Arnold Böcklin - La Peste - 1898
la terre sent le pétrole et la peste
entre les doigts nous restent
des lambeaux de peau des toxines
qui nagent dans nos graisses
in Pandémonium II
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la terre sent le pétrole et la peste
entre les doigts nous restent
des lambeaux de peau des toxines
qui nagent dans nos graisses
in Pandémonium II
L'écriture devient ardue, l'inspiration vacille et c'est la nuit, et la lune bien vivante dans son manteau de velours. L'inquiétude tire les ficelles d'un théâtre d'ombres sur mon cœur...
cg in Journal 1997
Déterrez le sublime silex des corps
La crue du vivre déferlera
Saisons des puits pour les oasis
cg in Aujourd'hui est habitable
J’ai choisi les tourments de l’insatisfaction, le vertige de l’inconnu, le saut dans le vide. Il y a bien une part de moi qui s’y refuse, cette part qui jusque là se faisait bien entendre, mais je ne l’écoute plus, je ne veux plus l’entendre !
cg in Journal 1999
Chercher l’équilibre,
mais pour cela je n’ai pas d’autre solution
que d’être en continuel mouvement.
cg in journal 2002
Je veux le soleil, le parfum du feu, le vent qui lèche les heures précieuses,
le temps infini du remerciement.
cg in Chroniques du hamac, 2008
On entend le battement de nos artères salées
Tes poumons marées ma bouche coquillage
Ton sang d’écume sur le sable de mon ventre
cg in Des corps à la mer
Juste l’audace de la lune ronde
Dans le fourreau de la nuit
Le braille des vibrations
Au confluent de nos chairs
Nous coucherons à même
Les flancs rudes des animaux
cg in Aujourd'hui est habitable
J’aimerais des bras pour faire un nid à ma fatigue. J’aimerais être réconfortée. Je ne cherche pas de béquilles, seulement un moment pour souffler, une oreille pour entendre mes peurs. Juste un soutien momentané qui m’aide à aller de l’avant, qui attise ma confiance. Oui, juste un souffle pour que le feu ne s’éteigne pas. J’ai froid au cœur parfois et mes pieds sont glacés.
cg in journal 2004
L’aube ne sera plus
Ce frottis de l’ombre
La blessure ravivée
À la table des poumons
Mais lettres heureuses
Sur la piste amoureuse
cg in Aujourd'hui est habitable
Je manque de terre et de feu, on le sait bien. Je navigue dans les eaux et dans les airs, un univers de bulles. Plénitude ou illusion, un poisson volant. Et le plus fou, c’est que j’en ai vu des poissons volants, des immenses et j’en ai même promené quelques-uns
cg in Journal 2006
Je ne réalise pas encore à quel point je baigne dans un océan de bonheur, et la traversée ne fait que commencer. Nulle destination, nulle promesse, juste la caresse du soleil et les étoiles pour guide.
cg in Journal 2000
Je peux rester solitaire, je n’en éprouve que plus intensément cette force du vivre. La magie de l’univers m’irrigue de toute part, je suis écartelée mais baignée de poésie vive. Je n’ai jamais éprouvé joie plus intense que celle d’une véritable et totale liberté.
cg in A la loupe
mardi 7 octobre 2014, par Cathy Garcia
Je me suis accrochée à mort à des hommes qui ressemblent à des caveaux. Sombres, froids, vides, silencieux, sinistres même parfois. Tous ceux qui étaient trop en vie, qui mettaient sur moi trop de soleil, trop de sève, je m’en suis détournée.
D’être comme déjà morte, m’a ouvert une voie spirituelle et le feu caché est si ardent, la source si vive que le plus tenace ennui n’a pas raison de moi, que le vide loin de m’anéantir me concentre en un noyau toujours plus vif et incorruptible. Ou presque. Et dans ce presque se cache la fêlure, un danger terrible.
Pour lire la suite, c'est chez les : http://sistoeurs.net/spip.php?article826