Rebecca Leveille
Elle me poursuit l’antique Eve, la païenne, la rebelle, l’inféconde.
cg in journal 1995
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Elle me poursuit l’antique Eve, la païenne, la rebelle, l’inféconde.
cg in journal 1995
N’est-ce pas le plus parfait des masochismes : aimer la vie ?
La vie est souffrance et souffrir est une voie de transcendance.
cg in journal 1995
Une mère se perd dans son bébé, c’est une chose certaine. La fusion idyllique. La mère devient l’écorce, le rempart, entre son bébé et le monde. Puis, l’enfant grandit et veut écarter l’écorce pour pouvoir voir, sentir, choisir, se risquer…
cg in Journal 2005
J’ai froid. J’ai peur de rentrer. C’est le mot, peur.
Peur de la violence que je peux dissimuler.
cg in Journal 2002
Alors quoi ? Un lieu, un havre, un sanctuaire... Est-ce bien cela le but ?
Comment trouver la paix en ce monde ?
cg in Journal 2007
AINSI SE FAIT
Je t’ai donné le jour
soleil chaleur lumière
et je te donne aussi la nuit
lune silence étoiles
Je te donne en somme
ce qui n’appartient
à personne
mais qui demeure
en chacun de nous
Je te donne l’univers
et ce souffle de vie
tu le transmettras
à ton tour
à tes enfants
qui transmettront
à leurs enfants
qui transmettront…
et ainsi se fait
l’humanité.
cg 2003
je me sens comme une enfant délaissée,
la pas comme les autres,
celle qui n'a pas de père...
cg in Journal 1996
Mon refuge s'appelle silence, la façon la plus sensée, me semble t’il, de me débarrasser de ces armes bien trop encombrantes qui ne sont pas miennes. Quelque chose m'appelle, quelque chose qui palpite. Odeur de nuit d'été, parfum de fleur sauvage, rien d’autre que la vie !
cg in Calepins voyageurs et après ?
je cours encore après toi
homme qui sait la danse
homme loup qui me chasse
nuit après nuit
en mes forêts perdues
cg in Salines, 2008
Tout finit par venir à celui dont l'attente est pleine... Attendre, comme les graines et les fleurs attendent le printemps, sans pour autant avoir cessé d'exister, la force vive est intacte sous la terre.
cg in Journal 1996
De l'exaltation, de l'intensité ! L'émotion comme une drogue, je sais,
je suis encore en train de me perdre avec des chimères,
des désirs flous et impossibles à satisfaire.
cg in Journal 1997
« il y a longtemps que je n’avais pas fait l’amour comme ça ».
Ils me disent tous ça ou c’est juste une impression ?
cg in journal 2005
Ruisseaux de poudre, craquant de la soie.
Dans les ruelles, la folie esseulée rôde, dérive oppressante.
Des frissons déshabillent un escalier, l’ombre rose à genoux, conspire.
cg inCelle qui manque (Asphodèle 2011)
Les mots peuvent être des pièges, des limites, des verres opaques entre nous et l'ultime réalité, entre nous et les autres, entre nous et notre propre conscience. L'amour également, peut finir par être un piège, où les identités de chacun se déforment... Jeu de miroirs !
cg in Journal 1997
Trouver une île dans la tempête, une lueur dans les ténèbres, un espace, un silence dans le vacarme. Trouver une respiration dans le lent étouffement des jours, trouver l’amour sur le champ de bataille.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule
(Ed. Nouveaux Délits 2012)