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CITATIONS - Page 204

  • Paul Ohl

     

    Le jour de mon arrivée à Potosi, sur le toit bolivien, je me doutais un peu que ce lieu dissimulait une pauvreté humiliante. Ce fut toutefois au sortir de la mine que je sus que l’endroit était le véritable nombril de la misère humaine. J’étais arrivé en simple voyageur. Ce que j’y ai vu suffirait à faire de tout être normal un révolutionnaire.

     

    in Soleil noir

     

     

  • Tecumseh, chef Shawnee

     

    Que sont devenus les Pequots ?

    Où sont les Narragansetts, les Mohicans, les Pocanets

    et les autres tribus puissantes de notre peuple ?

    Elles ont disparu sous l'avarice et l'oppression de l'homme blanc,

    comme la neige sous le soleil de l'été ....

     

     

  • Sherman Alexie

     

    Il y a des gens qui voudraient vous faire croire que c’est mal, mais il s’agit simplement de deux personnes qui partagent un peu de médecine du corps.

     

     in Phœnix, Arizona

     

     

     

     

  • Paul Ohl

     

    Ne confondons pas dignité et orgueil… C’est l’orgueil qui nous incite à croire que nous avons le droit de réclamer du destin qu’il réponde à nos caprices. Au contraire, la dignité nous apprend à avoir l’humilité d’attendre la venue des évènements sans présumer de leur aboutissement. Là réside le cœur de la véritable révolution….

     

    in Soleil noir

     

     

  • Driss Ouadoul

     

    ces poètes viennent de nulle part

     et cheminent vers la contrée la plus reculée

    du fief de l’oubli

      

    ils sont nés pour mourir égarés

     sur les chemins d’Eden ou de Zanzibar 

     

    in Territoires de l’absence

     

     

  • Khalil Gibran

     

    Ouvre l'œil et regarde, tu verras ton visage dans tous les visages. Tends l'oreille et écoute, tu entendras ta propre voix dans toutes les voix.

     

    in Le sable et l'écume

     

     

  • Jacques Sternberg

     

    Si je suis resté à travers tout révolté, lucide, éveillé, allergique au fric gagné au mépris de tout, c'est parce que j'ai toujours pensé à échapper au monotone laborieux de tous les jours. Que je ne suis jamais entré dans un bureau sans me demander comment m'en échapper. Que j'ai toujours refusé des boulots rentable comme des exploiteurs professionnels et des gardiens de taule à contrer. Et aussi et surtout, parce que le superflu m'a toujours paru le sel de la vie et que seuls les charmes de l'inutile peuvent vous aider à supporter les horreurs de l'indispensable quotidien.

     

    in Vivre en survivant