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CATHY GARCIA-CANALES - Page 33

  • Aigremoine eupatoire - Agrimonia eupatoria

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    Encore une noble guérisseuse

    Eupatoire des anciens

    Eupatoire des Grecs

    Thé des bois

    Thé du Nord

    Sorbette

    Herbe de saint Guillaume

    Herbe de sainte Madeleine

    Herbe de la mère

    on dit que tu symbolises la gratitude

    la confiance et la jovialité 

    moi je te remercie

    de pousser en mon jardin

    j'aime voir ta tige haute

    moutonnée de petits soleils

    le beau vert foncé

    de tes feuilles charnues

    innombrables

    sont tes vertus

    on t'appelle aussi

    la toute-bonne

     

     

     

  • Roses trémières

     

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    Alcea rosea

    Althaea rosea

    passerose, primerose

    la belle ottomane

    rose d'Outremer

    ramenée des croisades

    sans doute pourquoi

    on te nomme aussi

    rose papale, bâton de Jacob

    bourdon de Saint-Jacques

    on te cultivait déjà à Pompei

    symbole de fécondité

    d'abondance

    somptueuse fée

    servais-tu déjà

    à frauder le vin ?

    tu nais avec les bambous

    les fleurs de prunier

    et l'orchidée

    sous le pinceau du peintre chinois

    médicinale vénérée

    par les Cherokee et les Navajos

    Aujourd'hui tu saurais

    nettoyer les sols

    du cadmium accumulé

    une parmi tant

    bonne plante

    de bonnes femmes

     

     

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  • Chicorée amère (Cichorium intybus)

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    Yeux-de-chat

    Fausse gerbe, laideron

    quel vilain nom

    pour une si belle fleur

    Ovide a révélé

    qu'avant d'être fleur

    tu fus Elytra

    la jeune fiancée abandonnée du soleil

    En Allemagne, on te nomme Wegwarte

     « celle qui attend au bord du chemin »

    Autrefois on t'appelait aussi écoubette bleue

    ou cheveux de paysan

    encore une bonne guérisseuse

    les Anglais t'appelle

    Blue Dandelion

    le Pissenlit bleu

     

     

     

     

     

     

     

  • Louis Owens - Même la vue la plus perçante

     

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    sorti aux usa en 1992

    10/18, 1997

     

    Après "Le chant du loup" (son premier roman inspiré de ses origines), mon prochain sur la liste est la suite de celui ci-dessus, "Le joueur de ténèbres". J'aime l'ambiance de ces livres, un peu âpre, le mystère et l'étrangeté qui se mêlent à une intrigue, l'esprit des origines, ici Choctaw, étouffé par la colonisation mais que certains personnages cultivent précieusement à l'abri des regards, cette essentielle question de l'identité perdue, la beauté et la puissance de la nature versus la noirceur de l'âme humaine. La mort et les ombres qui cherchent leurs os et toujours le poids de la guerre du Vietnam qui a rendu fous tant de vétérans, et particulièrement les autochtones amérindiens qu'on envoyait devant....

     

    owensphoto-courtesy-uc-davis-shields-library-web[1]-156577746.jpgLouis Owens, né le 18 juillet 1948 à Lompoc, en Californie, aux États-Unis, et mort le 25 juillet 2002 à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, est un écrivain américain. Il est d’ascendance Chactas par son père et Cherokee, irlandaise et Cajun par sa mère. Après avoir travaillé comme garde forestier et pompier pour le service forestier américain, il fait des études à l'université de Californie à Santa Barbara, puis enseigne la littérature américaine à l'université de Californie à Santa Cruz, à l'Université d'État de Californie à Northridge et à l'université du Nouveau-Mexique.

    (Wikipédia)

     

     

     

  • L'écho par Tatiana Huezo (2022)

     

    Un vraiment magnifique film documentaire ! Visible sur arte  jusqu'au 30 août :

    https://www.arte.tv/fr/videos/108478-000-A/l-echo/

     

    "Dans un village reculé du nord du Mexique, femmes et enfants travaillent à la survie de leur communauté... Un documentaire poétique qui célèbre le courage d’existences consacrées à l’élémentaire et au soin. 

    Le village d'El Eco, isolé sur un haut plateau du Mexique. Le quotidien est rude, soumis au gel en hiver et à la sécheresse en été. Aidées de leurs enfants, les mères s'occupent des moutons, des récoltes, et prennent soin des aînés. Dès leur plus jeune âge, les habitants côtoient la mort et apprennent le sens de la communauté. Quel que soit leur avenir, la vie au village laissera comme un écho dans leur âme…

    Vies héroïques
    Une jeune mère court avec ses enfants pour sauver un mouton de la noyade, une fillette s'occupe avec tendresse de son aïeule mourante, une autre s'exerce au métier d'institutrice avec ses poupées, tandis qu’une adolescente rêve de participer à une course de chevaux. Ici, l’existence se résume à l’élémentaire : la nature, les animaux, la promiscuité avec les siens, la maladie et, pour la dernière génération, l’éducation. Les pères, ouvriers du bâtiment ou artisans, ne partagent que rarement la vie de leurs familles, ne revenant au village que pour les fêtes ou pour les enterrements. À travers des images d’une grande douceur, dépourvues de commentaire, la réalisatrice Tatiana Huezo dépeint ce quotidien à l’organisation matriarcale, où tous les efforts tendent vers la nécessité de prendre soin des autres. Isolant les regards et les gestes, elle restitue l’humble intensité de ces vies, non exemptes de questionnements, mais héroïques, dans un coin perdu du monde."