Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CITATIONS - Page 203

  • Khalil Gibran

     

    Seule une grande peine ou une grande joie peuvent révéler ta vérité. Si tu désires être révélé, tu dois danser nu au soleil ou porter ta croix.

     

    in Le sable et l'écume

     

     

  • Viviane Forrester

     

    On ne sait s'il est risible ou bien sinistre, lors d'une perpétuelle, indéracinable et croissante pénurie d'emplois, d'imposer à chacun des chômeurs décomptés par millions – et ce, chaque jour ouvrable de chaque semaine, chaque mois, chaque année – la recherche " effective et permanente " de ce travail qu'il n'y a pas. 

     

    L'horreur économique, 1996

     

     

  • Viviane Forrester

     

    Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que des politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n'ont plus de substance : des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L'imposture générale continue d'imposer les systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'Histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir. Nous découvrons qu'au-delà de l'exploitation des hommes, il y avait pire, et que, devant le fait de n'être plus même exploitable, la foule des hommes tenus pour superflus peut trembler, et chaque homme dans cette foule. De l'exploitation à l'exclusion, de l'exclusion à l'élimination... ? 

     

    in L'horreur économique – 1996

     

     

  • Charles Péguy

     

    Une seule misère suffit

    à condamner une société.

    Il suffit qu'un seul homme soit tenu

    ou sciemment laissé dans la misère

    pour que le pacte civique

    tout entier soit nul.

    Aussi longtemps qu'il y a un homme dehors,

    la porte qui lui est fermée au nez

    ferme une cité d'injustice et de haine.

     

     

     

  • Paul Ohl

     

    Le jour de mon arrivée à Potosi, sur le toit bolivien, je me doutais un peu que ce lieu dissimulait une pauvreté humiliante. Ce fut toutefois au sortir de la mine que je sus que l’endroit était le véritable nombril de la misère humaine. J’étais arrivé en simple voyageur. Ce que j’y ai vu suffirait à faire de tout être normal un révolutionnaire.

     

    in Soleil noir

     

     

  • Tecumseh, chef Shawnee

     

    Que sont devenus les Pequots ?

    Où sont les Narragansetts, les Mohicans, les Pocanets

    et les autres tribus puissantes de notre peuple ?

    Elles ont disparu sous l'avarice et l'oppression de l'homme blanc,

    comme la neige sous le soleil de l'été ....