Bernhard Edmaier - de la série Water

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Comme une vague pétrifiée
par le gel du sensible
je suis à l'arrêt
souffle coupé
Felipe Fittipaldi, photographe brésilien, vit à Vancouver et collabore régulièrement avec la presse internationale. Depuis 2014, il mène un travail photographique en profondeur sur la relation complexe qui lient une communauté à son environnement menacé par la destruction.
"Le littoral a toujours été en constante évolution, mais notre époque est marquée par l’accélération de son érosion. Prise en étau entre la montée des eaux et l’érosion côtière, Atafona est devenue le symbole de ce double phénomène. C’est dans cette ville brésilienne, où le temps semble s’accélérer, que Felipe Fittipaldi ancre son travail depuis 2014. En une cinquantaine d’années, plus de 500 maisons ont été détruites par les vagues. Un phénomène principalement d’origine anthropique, mais intensifié par l’élévation du niveau de la mer. La déviation des eaux pour les besoins croissants de la population, de l’industrie et de l’agriculture a entrainé une réduction du débit fluvial et de la bande de sable qui formait autrefois une barrière protectrice entre la côté et l’océan."
avec Frédéric Lenoir, Seuil, coll. Science ouverte, 2023
Lire Mal de Terre, 22 ans après sa sortie, ça fait pleurer... Au fond, il est juste question d'intelligence et de sensibilité, deux qualités rares chez l'espèce humaine dès qu'elle a un quelconque pouvoir.
Quatrième de couverture : "Notre planète va mal : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l’eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d’extinction effarant des espèces vivantes, etc.
La situation est-elle vraiment dramatique ? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme ? À partir des données scientifiques les plus crédibles — et de leurs incertitudes —, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète.
Son diagnostic est alarmant : si la vie sur Terre est robuste, c’est l’avenir de l’espèce humaine qui est en cause. Le sort de l’aventure humaine, entamée il y a des millions d’années, va-t-il se jouer en l’espace de quelques décennies ?
Notre avenir est entre nos mains. Il faut réagir, et vite, avant qu’il ne soit trop tard."
Je note au passage et à l'instant que cette année est justement celle de sa première sortie en poche et ce n'est pas seule troublante coïncidence qui me relie à ce livre de Hubert Reeves avec qui je partage tant de ressentis et affinités, ce que je savais déjà en rapport à son lien avec la poésie et dont le sujet est essentiel dans mes choix de vie et leurs conséquences. C'est vrai que ce n'est pas une lecture distrayante mais plutôt terrifiante et aujourd'hui ? Bien qu'il y ait eu quelques petites avancées, nous sommes pourtant bien et bel dans la réalisation du pire, reculons même là où nous avions avancé pour mieux nous y enfoncer et disparaître, entrainant avec nous toute une partie du vivant.

DEEP RISING, narré et produit par Jason Momoa, emmène les spectateurs dans un voyage épique, des profondeurs de l'océan à l'avenir des énergies durables. À travers des images saisissantes des créatures les plus fascinantes des profondeurs, ce long-métrage documentaire révèle les secrets des profondeurs et explique comment leur destin est la clé de notre survie. Dans un récit captivant mêlant intrigues géopolitiques, économiques et scientifiques, DEEP RISING met en lumière la très secrète Autorité internationale des fonds marins (AIF), responsable de près de la moitié de la surface des océans de notre planète, tout en soulignant l'importance vitale de protéger les fonds marins, patrimoine commun de l'humanité, et en insistant sur l'urgence de faire des choix responsables pour les générations futures.
En savoir plus :
Pétition à signer :
https://responsabilite-multinationales.ch/glencore-destruction-fonds-marins


Quatre pruniers, dont trois variétés différentes qui donnent une abondance de prunes les uns après les autres depuis fin juillet ! Gratitude pour celles et ceux qui les ont plantés !
Mise en bouteille du cheong de prunes jaunes de juillet
de quasi cent jours
un an maintenant à attendre
et pareil pour ce cheong
de pommes tombées immatures
pour avoir goûté un peu
c'est déjà un nectar d'éden
mais patience, un an avant dégustation !