Ophrys abeille
Orphrys apifera
douce abeille
des prés
juste te caresser
du pinceau de mes cils
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Orphrys apifera
douce abeille
des prés
juste te caresser
du pinceau de mes cils
tu es né
il y a 80 millions d'années
en ce qu'on appelle aujourd'hui
Antarctique
Iris plus ancien
que les dieux
lys de Clovis
tu fus nommé
aux temps des troubadours
iris iridos
arc-en-ciel en grec
comme la déesse messagère
tu fais lien
partout dans le jardin
Pour l'amour d'une rose, le jardinier est le serviteur de mille épines
Albin Michel, coll. 10/18, 1998
Publication originale en 1991.
Les yeux de l’homme étaient des lacs de lumière sans pupille
et ils regardaient au-delà de toute chose.
Une très belle écriture enracinée dans le paysage, quelques fulgurances de beauté, de dignité persistent dans un monde où la cupidité accélère la chute, des arbres et des hommes et nous sommes au dernier acte d'une longue entreprise de destruction déjà. L'ancien monde pas tout à fait encore disparu, souffle à travers les craquelures du réel désenchanté, la lutte est vaine mais finit par être l'ultime recours contre l'ensevelissement. Contre la disparition. L'homme est un homme pour l'homme. Un tueur.
Quand nous, les Indiens, on vivait ici il y a longtemps, avant l’arrivée des Blancs, y avait pas de réserve naturelle et pas d’animaux sauvages. Y avait que des montagnes, la rivières, les deux-pattes, les quatre-pattes, le peuple de sous la surface de l’eau et tout le reste. Il a fallu l’arrivée des Blancs pour rendre ce pays naturel et ces animaux sauvages. Et maintenant, il faut qu’ils votent une loi pour proclamer que la région est naturelle et la protéger contre eux-mêmes.
Ma chère grand-mère maternelle fut Queen of May en 1918
et les parfums...