The Bookshop Band - Thirteen Chairs
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Totale résonance.
"En dépit d'innombrable différences culturelles, de nombreux peuples autochtones dans le monde ont un point commun : nous sommes enracinés dans des cultures de gratitude."
" (...) le leadership est enraciné dans le service à autrui et dans la sagesse, et non dans le pouvoir et l'autorité"
"Il a découvert que l'arrogance du pouvoir pouvait déclencher une croissance illimitée — une sorte de création cancéreuse effrénée conduisant à la destruction."
"Générosité, entraide, gratitude…Une magistrale leçon de vie du monde végétal.
Botaniste, chercheuse de pointe en biologie et amérindienne issue de la nation Potawatomi aux États-Unis, Robin Wall Kimmerer est une conteuse extraordinaire. Elle partage ici ses connaissances scientifiques des plantes et les légendes de ses ancêtres pour illustrer la culture de la gratitude dans laquelle nous devrions vivre. S’appuyant sur sa triple dimension de scientifique, femme et indigène, elle nous révèle comment d’autres êtres vivants – verge d’or, fraises, courges, algues, avoine odorante… – nous offrent des cadeaux et des leçons, même si nous avons oublié comment les écouter. Ses réflexions nous montrent comment nous sommes appelés à une relation réciproque avec le reste du monde vivant. Car ce n’est que lorsque nous entendrons les langues des autres êtres que nous serons capables de comprendre la générosité de la terre et d’apprendre à donner en retour."
Robin Wall Kimmerer est mère, scientifique, professeure émérite et membre inscrite de la nation Potowatomi. Son premier livre, Gathering Moss, a été récompensé par la John Burroughs Medail pour ses écrits exceptionnels sur la nature. Ses textes ont été publiés dans de nombreuses revues scientifiques. Elle vit dans l’État de New York, où elle est professeure distinguée de biologie environnementale à SUNY (The State University of New York), fondatrice et directrice du Center for Native Peoples and the Environment (Centre pour les peuples autochtones et l’environnement).
https://www.lelotusetlelephant.com/produit/58/9782017140641/tresser-les-herbes-sacrees
Très bon film sur la noirceur des pouvoirs.
"Un étudiant naïf est pris au piège d’une lutte de pouvoir politico-religieuse au sein de l’université Al-Azhar du Caire. Prix du scénario à Cannes, un thriller paranoïaque somptueux et sans concessions, qui met à nu les dures réalités de l’Égypte contemporaine.
Adam, modeste fils de pêcheur égyptien, bénéficie d’une bourse pour étudier à la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, haut lieu d’enseignement de l’islam sunnite. Peu après son arrivée, le grand imam à la tête de l’institution meurt subitement. Le jeune homme est alors précipité malgré lui au cœur des luttes de pouvoir opposant les élites religieuses et l’autorité politique, déterminée à faire élire le nouveau dirigeant de son choix. Manipulé par le colonel Ibrahim, membre de la sûreté de l’État, Adam devient un agent infiltré du régime, exposé à tous les périls…
Thriller labyrinthique
Cinéaste suédois né d’un père égyptien, Tarik Saleh a déjà derrière lui une longue carrière d’artiste graffeur, de documentariste et de réalisateur lorsqu’il accède à la renommée internationale en 2017 grâce au fascinant film noir Le Caire confidentiel, vue en coupe d’une société égyptienne gangrenée par la corruption généralisée, au crépuscule du régime de Hosni Moubarak. Cinq ans plus tard, le réalisateur adopte les codes du thriller d’espionnage politique cher à John le Carré pour nous dévoiler, à travers les yeux de son candide héros incarné avec intensité par l’acteur palestinien Tawfeek Barhom (vu récemment dans Les fantômes), les dures réalités de l’Égypte contemporaine, dirigée d’une main de fer par le maréchal Al-Sissi. Passant avec virtuosité de scènes de foule très graphiques à d’oppressantes séquences en intérieur, Tarik Saleh utilise le décor grandiose de la mosquée universitaire pour révéler les tensions entre les différentes factions de l’islam politique, l’omnipotence des services de renseignement et l’hypocrisie des uns comme des autres. Digne successeur des protagonistes des thrillers paranoïaques des années 1970, le jeune Adam parvient à s’extraire du dédale des trahisons, des menaces et des faux-semblants, mais en payant le prix fort. Car, comme l’énonce le colonel ambigu joué par le formidable Fares Fares, acteur fétiche du cinéaste : "On n’est pas maître de son destin.""