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CITATIONS - Page 204

  • Jacques Sternberg

     

    Si je suis resté à travers tout révolté, lucide, éveillé, allergique au fric gagné au mépris de tout, c'est parce que j'ai toujours pensé à échapper au monotone laborieux de tous les jours. Que je ne suis jamais entré dans un bureau sans me demander comment m'en échapper. Que j'ai toujours refusé des boulots rentable comme des exploiteurs professionnels et des gardiens de taule à contrer. Et aussi et surtout, parce que le superflu m'a toujours paru le sel de la vie et que seuls les charmes de l'inutile peuvent vous aider à supporter les horreurs de l'indispensable quotidien.

     

    in Vivre en survivant

     

     

  • Albane Gellé

     

    un héron sait ce qui lui va : du ciel et des poissons il permet qu’on le regarde un peu de près calme il connaît sa faim et sa patience il sait ce qui lui va oui il a les pieds dedans : le fleuve

     

     

  • Ambrose Bierce

     

    Refus n. [...] Les refus appartiennent à différents degrés sur une échelle de valeur décroissante : le formel refus, le refus conditionnel, le timide refus et le refus féminin. Par certains casuistes, ce dernier est également appelé le refus consentant.

     

    in Le dictionnaire du Diable

     

     

  • Ambrose Bierce

     

    Conversation n. Foire où chacun propose ses petits articles mentaux, chaque exposant étant trop préoccupé par l'arrangement de ses propres marchandises pour s'intéresser à celles de ses voisins.

     

    in Le dictionnaire du Diable

     

     

  • Eric-Emmanuel Schmitt

     

    Notre père le Dollar, Que votre cours soit respecté, Que votre règne dure. Donnez-nous aujourd'hui notre vision du jour, Effacez nos crédits comme nous le réclamons à tous nos débiteurs, Et délivrez-nous des pauvres. Amen.

     

    in Golden Joe

     

     

  • Jacques Ferron

     

    Dans un monde factice où le masque prévient le visage, où le rôle résume l'homme, comme des mouches dans le miel on s'agglutine aux apparences, le masque se colle au visage, le rôle marque l'homme ; on vie comme au théâtre, oubliant le reste du monde, sur une scène exiguë ; on traîne vers la mort, après son petit personnage, comme une ombre démesurée, un inconnu gigantesque au visage effaré. 

     

    in Le Don Juan Chrétien