Ursula Abresch - Another day at the beach
Un rire oiseau éparpillé au ciel de lit,
alors bat mon cœur à l’unisson des océans,
je veux être la vague qui te porte.
cg in Chroniques du hamac, 2008
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Un rire oiseau éparpillé au ciel de lit,
alors bat mon cœur à l’unisson des océans,
je veux être la vague qui te porte.
cg in Chroniques du hamac, 2008
La beauté est mon orient, simplicité, sobriété.
Adéquation des respirations. Souffle, énergie, fluide, poésie. Ici peu de place au factice.
Expérimenter en lumineuse conscience la vie à bord d’un humain.
Fiertés primitives, il faut lâcher prise, débrancher, lâcher la branche.
Cg in Chroniques du hamac, 2008
La solitude me permet de retrouver la paix, avant ce que je pourrais appeler un cataclysme intérieur. Le temps ne me laisse pas le temps. Je dois me réadapter sans cesse et me voilà sur le point de commettre un meurtre qui me pèse...
Tuer un peu de moi, pour que le reste reprenne de plus belle. Un bon coup de sécateur.
Mais il y a des vieilles branches dont j'ai du mal à me séparer, peut-être me sont elles plus utiles que ce que je crois.
cg in Journal 1996
Ma folie n’a de comparable que ma douceur.
cg in Journal 1995
pencil on paper / 25.6” x 19.8”
Aux lèvres de l’abîme
Se penche un sourire
L’aube d’un désir
Grotesque et sublime
cg, 2001
in Toboggan de velours
Octobre, il fait chaud, quel bonheur ! |
Je marche tête basse pour mieux voir les formes, éclats, morceaux de calcaire. Je marche tête basse pour débusquer la beauté d’une racine, d’une branche tombée. Je marche tête basse pour ne pas écraser la fleur, l’insecte.
Quand vient le soir, je lève la tête pour boire au couchant. Quand vient la nuit je lève la tête pour m’enivrer d’un vin d’étoiles.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Je ne veux plus être seule ! Je ne veux plus fréquenter des façades !
Je ne peux plus faire semblant de remonter la pente. Tout en moi a dégringolé au plus noir.
Bien sûr « je sais bien que » et « je sais aussi que » mais l’intellect est impuissant face au raz de marée qui me submerge. Je suis en manque, quel qu’en soit l’objet, je suis toujours manipulée par le manque !
Je ne m’aime pas, je ne me sens pas aimée et je me cache. Fuite dans l’impasse.
cg in Journal 1999
L’ABRUPT
Il y a ce moment honteux, irracontable, insupportable. L’orgueil léonin reste une forme d’amour, mais celui qui, sans même un dernier regard, s’éloigne hiératique vers le glacier du renoncement total, est-il sage, alpiniste ou suicidé ?
Pourquoi vivre est-il si violent ?
cg in Le baume, le pire et la quintessence
LARZAC
Plateau au-dessus de St Sauveur
Premier matin du monde
Lumière de l’Est
Un oiseau sautille sur la roue du ciel
Nuit dans le cercle de la yourte
Qui porte les traces de son ancienne vie nomade
Sur ses hauts plateaux natals
Pas d’artefacts pour touristes, tout est d’origine
La famille dort encore tandis que je vaque
Aux premières occupations du jour
Sur l’air des poules et des moutons
La vue s’étire à sa perte
Dans la lumière nourrissante
Cette sensation de pureté
Je rêve d’en faire mon quotidien.
cg, août 2008
J’aime les autres mais j’ai vraiment besoin de préserver un espace pour moi toute seule à l’extérieur comme à l’intérieur de moi-même. Un espace pour mon ombre, mon âme sœur, pour ma rencontre avec dieu. Je n’aime pas écrire ce mot, un mot peut être compris de dix mille façons alors que ce qu’il y a derrière est unique.
cg in Journal 1995
Jaillir, vivre. La source stagne au plus bas et dans les eaux stagnantes, pataugent les reptiles de l’esprit. Je me veux geyser, je veux jaillir, mais j’ai peur sans doute de mon coup de talon. Flamenco ? Trop de feu brûle, trop d’eau noie, trop d’air dissipe, trop de terre, enterre. Déterrez-moi, je vous le demande, déterrez-moi, je n’en peux plus de creuser.
cg in Journal 2010
Bains de solitude, de véritables bains de solitude et les yeux fermés,
palper les contours de l’ici et maintenant.
cg in Journal 2005
Un soleil baille et s’étire
Rayons érubescents
Dans l’échancré du jour
L'esquisse d’un chant
Mélopée d’amour
cg in Magie douce
Que les pensées lumineuses aillent rejoindre les ruisseaux de joie qui parcourent la terre,
quant aux autres elles sauront toujours trouver leur chemin, pas de soleil sans ombre…
cg in Journal 1998
Il y avait un ruisseau au fond du potager, l’Amazone,
et au-delà c’était la forêt, la grande, la vraie.
cg in Mon loup d'Amazonie