Amin Maalouf
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Albin Michel, coll. 10/18, 1998
Publication originale en 1991.
Les yeux de l’homme étaient des lacs de lumière sans pupille
et ils regardaient au-delà de toute chose.
Une très belle écriture enracinée dans le paysage, quelques fulgurances de beauté, de dignité persistent dans un monde où la cupidité accélère la chute, des arbres et des hommes et nous sommes au dernier acte d'une longue entreprise de destruction déjà. L'ancien monde pas tout à fait encore disparu, souffle à travers les craquelures du réel désenchanté, la lutte est vaine mais finit par être l'ultime recours contre l'ensevelissement. Contre la disparition. L'homme est un homme pour l'homme. Un tueur.
Quand nous, les Indiens, on vivait ici il y a longtemps, avant l’arrivée des Blancs, y avait pas de réserve naturelle et pas d’animaux sauvages. Y avait que des montagnes, la rivières, les deux-pattes, les quatre-pattes, le peuple de sous la surface de l’eau et tout le reste. Il a fallu l’arrivée des Blancs pour rendre ce pays naturel et ces animaux sauvages. Et maintenant, il faut qu’ils votent une loi pour proclamer que la région est naturelle et la protéger contre eux-mêmes.
Ma chère grand-mère maternelle fut Queen of May en 1918
et les parfums...
Oniromancie est un livre d’artiste en série limitée (sur commande), composé de 10 poèmes imprimés & 9 collages papier directement réalisés dans chaque exemplaire. Chacun d’eux est ainsi une pièce absolument unique, en papier recyclé (calcaire 250 g.). Numéroté et signé.
Ci-dessus les 6 collages qui accompagnent le poème « Le Destin » dans les 6 exemplaires réalisés à ce jour.
Un très bon film, étonnant, dérangeant et halluciné, dans lequel la fièvre patriotique d'un très jeune soldat portugais lors de la dite Grande Guerre se transforme en fièvre tout court, fièvre qui consume toute innocence et illusions, jeune recrue qui voulait aller se battre en France et se retrouve égaré, seul, dans la brousse du Mozambique où les horreurs d'une guerre importée attise les cruautés colonialistes.
Je me fous de savoir si quelqu'un
m'aime un peu beaucoup à la folie pas du tout
je n'effeuillerai pas la belle marguerite !
Et pourquoi dit-on l'effeuiller
alors qu'on arrache ses pétales ?