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CITATIONS - Page 124

  • Louis Raoul

     

    Il reste à mettre de l’ordre

    Dans cette débâcle du dire

    Vous n’êtes pas encore

    De ceux qui signent d’une noyade

    Au bas de l’eau. 

     

    in Triptyque du veilleur

     

     

     

  • Albert Einstein

     

    Il y a des moments où l'on se sent libéré de ses propres limites et imperfections humaines.

    Dans de tels instant on se voit là, dans un tout petit coin d'une petite planète, le regard fixé en émerveillement sur la beauté froide et pourtant profonde et émouvante de ce qui est éternel, de ce qui est insaisissable.

    La vie et la mort se fondent ensemble et il n'y a pas d'évolution ni de destination, il n'y a que ÊTRE.

     

     

  • Mary Wigman

     

    Lorsqu'un soir je rentrais dans la chambre, complètement hagarde, par hasard je me regardais dans la glace. Elle reflétait l'image d'une possédée, sauvage et lubrique, repoussante et fascinante. Échaudée, les yeux enfoncés dans les orbites, la chemise de nuit de travers, le corps sans forme. La voilà la sorcière. Cette créature de la terre, aux instincts dénudés, débridés, avec son insatiable appétit de vie, femme et bête en même temps.

     

     

     

  • Louis Raoul

     

    Un portail

    Vous attendait

    Au bout de l’enfance

    Que vous ne saviez pas

    Tous ces temps d’orage

    À jouer

    Quand le ciel perdait ses clés

    Sur les toits. 

     

    in Triptyque du veilleur

     

     

     

  • Joumana Haddad

     

    « (…) il m’apparut un jour comme une évidence que ce monde, et en particulier les femmes, n’avait que faire d’hommes d’acier. Ce qu’il leur fallait c’était des hommes véritables. (…) Des hommes qui ne se croient pas invincibles, qui n’ont pas peur de dévoiler leur côté vulnérable, qui ne cachent pas, que ce soit à vous ou à eux-mêmes, leur véritable personnalité. Qui n’hésitent pas à demander de l’aide quand ils en ont besoin. Qui sont fiers que vous les souteniez comme ils sont fiers de vous soutenir. Des hommes qui ne s’identifient pas à la taille de leurs pénis ou à l’abondance de leur pilosité. Des hommes qui ne se signifient pas par leur performance sexuelle ou par leurs comptes en banque. Des hommes qui vous écoutent vraiment, au lieu de vous venir en aide avec condescendance. Des hommes véritables, qui ne se sentent pas humiliés ou castrés parce que, de temps à autre, ils peinent à obtenir une érection. De vrais hommes qui discutent avec vous de ce qui est mieux pour tous deux au lieu de dire, sur un ton arrogant : « Laisse-moi m’en occuper ! ». (…) des hommes qui partagent avec vous leurs problèmes et leurs préoccupations, au lieu de s’obstiner à tenter de tout résoudre tout seuls. Des hommes qui, en un mot, non pas honte de vous demander la direction à suivre, au lieu de prétendre tout savoir, souvent au risque de se perdre. »

    in Superman est arabe

     

     

     

  • Bruno Sourdin

     

    Po Chu Yi

    Le monde est plein de bruits et de fureur Il fait froid Trop paresseux pour me lever Les pensées en désordre J’ouvre mon vieux livre de poèmes Je pense à l’endroit où personne ne vient Je pense aux arbres, aux nuages et aux rochers Je pense à l’odeur des herbes Je pense aux corbeaux de la montagne Je pense au jardin de Lo Yang Je pense aux deux grues qui savent danser Je pense à Po Chu Yi Je pense au poète tranquille et oisif Je pense au parfum du vin Je pense au son de la pluie Je pense au goût du ciel Je pense à la nuit profonde et silencieuse Je pense au poète qui s’enivre et dort profondément Je pense au bon vent dans le clair de lune

     

     

  • Mahmoud Darwich

     

    Nous avons marché pieds nus pour toucher l'âme des gravats, et nus, nous avons marché afin que l'âme des vents nous habille de femmes qui nous renvoient les dons de la nature.

     

    in Au dernier soir sur cette terre

     

     

     

  • Colette Andriot

     

    Toi

    tu es un cri

    une brûlure

    un chardon bleu

    dans l’ombre de ta

    souffrance

    jamais en repos

    Tu te cognes au temps

    au manque

    Ce grand creux

    en toi

    jamais comblé

    Tu ignores la rondeur

    la douceur d’un geste

    offert

    ta tendresse

    est une ligne brisée

    Dans le bleu de tes yeux

    se consume

    un noyau dur

    que rien ne dénouera

     

     

    in au coin d’une rue

     

     

  • Jean Dif

     

    L’ivrogne et l’enfant titubent

    On boit jusqu’à l’innocence

    Alors pourquoi sans fin

    faut-il presser l’abcès

    exprimer retrancher  polir

    à la poursuite d’une aile

    qui ne délivre pas

    du temps où on s’enlise

     

    in Sous les couteaux des horloges