Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CITATIONS - Page 201

  • Henri-François Guitard

     

    Il n’est de plus douce caresse que ta morsure,

     Il n’est de plus bel espoir que tes yeux

    Et tous ceux qui ne connaissent

    Ni la joie, ni l’aventure,

    Ni la soie de tes cheveux

    Ne me comprendront pas. 

     

     

  • Dialogues avec l’ange

     

    L’un espère dans le futur. L’autre en a peur.

     

    Ainsi il n’y pas de présent parce que l’homme est ou bien dans le passé –ou bien dans le futur.

     

    Passé. Présent. Futur.

     

    Tous les trois ne font qu’un seul fleuve. Inséparablement unis –mouvement, mouvement de la matière fine. Quelle différence entre regarder le fleuve et être dedans ! L’Homme est le maître du fleuve aussi. 

     

     

     

     

  • Eric-Emmanuel Schmitt

     

    Y a-t-il une mère qui, lorsqu'elle tient ce petit bout de chair rose contre elle, lorsqu'elle regarde ces grands yeux clairs qui ne voient que depuis quelques jours, y a-t-il une mère qui a le courage d'annoncer l'avenir et son cortège d'horreurs ? Le premier acte d'amour d'une mère est le mensonge.

    in Golden Joe in Théâtre 2

     

     

     

  • Jacques Sternberg

     

    Nulle part, à aucune latitude, il n’est jamais l’heure, il ne peut être que la minute ou la seconde et chaque seconde remet tout en question, charriant avec elle de nouveaux espaces, des trombes d’imprévus et des marées d’impondérables.

     

    in Agathe et Béatrice

     

     

  • Henri Gougaud

     

    Par malheur, les plus vrais, les plus bienfaisants des sentiments ne peuvent vivre que dans un grand silence solitaire, au plus obscur de nos chairs, de nos sangs, de nos brumes. 

     

    in L'Inquisiteur

     

     

  • Henri-François Guitard

     

    Non, la révolte me tord,

    Moi l’on ne m’aura pas, moi je résisterai.

    Curieuse façon de s’encourager

    Que de penser à tous ceux qui n’ont pas été les plus forts

    Je veux les supprimer, ne plus être le jouet

    De ces fatalités inexprimées, de ce sort

    Que je voudrais étrangler

    Ou bien pulvériser en le tenant à bras le corps.

    L’idée s’étend, tout devient chaotique.

    Ma main s’appesantit en des combats stupides.

    Oh ! je voudrais quelques obscur narcotique

    Qui me délivre de cette guerre sordide. 

     

     

     

     

  • Charles Baudelaire

     

    L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes ;

     Allonge l’illimité,

     Approfondit le temps, creuse la volupté.

     Tout cela ne vaut pas le poison qui découle de tes yeux, de tes yeux ouverts ;

     Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers…

     Mes songes viennent en foule

     Pour se désaltérer à ces gouffres amers

     Tout cela ne vaut pas le terrible prodige de ta salive qui mord

     Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord

     Et, chavirant le vertige,

     La roule défaillante aux rives de la Mort !