Cathy Garcia - Inversion
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Histoire : puits des ressentiments.
in Le Tiers-Instruit
POÈME NOIR
Poème aux rimes noires
Poème d'un monde écorché
Monde de paix illusoire
De rêves assassinés
Toutes les nuits sont les mêmes
Autant de joies que de haine
Tous les soleils se ressemblent
Trempent dans un même sang
Aux pieds de cités qui tremblent
Jusqu’à la mort elles dansent
Tous les peuples savent sourire
Ils savent tous tendre la main
Tous ces peuples qui chavirent
Avec des armes sur leur sein
Leurs enfants jouent dans les rues
Qu'il tombe de l'eau ou des bombes
Ils aiment tous courir pieds nus
Même s'ils trébuchent sur des tombes
Poème aux rimes noires
L’espoir est un supplice
Le monde à l'abattoir
Et l’amour s’éclipse
cg 1995
in Guerre et autres gâchis
For the music is your special friend
Dance on fire as it intends
Music is your only friend
Until the end, until the end
Jeune photographe/vidéaste indépendant dans le domaine des arts pyrotechniques et des arts de la scène, vit à Bordeaux.
Take a highway to the end of the night
Take a journey to the bright midnight
Realms of bliss Realms of light
Some are born to sweet delight
Some are born to the endless night
J’ai toujours cette image de deux enfants, peut-être les premiers, peut-être les derniers, cheminant en silence, seuls et étrangement unis. Vers quoi marchent-ils ? Sur quel fil invisible sont ils en équilibre ? Lequel a t-il le pas le plus sûr ? Qui lâchera l’autre le premier ?
La petite fille qui croit avoir des ailes ou le petit garçon qui préfère marcher en aveugle ? Peut-être ont-ils tous deux des ailes et ils ne le savent pas. Ce sont peut-être des anges, chacun est l’ange de l’autre.
cg in Journal 1993
J'ai vu que ce n'était pas l'homme qui était impuissant dans sa lutte contre le mal, j'ai vu que c'était le mal qui était impuissant dans sa lutte contre l'homme. Le secret de l'immortalité de la bonté est dans son impuissance. Elle est invincible.
Elle pleure, insensé, parce qu’elle a vécu !
Et parce qu’elle vit ! Mais ce qu’elle déplore
Surtout, ce qui la fait frémir jusqu’aux genoux
C’est que demain, hélas !
Il faudra vivre encore
Demain, après-demain et toujours ! – comme nous !