Henri-François Guitard
Il n’est de plus douce caresse que ta morsure,
Il n’est de plus bel espoir que tes yeux
Et tous ceux qui ne connaissent
Ni la joie, ni l’aventure,
Ni la soie de tes cheveux
Ne me comprendront pas.
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Il n’est de plus douce caresse que ta morsure,
Il n’est de plus bel espoir que tes yeux
Et tous ceux qui ne connaissent
Ni la joie, ni l’aventure,
Ni la soie de tes cheveux
Ne me comprendront pas.
Je cherche un étranger vêtu de noir
qui me ressemblait comme un frère…
L’un espère dans le futur. L’autre en a peur.
Ainsi il n’y pas de présent parce que l’homme est ou bien dans le passé –ou bien dans le futur.
Passé. Présent. Futur.
Tous les trois ne font qu’un seul fleuve. Inséparablement unis –mouvement, mouvement de la matière fine. Quelle différence entre regarder le fleuve et être dedans ! L’Homme est le maître du fleuve aussi.
Vivre est ce qu'il y a de plus rare au monde.
La plupart des gens existent. C'est tout.
Y a-t-il une mère qui, lorsqu'elle tient ce petit bout de chair rose contre elle, lorsqu'elle regarde ces grands yeux clairs qui ne voient que depuis quelques jours, y a-t-il une mère qui a le courage d'annoncer l'avenir et son cortège d'horreurs ? Le premier acte d'amour d'une mère est le mensonge.
in Golden Joe in Théâtre 2
Nulle part, à aucune latitude, il n’est jamais l’heure, il ne peut être que la minute ou la seconde et chaque seconde remet tout en question, charriant avec elle de nouveaux espaces, des trombes d’imprévus et des marées d’impondérables.
in Agathe et Béatrice
L'instant, l'instant unique où on ne sait plus
si c'est la chair ou si c'est l'âme qui palpite...
in Eurydice
Par malheur, les plus vrais, les plus bienfaisants des sentiments ne peuvent vivre que dans un grand silence solitaire, au plus obscur de nos chairs, de nos sangs, de nos brumes.
in L'Inquisiteur
Non, la révolte me tord,
Moi l’on ne m’aura pas, moi je résisterai.
Curieuse façon de s’encourager
Que de penser à tous ceux qui n’ont pas été les plus forts
Je veux les supprimer, ne plus être le jouet
De ces fatalités inexprimées, de ce sort
Que je voudrais étrangler
Ou bien pulvériser en le tenant à bras le corps.
L’idée s’étend, tout devient chaotique.
Ma main s’appesantit en des combats stupides.
Oh ! je voudrais quelques obscur narcotique
Qui me délivre de cette guerre sordide.
Sublimes qui vont à travers l’hébétude
Cherchant à percer le brouillard abject et sale,
Qui sont traqués dans leur solitude,
Se confient parfois à un espèce de journal.
Tout condamné à vivre aura la tête bourrée
L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes ;
Allonge l’illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté.
Tout cela ne vaut pas le poison qui découle de tes yeux, de tes yeux ouverts ;
Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers…
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers
Tout cela ne vaut pas le terrible prodige de ta salive qui mord
Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord
Et, chavirant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la Mort !
Rien n’est plus fragile
Que le bonheur sans illusion
Histoire : puits des ressentiments.
in Le Tiers-Instruit
For the music is your special friend
Dance on fire as it intends
Music is your only friend
Until the end, until the end