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CITATIONS - Page 126

  • Isabel Pérez-Montalbán

     

    Les plaies de la misère couvrent des larves.

    La faim ouvre son sillon et s’échoue dans de vieux ports abandonnés

    Sur le sable

    Et au danger de la jungle.

    Il n’y a pas assez de sépultures, de niches, de fosses communes,

    D’extensions suffisantes,

    Pour enterrer les nombreuses prises d’enfants

    D’une seule journée. On les assiègent la nuit,

    Pendant leur sommeil parmi les cartons de la rue.

    Il paraît qu’ils font du tort du commerce.

     

    in Tiers-Monde

     

     

  • Lionel – Edouart Martin

     

    Bruit  d’un rythme sec, escorte cette quête du vieux dire habité de brande, et vous mes morts, parleurs de dialectes sonores, et la clochette au cou des chèvres :

    Leur pis balance entre les haies d’épines, des crins retenus aux buissons la mésange au redoux trame un chant d’existence.

     

    in le flamboyant

     

     

  • Romain Gary

     

    Je ne crois pas aux pressentiments, mais il y a longtemps que j'ai perdu foi en mes incroyances. Les « je n'y crois plus » sont encore des certitudes et il n'y a rien de plus trompeur.

     

    in Clair de femme

     

     

  • Alain Simon

     

    j’aurais pu enfoncer tous les doigts  de ma main dans ta fente

    pour aller chercher ce qu’ils ont appelé dieu

     

    in La mort est plus futée qu’une souris

     

     

     

  • Zéno Bianu

     

    Pourquoi, au fond, la souffrance serait-elle dramatique ? Pas de clef à l'énigme, là, on retourne à ce que l'on est. C'est à dire rien. Pulvérisé à nouveau. Poussière d'ange ou d'étoiles, ou d'asphalte. Le grand jeu. Le grand tourbillon. Nourri de ne plus rien savoir, de ne plus penser à soi. La clé, alors serait de remercier. Dire merci à tout, même à l'épouvantable, dans une fulgurante attention.