David Armstrong
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S'évader dans les boucles
soyeuses des fils tirés
par des doigts de fées
loin de nos vies tissées
de tripes ténèbres
trop serrées
in en cours
Rouleau de barbelés
la douleur
et le cœur
nucléaire
in en cours
Dis-leur
qu’on a perdu d’avance
que le monde est fou
qu’il ressemble à un trou
Dis-leur
qu’on est épuisés
de bouffer du vide
et
de boire de l’acide
Dis-leur
qu’il faut descendre bien bas
pour comprendre
le fond des choses
Dis-leur
que le diable a toujours la gueule ouverte
qu’il ne la ferme
jamais
Dis-leur
que les racines des arbres
ouvrent
des portes nouvelles
et que c’est
là
qu’il faut aller
pour
comprendre la vie
Dis-leur
que la première fois
c’est toi qui décide
Dis-leur
que la nuit
c’est comme le jour
si
c’est
toi
qui
le
veux
Dis-leur
mille fois
que si tu t’échoues
et que l’écume remonte sur tes joues
rien n’est jamais perdu
Dis-leur,
qu’il faut
lever l’ancre des bateaux
mesurer la longueur du silence
revenir près de l’abat-jour
coudre des cordes
tourner les talons
et
regarder devant, tout simplement…
Source : https://revuemiroir.fr
Marc Miralès, Plasticiens Volants, 1994
une de mes photos
Il y aurait tant à dire mais parce qu'on croit toujours avoir le temps
le temps un jour se rappelle à nous et trop tard pour les mots
je suis partie sans avoir trouver le courage de revenir
alors Marc, à toi qui viens de partir sans retour possible
juste je te dis MERCI
il est un peu tôt pour tirer ta révérence
mais quelle vie ! Tu en laisses des souvenirs
comme des étincelles immortelles
et l'annonce de ton envol
pour aller occuper le ciel
de tes rêves immenses
a ouvert une brèche
dans laquelle trop de choses remontent
mais ça c'est mon histoire à moi
à la tienne Marc
j'espère qu'ils ont du bon rhum là-haut !