Féebrile - Vierge
Je ne réalise pas encore à quel point je baigne dans un océan de bonheur, et la traversée ne fait que commencer. Nulle destination, nulle promesse, juste la caresse du soleil et les étoiles pour guide.
cg in Journal 2000
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Je ne réalise pas encore à quel point je baigne dans un océan de bonheur, et la traversée ne fait que commencer. Nulle destination, nulle promesse, juste la caresse du soleil et les étoiles pour guide.
cg in Journal 2000
Je peux rester solitaire, je n’en éprouve que plus intensément cette force du vivre. La magie de l’univers m’irrigue de toute part, je suis écartelée mais baignée de poésie vive. Je n’ai jamais éprouvé joie plus intense que celle d’une véritable et totale liberté.
cg in A la loupe
mardi 7 octobre 2014, par Cathy Garcia
Je me suis accrochée à mort à des hommes qui ressemblent à des caveaux. Sombres, froids, vides, silencieux, sinistres même parfois. Tous ceux qui étaient trop en vie, qui mettaient sur moi trop de soleil, trop de sève, je m’en suis détournée.
D’être comme déjà morte, m’a ouvert une voie spirituelle et le feu caché est si ardent, la source si vive que le plus tenace ennui n’a pas raison de moi, que le vide loin de m’anéantir me concentre en un noyau toujours plus vif et incorruptible. Ou presque. Et dans ce presque se cache la fêlure, un danger terrible.
Pour lire la suite, c'est chez les : http://sistoeurs.net/spip.php?article826
mardi 7 octobre 2014, par Cathy Garcia
Expérimenter la sensation perdue de la liberté, me rendre compte de mes barrières, de mes faux-airs de fille facile. Envie pourtant de me sentir belle, désirable et désirée, incarner un peu de cette poésie qui m’habite.
J’ai été assise à cette table il y a longtemps, je me souviens. J’attendais un homme.
Pour lire la suite allez chez les http://sistoeurs.net/spip.php?article824
Je ne suis que témoin d’un monde vivant.
Nous étions peut-être venus ici en mission, il y a si longtemps que nous avons oublié, tombés en amour avec cette terre, effarante beauté de bleu, de feuilles, de vent, de miel, de toiles au soleil. L’infime merveilleux.
cg in Chroniques du hamac, 2008
désert anthropomorphe
où le mirage est roi
le mirage est loi
cg in Pandémonium II
Combien de paupières sont cousus sur nos yeux ? Ça fait si mal quand les points sautent et on espère toujours que ce sont les derniers, qu’enfin on puisse voir ce qui EST.
cg in à la loupe
Par des nuits sans lune
dans l'église en ruines
les lanceuses de runes
consultaient les ombres
lisaient dans les pierres
le destin des hommes
in Oniromancie
L’homme est doué pour écraser l’intelligence, la bomber sinon.
Eradication, purification.
Exigeons la récréation !
cg in Chroniques du hamac, 2008
La terre grasse s'empiffre
Au festin des choses mortes
cg in Novembre (1998)
SUTURE
Lunes de cire
Echo des frontières
Tracées au khôl
Nuit émaciée
Aux éclats de souffre
La langue des anges
Dérange les nerfs
Prend la douleur
Trois fois nouée
Mots souillés
Paupières éparpillées
Aux portes
Langues humaines
Langue de la soif
Première
Obstinée
Rapprocher les lèvres
Recoudre le mot
La plaie le meurtre
Par un baiser
Ou le silence
cg in Mystica perdita, 2009
Il me semble avoir toujours vécu avec cette sensation de décalage,
de distance à la fois fascinante et douloureuse.
cg in Journal 1996
Une goutte d’encre noire est tombée dans chacun des nuages qui masquent le soleil. Il fait plutôt froid et mes pensées sont comme les nuages, chacune est tâchée d’une goutte d’encre noire.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poules
Nouveaux Délits, coll. Les Délits vrai, n°2, 2012
Le vent délice ô mon air, mon amour, nectar de mes poumons.
L’amour est le combustible, nous brûlons.
Ce qui demeure, je cherche à peine.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Je suis un être de verre cent fois recollé.
L’écriture est un panneau « attention fragile ».
cg in Chroniques du hamac, 2008