés à se déchirer sans cesse sur les bords tranchants d'une trop amère réalité, mais pour rien au monde, ils ne désireraient être autrement. Ils finissent par s'aiguiser, eux aussi...
Parfois je me sens dotée d'une lucidité atroce
cg in Journal 1996
Je suis comme une prisonnière qui réalise soudain que la porte est ouverte
depuis des années, depuis toujours.
cg in Journal 1997