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CITATIONS - Page 121

  • Daniel Biga

     

    On perd le sens du vivre quand

    La pensée s’emballe

    Le mental tournant à vide voudrait rentabiliser

    le moindre geste hiérarchiser chaque action

    Ainsi vient l’impression de « perdre son temps »

    alors qu’on perd seulement le sens du vivre

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    Comment apprécier l’insolence des moineaux

    et convaincre l’ombre du bien-fondé de la lumière

    Survivre aux ratages de l’existence et à cette nostalgie qui éreinte.

     

    in L’éponge des mots

     

     

  • Daniel Biga

     

    L’amour avec la peur l’amour stérile l’amour sans amitié l’amour injuste par manque insuffisance que ce soit dans un lit un nid dans les buissons l’amour s’il n’est pas expansion universelle dans chaque fibre de matière chaque rayon de conscience l’amour sans amour est inutile

     

    in L’Amour d’Amirat

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    Pris dans la tourmente des loups dépouillés

    Qui guettent l’étrange et le dérisoire.

     

    Partout avec ces mots de pauvre, aller

    Dans la perception des miroirs

    En traversant sur les passages cloutés.

     

    in L'éponge des mots

     

     

     

  • Cioran

     

    On vous demande des actes, des preuves, des œuvres, et tout ce que vous pouvez produire, ce sont des pleurs transformés.

    in Pensées étranglées

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    J’ai connu les ventres outragés et le rire des singes,

    L’ombre du feu avec dans la bouche

    Les cendres des morts comme seule preuve de vie

    Et combien de corbeaux, de singes, de najas,

    D’étranges banyans et d’immenses

    Oiseaux de nuit.

     

    in L’éponge des mots 

     

     

     

  • Louis Raoul

     

    Il vous faut rester là longtemps

    Jusqu’à que ce que cette barque qui est vous

    Prenne âge de toute part

    Et le chant cèdera

    Qui vous retenait au monde. 

     

    in Triptyque du veilleur

     

     

     

  • Nicolas Bouvier

     

    Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut-être notre moteur le plus sûr. 

    in L'usage du monde

     

     

     

  • Gandhi

     

    Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit, pas plus qu'une vérité ne peut devenir erreur lorsque personne n'y adhère.