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CATHY GARCIA-CANALES - Page 1275

  • Fusuma paper

    A pair of paper fusuma (sliding doors) painted in ink and colour on a silver ground with mangetsu (full moon) and susuki (pampas grass). Japan, 20th century Taisho period.jpg

     

    Une paire de papier fusuma (portes coulissantes) peinte à l'encre et couleur sur un fond argenté avec Mangetsu (pleine lune) et Susuki (herbe des pampas). Japon , période Taisho 20e siècle.

  • Kawanabe Kyōsai

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    Kawanabe Kyōsai portrait non daté.jpgKawanabe* Kyōsai est un artiste japonais né le 18 mai 1931 et mort en 1889, qui, selon les mots d'un critique, est « un individualiste et un indépendant, peut-être le dernier virtuose de la peinture japonaise traditionnelle ». Kyōsai peut être considéré comme le plus grand successeur de Hokusai (dont il n'est cependant pas un élève), et comme le premier caricaturiste du Japon. Son œuvre comme sa vie sont quelque peu désordonnées et indisciplinées et suggèrent à l'occasion le goût pour une coupe de saké. Mais s'il ne possède pas la dignité, la puissance et la retenue de Hokusai, il lui substitue une exubérante fantaisie qui donne toujours de l'intérêt à un dessin d'une grande excellence technique. Renjishi (連獅子), ou « danse d'un couple de lions » par Kyōsai. Le Renjishi est une célèbre danse dans le théâtre kabuki. Outre ses caricatures, Kyōsai peint un grand nombre d'images et d'esquisses, choisissant souvent ses sujets dans le folklore de son pays. L'ouvrage le plus important relatif à l'art et à la vie de Kyōsai est écrit par lui-même : Kyōsai Gadan (暁斎画談), ou « Traité de Kyōsai sur la peinture », à moitié autobiographie et à moitié manuel de peinture. Une importante étude contemporaine concernant l'artiste est le Kawanabe Kyōsai-ō den (河鍋暁斎翁伝), ou « Biographie du vieil homme Kawanabe Kyōsai » par Iijima Kyoshin (飯島虚心). Terminé en 1899, le texte n'est publié qu'en 1984.

     

    http://kyosai-museum.jp/ENG/index.htm

     

    *Kawanabe Kyōsai est un nom japonais traditionnel ; le nom de famille (ou le nom d'école), Kawanabe, précède donc le prénom (ou le nom d'artiste).

  • Auteur inconnu - Daguerréotype, 1847

    Deux femmes s'enlaçant , daguerréotype érotique français, 1847 auteur inconnu.jpg

     

    ENVIE D'AILES

     

    amour de lui

    envie d'ailes

    ça me poursuit

    m’interpelle

    qu'y faire

    me faire la belle ?

     

    le soleil brûle

    sous la dentelle

    l’amour frémit

    jeune demoiselle

    terre alanguie

    terre infidèle

    d’un jus charnel

    tente un poème

     

    sous les accords d’un violoncelle

    la chair rougit comme jouvencelle

    et sur la langue le sel

    des amours hirondelles

     

    1998

    in Histoires d'amour, histoire d'aimer

     

     

     

     

     

  • Fabrice Monteiro

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    Valère Lakoussanh dans la partie détruite de sa maison qui abritait cinq fétiches avant le passage des bulldozers.

     

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    Des enfants jouent sur la plage de Placodji jonchée de détritus

     

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    de la série "Into the arena"

     

     

     Fabrice Monteiro 4.jpg"Je suis un Agouda. C’est ainsi que Fon, Mina et Yoruba désignent les descendants d’esclaves brésiliens portant un nom d’origine portugaise. Béninois par mon père et Belge par ma mère, j’ai grandi au Benin. Adulte, je partage mon temps entre la Belgique et le Benin. La mixité de mes cultures d’origine est ma première source d’inspiration. Les relations entre Afrique et Europe n’ont cessé d’osciller entre attirance et rejet, responsabilisation et déni, reconnaissance et colère. Jamais elles n’ont été indifférentes. L’histoire des peuples afro-européens de ces derniers siècles, dont j’ai hérité la complexité jusque dans mes gènes, oriente tous mes choix artistiques et me donne le regard singulier du vécu. Depuis 13 ans, grâce à mon métier de mannequin, ma vie est celle d’un globe-trotter. Outre d’ouvrir ma perception au monde, cette activité me permet d’observer en les étudiant les techniques utilisées par les photographes et la particularité du regard de chacun. J’affûte ainsi ma propre vision d’une certaine forme d’esthétisme associée au reflet brutal de la réalité. En 2007, je deviens assistant d’un photographe à New York . Infographiste de formation, je crée aussi en 2004 une ligne graphique pour ma propre collection de vêtements, Gaia Roots Unlimited, qui sera diffusée sur Internet pendant quatre ans. Mais la photographie est résolument la forme artistique qui me permet de témoigner de la manière la plus complète et la plus pertinente de ces choses qui me touchent et me construisent." http://fabricemonteiro.viewbook.com/

  • Fabrice Monteiro - Signares

     

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    *Depuis la fin du XVe siècle, les signares existaient dans les comptoirs portugais. A Saint-Louis , en dépit des règles drastiques de la Société, qui ne permettent pas à leurs employés de faire venir leur famille en France, l'inévitable se produisit : les deux communautés ont commencé à se mélanger. Quelques années plus tard, les Européens vivant au Sénégal pourrait pratiquer ouvertement le «mariage à la mode du pays» et leurs descendants pour obtenir le bénéfice des droits patrimoniaux. Un blanc vivant avec une "Signare" (du portugais Senhora), c'est à dire une femme (noire ou métisse), familiarisée avec la langue et les mœurs françaises , bénéficiait des meilleures conditions. Ces femmes étaient africaines nobles (guêloware), soit l'équivalent de la noblesse française et jamais mariés avec des marins simples mais avec des cadres de la classe moyenne ou des aristocrates français et en anglais.
  • Fabrice Monteiro - Marrons. Les esclaves fugitifs

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    Marrons » est un terme emprunté à l’espagnol « cimarron », qui signifie « vivant sur les cîmes ». Il provient d’un mot « arawak » définissant les animaux domestiques retournés à l’état sauvage, et par extension, les esclaves fugitifs. Les « Marrons » étaient une menace terrible pour le système colonial, ils étaient susceptibles de provoquer une guerre civile à tout moment. Les esclaves fugitifs étaient surveillés sans relâche et les peines infligées au moindre écart étaient particulièrement sévères, elles devaient marquer les esprits. Les esclaves qui tentaient de s’enfuir subissaient les punitions décrites par la loi puis on leur posait un collier à longues tiges, qui avait pour fonction de s’accrocher dans les broussailles et gêner toute fuite. Dans le même esprit, ils existaient des carcans à clochettes, permettant d’entendre tous les déplacements de l’esclave. L’esclave qui osait parler un peu trop à son maître subissait le châtiment du masque de fer. De même, pendant la récolte de la canne à sucre, on mettait des masques en fer aux esclaves assoiffés et affamés afin de les empêcher de goûter ou de manger de la canne.

    Au cours de son enfance au Bénin, Fabrice Monteiro est marqué par la bande déssinée « Les Passagers du vent » de François Bourgeon. Une partie de l’aventure se déroule à Ouidah, au Bénin, village d’origine de sa famille paternelle. Il est fasciné par le réalisme des images, il reconnait les lieux déssinés, les visages lui sont familiers. C’est dans ces pages qu’il découvre ces colliers étranges portés par certains esclaves pour les empêcher de s’enfuir. Son père lui raconte l’histoire de sa famille et la raison pour laquelle il porte un nom de famille portugais comme tant d’autres béninois. Son ancêtre s’appelait Ayedabo Adagoun Odo, il était originaire du Nigéria. Il est mis en esclavage par les portugais et envoyé au Brésil. Il est revenu au Bénin des années plus tard, affranchi sous le nom de Pedro Monteiro. Sensible à la question de la traite négrière et du rôle joué par ce petit village de la côte béninoise, Fabrice décide d’explorer le sujet photographiquement afin de contribuer à la mémoire de l’esclavage. A partir du CODE NOIR*, de lithographies et des rares photos originales d’esclaves, Fabrice reconstitue les plans de cinq modèles d’entraves utilisées pour punir ou dissuader les esclaves de toute tentative de fuite. C’est à partir de ces plans que deux jeunes forgerons béninois reproduisent les entraves mises en scène dans cette série photographique. Afin d’obtenir un effet de clair obscur, il choisit une approche moderne du traitement de la lumière. Il conçoit une boîte noire, un studio mobile permettant d’aller à la rencontre de ses modèles dans les ruelles de Ouidah.

    * Le CODE NOIR a été élaboré par le ministre français Jean-Baptiste Colbert (1616 - 1683) et promulgué en mars 1685 par Louis XIV.

    Fabrice Monteiro

  • Käthe Kollwitz

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    The Survivors, 1923

     

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    Heimarbeit, 1925

     

     

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    käthe kollwitz K.jpgKäthe Kollwitz, née Schmidt, le 8 juillet 1867 à Königsberg et décédée le 22 avril 1945 à Moritzburg, est une femme sculpteur, graveur, dessinatrice allemande, parmi les artistes les plus représentatifs du XXe siècle.

    L'ensemble de ses œuvres regroupe des gravures, des lithographies, des sculptures en bois et plastique, traitant de problèmes de société :
    1893 : cycle sur le soulèvement des tisserands (das Weberaufstand).
    1908 : cycle sur la guerre des paysans (Bauernkrieg).
    1919 : sculpture sur bois à la mémoire de Karl Liebknecht.


    Après la Première Guerre mondiale, elle réalise un cycle sur la guerre, la prolétariat, la mort et la famine. Au cimetière militaire allemand de Vladslo deux statues la représentent avec son mari en train de pleurer sur la tombe de leur fils, tombé non loin de là en 1914. Avec le temps ces sculptures sont devenues le symbole de tous les parents dont un fils a été tué à la guerre. Des affiches socialistes, comme par exemple « Nie Wieder Krieg » (Plus jamais de guerre), créée pour la journée de la jeunesse allemande à Leipzig. 1940 : dessins sur les mêmes thèmes, comme par exemple, en 1943, "Da stehe ich und grabe mir mein eigenes Grab" (je reste ici et je creuse ma propre tombe). Kollwitz était membre de l'organisation artistique de Berlin, elle travaillait aussi pour l'association internationale d'aide aux travailleurs (IAH : Internationale Arbeiterhilfe) et elle fut la première à faire partie, en 1919, de l'Académie des arts prussienne. Elle n'appartenait à aucun parti en particulier mais apparaissait et se considérait elle-même comme une socialiste

  • Kate Smith - Tight Squeeze

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    Kate Smith naît en 1947 à Manchester en Angleterre. Elle s’intéresse très jeune à la peinture, et bien qu’autodidacte, elle travaille et vit de sa peinture depuis plus de 36 ans. Elle a été recompensée de nombreux prix et ses oeuvres sont dans beaucoup de collections publiques d’Australie où elle réside depuis 1979. En 1989 elle publie un livre sur ses oeuvres intitulé “Alice and Beyond”.