Premier bleuet
Bon pour les yeux
rien qu'à le regarder !
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Bon pour les yeux
rien qu'à le regarder !
Encore une noble guérisseuse
Eupatoire des anciens
Eupatoire des Grecs
Thé des bois
Thé du Nord
Sorbette
Herbe de saint Guillaume
Herbe de sainte Madeleine
Herbe de la mère
on dit que tu symbolises la gratitude
la confiance et la jovialité
moi je te remercie
de pousser en mon jardin
j'aime voir ta tige haute
moutonnée de petits soleils
le beau vert foncé
de tes feuilles charnues
innombrables
sont tes vertus
on t'appelle aussi
la toute-bonne
Le mat - Cathy Garcia Canalès et Lionel Mazari - Le tarot de Saint Cirque
éditons gros textes - 2020
Interprétation : Lionel Mazari
© les auteurs et éditons gros textes - 2020
Alcea rosea
Althaea rosea
passerose, primerose
la belle ottomane
rose d'Outremer
ramenée des croisades
sans doute pourquoi
on te nomme aussi
rose papale, bâton de Jacob
bourdon de Saint-Jacques
on te cultivait déjà à Pompei
symbole de fécondité
d'abondance
somptueuse fée
servais-tu déjà
à frauder le vin ?
tu nais avec les bambous
les fleurs de prunier
et l'orchidée
sous le pinceau du peintre chinois
médicinale vénérée
par les Cherokee et les Navajos
Aujourd'hui tu saurais
nettoyer les sols
du cadmium accumulé
une parmi tant
bonne plante
de bonnes femmes
Yeux-de-chat
Fausse gerbe, laideron
quel vilain nom
pour une si belle fleur
Ovide a révélé
qu'avant d'être fleur
tu fus Elytra
la jeune fiancée abandonnée du soleil
En Allemagne, on te nomme Wegwarte
« celle qui attend au bord du chemin »
Autrefois on t'appelait aussi écoubette bleue
ou cheveux de paysan
encore une bonne guérisseuse
les Anglais t'appelle
Blue Dandelion
le Pissenlit bleu
Les premiers cosmos fleurissent
La rose rouge
invente un katakana
un cri muet
saisissant de beauté
avant de se laisser
tomber
sorti aux usa en 1992
10/18, 1997
Après "Le chant du loup" (son premier roman inspiré de ses origines), mon prochain sur la liste est la suite de celui ci-dessus, "Le joueur de ténèbres". J'aime l'ambiance de ces livres, un peu âpre, le mystère et l'étrangeté qui se mêlent à une intrigue, l'esprit des origines, ici Choctaw, étouffé par la colonisation mais que certains personnages cultivent précieusement à l'abri des regards, cette essentielle question de l'identité perdue, la beauté et la puissance de la nature versus la noirceur de l'âme humaine. La mort et les ombres qui cherchent leurs os et toujours le poids de la guerre du Vietnam qui a rendu fous tant de vétérans, et particulièrement les autochtones amérindiens qu'on envoyait devant....
Louis Owens, né le 18 juillet 1948 à Lompoc, en Californie, aux États-Unis, et mort le 25 juillet 2002 à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, est un écrivain américain. Il est d’ascendance Chactas par son père et Cherokee, irlandaise et Cajun par sa mère. Après avoir travaillé comme garde forestier et pompier pour le service forestier américain, il fait des études à l'université de Californie à Santa Barbara, puis enseigne la littérature américaine à l'université de Californie à Santa Cruz, à l'Université d'État de Californie à Northridge et à l'université du Nouveau-Mexique.
(Wikipédia)
Un vraiment magnifique film documentaire ! Visible sur arte jusqu'au 30 août :
https://www.arte.tv/fr/videos/108478-000-A/l-echo/
"Dans un village reculé du nord du Mexique, femmes et enfants travaillent à la survie de leur communauté... Un documentaire poétique qui célèbre le courage d’existences consacrées à l’élémentaire et au soin.
Le village d'El Eco, isolé sur un haut plateau du Mexique. Le quotidien est rude, soumis au gel en hiver et à la sécheresse en été. Aidées de leurs enfants, les mères s'occupent des moutons, des récoltes, et prennent soin des aînés. Dès leur plus jeune âge, les habitants côtoient la mort et apprennent le sens de la communauté. Quel que soit leur avenir, la vie au village laissera comme un écho dans leur âme…
Vies héroïques
Une jeune mère court avec ses enfants pour sauver un mouton de la noyade, une fillette s'occupe avec tendresse de son aïeule mourante, une autre s'exerce au métier d'institutrice avec ses poupées, tandis qu’une adolescente rêve de participer à une course de chevaux. Ici, l’existence se résume à l’élémentaire : la nature, les animaux, la promiscuité avec les siens, la maladie et, pour la dernière génération, l’éducation. Les pères, ouvriers du bâtiment ou artisans, ne partagent que rarement la vie de leurs familles, ne revenant au village que pour les fêtes ou pour les enterrements. À travers des images d’une grande douceur, dépourvues de commentaire, la réalisatrice Tatiana Huezo dépeint ce quotidien à l’organisation matriarcale, où tous les efforts tendent vers la nécessité de prendre soin des autres. Isolant les regards et les gestes, elle restitue l’humble intensité de ces vies, non exemptes de questionnements, mais héroïques, dans un coin perdu du monde."
récupérée dans la bibliothèque souterraine du roi Ashurbanipal à Ninive,
en Irak, à la fin du 19e siècle