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CATHY GARCIA-CANALES - Page 1136

  • Solarixx - Take this ! (Pain is not ashamed to repeat itself) - 2009

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    Le dirais –je assez, l’ampleur de cette solitude qui fait de moi granit et torrent, âpre paysage balayé par les vents ? Le dirais–je assez que le mur auquel je me heurte n’a pas de contours, ni de consistance. C’est un mur insensé, absurde, mais c’est à l’aune de ma douleur que je sais qu'il est là.

     

    cg in A la loupe

  • Skarabokki - Hyperconnection

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    La couche virtuelle du monde de plus en plus compacte, étouffante. Des heures qui passent en clignement de paupières.

     

    À l’ouest l’indien se réveille. À l’est le dragon apprend à cracher des dollars. Partout les jeunes explosent en musique, en vol parfois. Que fera-t-on des fragments de notre époque ?

     

    L’expérience virtuelle rejoint l’expérience chamanique et les esprits s’égarent par milliers déconnectés.           

     

    cg in Chroniques du hamac, 2008

     

     

  • Dans Recours au Poème

    Suis au menu avec :

     

    JE SUIS L’EAU

    GRAMINÉES

    Le Chant de La Vieille

    Celle qui manque (extrait)

     

    et bien d'autres auteurs...

     

    Une très bonne revue en ligne à découvrir si ce n'est déjà fait :

    http://www.recoursaupoeme.fr/po%C3%A8tes/cathy-garcia

     

    Directeur de la publication  :

    Gwen Garnier-Duguy

     

    Rédacteur en chef :

    Matthieu Baumier

     

    Rédaction :

    Mathieu Hilfiger
    Michel Host
    Antoine de Molesmes
    Paul Vermeulen
    Pascale Trück
    Christophe Morlay

     

    Collaborateurs réguliers

    Jean-Luc Maxence, Alain-Jacques Lacot, Alain Gopnic, Pascal Boulanger, Salima Aït-Mohamed, Fabien Desur, Jean Maison, Matthieu Gosztola, Luis Bénitez, Marie Stoltz, Bernard Mazo (┼), Gérard Bocholier, Malika Hadji, Andrjez Taczyński, Pierre Maubé, Max Alhau, Marija Knezevic, Giriraj Kiradoo  Sophie d’Alençon, Dubravka Djuric, Phil McBeath, Denis Emorine, Eze Baoulé, Lucia Acquistapace, Zvonko Karanovic, Jean-Pierre Védrines, Dimitra Kotoula, Didier Bazy, Željko Mitić, Shasheen Sauneree, Maximilien Kronberger, Christos Chrissopoulos, Nathanaël, Arundhathi Subramaniam, Katerina Iliopoulou, Christophe Dauphin, Nina Zivancevic, Yves Roullière, Elizabeth Brunazzi, Andrew Taylor, Brigitte Gyr, Maja Herman Sékulic, Marissa Bell Toffoli, Ian Gibbins, Jelena Radovanović, Laura Vazquez, Michel Baglin, Damir Sodan, Jean-Luc Wauthier, Eva-Maria Berg, Dominique Sorrente, Márcia Marques-Rambourg, Béatrice Machet, Rouhollah Hosseini, Robert Furlong, André Ughetto, Lucien Wasselin, Charlène Clonts, Danièle Faugeras, Sabine Huynh, Marilyne Bertoncini, Nasser-Edine Boucheqif, Anne-Marie Soulier, Raymond Mbassi Atéba, Marie-Josée Christien, Catherine Boudet, Joëlle Gardes, Guillaume Decourt, Raymond Farina, Michel Cazenave, Serge Meitinger, Stéphane Chaumet, Isabelle Macor-Filarska, Eric Pistouley, Lucien Noullez

     

     

     

     

     

     

  • Bol avec incantation à Lilith - Culture araméenne

     

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    Griffin Gallery Ancient Art

     

    Les « bols à incantation », également appelés « pièges à démons », sont une forme de protection magique ancienne. Ils étaient enterrés à l’envers (fond vers le haut), dans le coin des habitations ou sous le seuil, et étaient censés protéger la maison et ses habitants des démons et des esprits malfaisants, qui – c’est bien connu – émergent des profondeurs de la terre par les fissures du sol. Les démons étaient attirés et aspirés par la spirale jusqu’au fond où ils se trouvaient piégés… La plupart des bols connus (plusieurs milliers) viennent de l’empire Sassanide, incluant principalement l’actuel Iran et l’Iraq, et des parties de la Jordanie, du Liban, de la Syrie et de la Turquie. On en a trouvé jusqu’en Egypte et en Ouzbekistan. Ils ont été produits pour l’essentiel du 5ème au 7ème siècle, soit de la Mésopotamie tardive à la fin de l’ère Sassanide, voire au début de la période Islamique. Ces bols portent généralement une inscription en spirale commençant du bord en descendant jusqu’au fond (plus rarement en cercles concentriques). Une représentation ou un symbole du démon (Lilith) figure souvent tout au fond. L’inscription est le plus souvent rédigée en langue araméenne, mandaïque ou en hébreu. Elle contient fréquemment des indications nominatives des personnes à protéger, ainsi que extraits bibliques intéressants, car parfois inconnus des textes classiques tels que les manuscrits de la Mer Morte. Certains pensent qu’elles étaient rédigées par des lettrés hébreux, pour des clients de tout l’empire.

     

     

    bol à incantation lilith 2.jpg

    Griffin Gallery Ancient Art

     

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    Musée Champollion - Figeac

     

     

    Un exemple de traduction d’un bol comportant 9 lignes de texte en spirale, en écriture araméenne judéo babylonienne, destiné à protéger la maison de Babai, fils de Batqina :

    Moi, Babai, fils de Batqina, je me tiens sur une grande montagne. Sur une grande montagne de pierre, j'attache des mots magiques. Je sors et je vole à votre rencontre, au dessus des ruines du village, des fossés du champ et au dessus des chemins des humains. La guérison que j’appelle (…)et la protection que j’apporte ainsi. J’ai dans la main un couteau qui existe de la terre au ciel, qui m'a été donné par la mère de tous les grands démons, des diables, des esprits, des satans, des idoles et de Lilith. Par lui ils ont été blessés et leur sang s’écoule vers les fleuves profonds. Parce que (…) j'ai tué, je vous ai arrêtés et je vous ai frappé ainsi, le couteau dans votre coeur. Au nom de SL SL SL SL SL SL SL, par ces sept mots, les cieux et la terre sont liés. Par eux est scellée et scellée encore la maison de Babai, fils de Batqina. Au nom du mystère supérieur, du mystère moyen, du mystère inférieur, par la présence divine supérieure, par la présence divine moyenne, par la présence divine inférieure, par le mystère de la mère et de sa fille, par le mystère d'une mariée et de sa belle-mère, par les feux du soleil et de la lune, par l'image du sceau de l'anneau de Solomon le roi, fils de David.

     

     

    bol à incantations  sassanides 6.jpg

    British Museum

     

     

     

  • Skarabokki - Selfportrait

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     Comment vais–je faire pour ne pas passer d’un extrême à l’autre ? J’ai besoin de solitude. C’est elle qui me nourrit, si j’en ai suffisamment pour survivre à tout le reste, mais elle m’empoisonne si j’en ai trop. Il faut trouver l’équilibre et l’accepter.

    Je perds la sérénité que m’apportait la vie solitaire. Je suis trop souvent sur le qui-vive, culpabilisant de ce qui était autrefois naturel chez moi. Mon rythme est très particulier, il se règle au jour le jour, comme mes humeurs et mes envies. Je peux être toutes les femmes, incarner tous les rôles mais jamais trop longtemps. Il me faut le mouvement, le changement. Caméléon tête de mule.

    cg in Journal 2001