Sune Jonsson - 1969
Bains de solitude, de véritables bains de solitude et les yeux fermés,
palper les contours de l’ici et maintenant.
cg in Journal 2005
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Bains de solitude, de véritables bains de solitude et les yeux fermés,
palper les contours de l’ici et maintenant.
cg in Journal 2005
Un soleil baille et s’étire
Rayons érubescents
Dans l’échancré du jour
L'esquisse d’un chant
Mélopée d’amour
cg in Magie douce
Que les pensées lumineuses aillent rejoindre les ruisseaux de joie qui parcourent la terre,
quant aux autres elles sauront toujours trouver leur chemin, pas de soleil sans ombre…
cg in Journal 1998
Il y avait un ruisseau au fond du potager, l’Amazone,
et au-delà c’était la forêt, la grande, la vraie.
cg in Mon loup d'Amazonie
JOUR DE PLUIE
Dégringolé de déluge
Les murs
Accouchent
De ruisseaux
Un pianiste joue
Sur les gouttières
Je vois les toits
De Londres
Les minarets
D’Istanbul
Un vieil or de gare
Sous le lampadaire
Les filets du rideau capturent
Des poissons de lumière
cg 2001
in Magie douce
Une minuscule ferme somnole aux pieds d’immenses pylônes électriques. Dans la cour, des pigeons blancs ou peut-être des colombes, sont perchés sur une petite caravane cabossée. Grande étendue d'eau où le ciel vient se confondre. Moutons dodus mais gris comme le reste.
cg, novembre 1997, en route pour Zeebruge, Belgique
in Calepins voyageurs et après ?
Je suis dans un entre deux exaspérant, trop mais pas assez. Toujours des complications probablement parce que c’est plus intense et que c’est ce que l’on cherche, l’intensité, certains d’entre nous en tout cas. Les mangeurs d’étincelles. La poésie me sauve, elle est cette branche, elle amortit ma chute, permet de jouer avec l’apesanteur, elle canalise ma folie.
cg in Journal 2005
Je marche sur les pavés de l'absurde, l'écho est terrifiant. Il n'y a rien à faire. Déception extrême ! Quelque chose cherche à me signifier que j'ai déjà trop tardé, les illusions s'évanouissent les unes après les autres.
cg in Calepins voyageurs et après ?
La béance nous fascine mais au-delà de l’érectile corail, l’infini déferle
et renverse les destins, laissant ci et là des épaves poreuses.
cg in Le poulpe et la pulpe, Cardère 2011
Mon dieu, c'est une si petite pierre, invisible à l’œil, mais elle contient une telle force, une telle puissance ! Amour et destruction concentrés en un seul point, c'est la même volonté de départ. Seuls les mots font la différence...
cg in journal 1996
(...) un goût de sel, de mer et de larmes mêlées. Une impression de déjà vécu. Ces plongées au plus profond de la douleur. Faire face à ma propre faiblesse, ma propre fragilité, pour ne plus subir. Devenir maîtresse de ma vie, toujours le même problème d’équilibre entre l’autre et moi. L’évidence est telle que même si je veux voir autre chose, entendre autre chose, il m’est impossible de continuer à mener ainsi une vie imaginaire.
cg in journal 2009
Répétition des mêmes causes à effets, curieuses similitudes, mécanismes, rien que des mécanismes. Sortir de ça. Respirer, prendre quelques gouttes fleuries s’il le faut et casser le mécanisme, cette horlogerie qui n’est finalement qu’interne, ses rouages trop bien huilés…
cg in Journal 2004
Le phare à l’horizon est un bout de terre où je place une bonne partie de mes rêves,
mais qui reste un point d’interrogation, une possibilité encore très lointaine.
cg in Journal 2007
Où sont les exaltés, les enthousiastes, les vivants à cœur ouvert ? Où sont les vrais sages, les lumineux ? Solitude d’une société morte sous son vernis de vie artificielle. Solitude intense du cœur qui bat librement d’un tempo non corrompu.
In Qué wonderful monde (Ed. Nouveaux Délits 2011)
Ne soyez pas dupes des turbulences
Bulles sur le miroir agité de la mer
Nous préparons de nouvelles moutures
La lune comme un jaune d’œuf
Entre les dents du caniveau
La candeur d’une pluie
Sur la cambrure du matin
cg in Aujourd'hui est habitable