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CATHY GARCIA-CANALES - Page 8

  • Cheong de mûres

    Et voilà, mise en bouteille de mon cheong de mûres, un mélange de deux bocaux, un de trois mois et  l'autre avec 10 jours de moins, maintenant attendre un an !

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    Avec une grosse cuillerée à soupe de fruits, qui vont se conserver au frigo (crufiture), j'ai fait une tarte, pommes, cannelle, noix et mûres donc.

     

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  • Bruno Sourdin

     

    Le monde est plein de bruits et de fureur
    Il fait froid
    Trop paresseux pour me lever
    Les pensées en désordre
    J’ouvre mon vieux livre de poèmes
    Je pense à l’endroit où personne ne vient
    Je pense aux arbres, aux nuages et aux rochers
    Je pense à l’odeur des herbes
    Je pense aux corbeaux de la montagne
    Je pense au jardin de Lo Yang
    Je pense aux deux grues qui savent danser

     

     

  • Elles sont passées...

    puissante émotion
    vos cris dans le ciel
    forts presque tragiques
    peut-être une projection
    plus au nord l’hécatombe 
    vous a fauchées par milliers
    virus né de la concentration abjecte
    de nos folies carnivores
    mais quel bonheur intense
    à pleurer
    et je pleure
    tandis que vous passez
    au surplomb de ma tête
    majestueuses grues
    vous volez très bas
    victoire déployée
    je vous caresse des yeux
    et je pleure
    vous êtes des survivantes

     

     

     

  • Les Invisibles de Louis-Julien Petit (2018)

     

     

    Adapté du livre de Claire Lajeunie, Sur la route des invisibles, femmes dans la rue (2015). À l'exception de Marie-Christine Orry et Sarah Suco, l'ensemble des actrices qui jouent des SDF ne sont pas des actrices professionnelles, mais des femmes qui ont elles-mêmes vécu dans la rue pendant un temps. Leurs personnages ont été créés en se basant sur leur personnalité. 

    Après sa sortie en salle, le film a eu d'importantes retombées sociales. L'une d'entre elles est la création de l'association Les Femmes invisibles, association venant en aide aux femmes et familles en situation de précarité en leur apportant écoute, soutien et produits d'hygiène féminine.

    Je ne l'avais pas vu ce film malgré qu'il soit sorti il y a 7 ans déjà et je l'ai trouvé, juste, sans prétention, sensible, émouvant. 

     

  • Jean Bédard

    Chaque matin, se lever et nourrir les chèvres, travailler aux champs et au jardin. Participer. Insérer les grains entre les lèvres tièdes de la terre. Refermer avec la paume. Sentir les lèvres de la terre jouir un instant de la semence.

    in Marguerite Porète

     

  • Alain Le Beuze

     

    Au fond du jardin, derrière les hautes herbes qui

    raccommodent l’illusoire, la cabane de planches

    repeinte de lumière grince dans son ombre apeurée.

    Son toit de tôle presque aveugle sous les flatteries

    du lierre où carillonnent les scènes d’oiseaux résiste

    encore. Les abeilles affairées y tressent une parole de miel.

    La porte ne ferme plus sur les féroces odeurs de chiotte qui

    roucoulaient là jadis. Les intempéries de la rouille l’ont poussé

    dans un sommeil d’orties.

    La lumière paresse là parmi ces outils encore tout crottés de

    leurs souvenirs de terre.

     

     

  • Jeanne Mermet - Désertons !

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    éditions Wild project/Les Liens qui libèrent, septembre 2025

    https://wildproject.org/livres/desertons

     

    « C’est à quel sujet ? La désertion. La désertion de qui, de quoi. La désertion comme acte politique, philosophique, poétique, pratique ? Déserter, c’est quitter quelque chose. C’est pas juste quitter, c’est refuser. »

    Refuser de nuire, refuser de dominer, refuser la guerre. Partant du phénomène de désertion des jeunes diplômé·es d’écoles d’ingénieurs dont elle est elle-même une protagoniste, l’autrice nous invite ensuite à conjuguer déserter à plusieurs personnes, plusieurs temps, plusieurs échelles : « Pouvons-nous déserter collectivement de la trajectoire sociale meurtrière et catastrophique dans laquelle nous sommes lancé·es ? »

    Dans ce récit intime et engagé, Jeanne Mermet interroge le rôle des sciences et des techniques ainsi que celui des personnes qui les font, et propose des pistes pour prendre soin et refuser de nuire collectivement.

     


    L’autrice

    Jeanne Mermet est diplômée de l’École Polytechnique et de l’Université Technique du Danemark en 2019. Elle choisit ensuite de ne pas exercer le métier d’ingénieur, et adopte pendant quelques années un mode de vie nomade en rencontrant les luttes écologistes et les milieux alternatifs, pour explorer diverses manières de mettre en lumière et en débat les enjeux de la gestion de l’énergie, et la place des sciences et des techniques dans les crises en cours.